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plète le sens de ce nom à l'aide d'une des prépositions de, à, en, pour, etc. Ex. : Le chant de l'alouette; un fauteuil à roulettes; ma confiance en vous; son amitié pour moi.
80. -^ Grammaire historique. Habituellement le substantif com- plément s"uriit au subslantil cdniplélé au moyen de la préposition de. Telle est la construction moderne.
L'ancienne était fort dilTérente : pour indiquer le rapport ôe pos- session entre deux noms, on mettait le nom possesseur ou complé- ment à la suite du nom possédé, sans placer entre eux aucune préposition. De là, appui-main, bain-marie, et une foule de noms de lieux, tels que : Bois-le-Comln^ Choisyle-Roi, Bourg-la-Reine, lirie-Comte-Robert, Chàteaii-Thierrij .
En français moderne, ces locutions équivalent ù appui de la main, hain de Marne, bois du comte. Clioisi/ du roi, qui appartient au roi. bourg de la reine. Brie du comte Robert, château de Thierry.
11 est resté dans le français moderne bien des expressions qui s'expliiiuent par ce qui précède, comme l'église Notre- Damf, la rue de la Ville-l'Évéque, la rue des Fossés-Monsieur-le- Prince, etc.
��NOMBRE DES SUBSTANTIFS INDETERMINES COMPLÉMENTS D'UN AUTRE SUBSTANTIF
81. — Un substantif ind^fermmé, servant de complément â un autre substantif par l'intermédiaire d'une préposition, peut se mettre au singulier ou au pluriel.
Il se met au singulier quand on le prend dans un sens collectif. Èx. ; Un nid de mousse (fait avec de la mousse).
Un lit de plume (fait avec de la plume). Ou lorsqu'il y a unité dans l'idée- Ex. : Un maître de chapelle.
Un fruit à noyau. Au contraire le nom indéterminé se met au pluriel quand on le prend dans un sens individuel. Ex. : Un panier de pommes.
Un paquet de plumes (à écrire), Ou lorsqu'il y a pluralité dans l'idée. Ex. : Une paire de souliers.
Un fruit à pépins. Sauf les cas où le sens s'impose naturellement à l'esprit, comme dans les exemples précédents, on peut mettre iiidif-
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