Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/91

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU VEIWE. 77

Il n'y a que les verbes exprimant une action qui peuvent avoir un comphuTient direct.

Le compl(hiient direct d'un verbe peut être un nom, un pronom, un infinitif, un adverbe de quantité, une proposition tout entière.

Complément indirect.

236. — En français, on appelle ordinairement complé- ment indirect d'un verbe la personne ou la chose qui com- plète le sens du verbe en y ajoutant une idée d'attribution, de cause ou d'af^ent, de point de départ ou d'oiMgine.

Le complément indirect se joint habituellement au verbe par une préposition.

Pour exprimer V attribution, on emploie les prépositions à, pour. Ex. ; J'écris une lettre à mes parents.

Pour exprimer un rapport de cause ou iVagent, on emploie de ou par. Ex. : Il est accablé de chagrin. Il a été blâmé par ses amis.

Pour exprimer le point de départ ou Vorigine, on emploie la préposition de. Ex, : Je viens de Rome.

Complément circonstanciel.

237. — On appelle complément sirconstanciel tout mot qui complète le sens d'un verbe en y ajoutant une détermination de lieu, de temps, de manière, de motif, de moyen, etc.

On indique le plus souvent la nature de ces différents rapports par des prépositions, mais quelquefois par simple juxtaposition.

Ex. : On a pris un lapin dans son terrier.

Il a plu cette nuit (pendant cette nuit).

DES MODIFICATIONS DU VERBE

238. — Le verbe peut subir cinq modifications : la per- sonne, le nombre, le temps, le mode et la voix.

Personne.

239. — On appelle personne la forme que prend le verbe pour indiquer le rôle que son sujet remplit dans le discours.

Il résulte de cette définition qu'il y a dans le verbe trois personnes, correspondant aux trois personnes du pronom personnel. On met le verbe à la première, à la seconde ou à la troisième personne, suivant que son sujet est lui-même de la preiniè'-e, de la seconde ou de la troisième personne.

�� �