Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/97

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU VERBE. 83

domaine continue à s'accroître; en effet, quand on crue un / nouveau verbe, on le fait toujours do la première conju- gaison. Ex. : Télégraphier, {tliotograpliier, stéréotyper, etc Ka seconde conjugaison comj)te trois cent cinquante vrrbes; la troisième n'a que dix-sept verbes simples; enlin la quatrième conjugaison renferme environ soixante verbes.

255. — Remarque critique. Ces quatre conjugaisons peuvent se réduire à deux : la première et la quatrième ; car, sauf les ter- minaisons de rinfinilif et du participe passé, la seconde conju- gaison ne diffère de la quatrième qu'en ce qu'on intercale souvent la syllabe iss entre le radical et les terminaisons, et la troisième conjugaison n'est manifestement qu'une variété de la quatrième.

Exercices de rédaction.

1. n'ayons pas honte d'avouer nos fautes (Lettre). Antoine, jeune ëcolier, a lâché dans la classe une volée de hannetons ; cet événement a excité un grand tumulte parmi les élèves. L'instituteur a demandé que le coupable se dénonçât. Antoine n'a pas osé le faire; mais, de retour à la maison, il écrit à son maître II se reconnaît comme l'auteur du méfait. Il dit combien il s'en repcnt. Il demande qu'on lui inflige telle punition que l'on jugera à propos, et, qu'en mémo temps, ses camarades soient exemptés de la punition générale dont la classe a été frappée. Il promet qu'à l'avenir il ne lui arrivera jamais, s'il a le malheur de com- mettre quoique faute, de la dissimuler.

2. COMMENT ON FAIT LE PAIN.

Aussitôt que les blés sont mûrs, les moissonneurs les coupent, puis on rentre les gerbes dans la grange. L'hiver, on bat le blé et on le nettoie. Dites comment se font ces opérations. On envoie le blé au moulin. Le meunier rapporte la farine et le son. Lorsqu'il s'agit de faire le pain, la ménagère prend la pâte obtenue, la divise en pains, et la laisse fermenter. Pendant ce temps, elle a chauffé le four. Lorsqu'il est chaud à point, elle enfourne. Au bout d'une heure environ, elle défourne. Le pain est fait.

3. LE TORRENT ET LA DIGUE (Fablc).

Longtemps un torrent avait dévasté la campagne. . . (ses ravages). On se décide à construire une digue*. Désormais, plus d'inondation. Alors le torrent apostrophe la digue (discours direct). Il reproche à celle-ci de le gêner sans profit, puisqu'il roule tranquillement. La digue répond (discours direct) que non seulement le torrent ne se met plus en fureur, mais même qu'il fertilise. Elle ajoute qu'elle est pour quelque chose dans cet lieureux cliangcment. L'événement prouva que la digue avait raison ; car l'hiver ayant emporté celle-ci, on vit le torrent ravager de nouveau la campagne. Tirez la morale.

4. UN NEVEU A SON ONCLE.

Un jeune homme qui vient de perdre son père écrit à son oncle pour le prier de venir assister au conseil de famille qui se tiendra le lundi suivant, à deux heures. Il lui demande d'arriver la veille pour qu'on puisse causer un pou. Il donne des nouvelles de sa mère, dont la santé est atteinte par le malheur qui vient de la frapper. Il parle de ses frères et de ses sœurs. 11 transmet à son oncle et à sa tante l'expression de son affection.

�� �