270 EXERCICES DE RÉDACTION.
15. LES OBJETS TROUVÉS (Dissertation).
Lorsque vous trouvez un objet, une somme d'argent, votre devoir est de les porter.... S'approprier un objet que l'on a trouvé c'est. .. . II faut être véritablement dépourvu de cœur pour garder uue chose dont la perte tait sans doute couler à d'autres bien des larmes. Peut-être votre trou- vaille était-elle le fruit du labeur de toute la semaine d'un ouvrier. Songez au.\ privations, aux angoisses de ce malheureux et des siens. Dépeignez ces angoisses, ces privations. Peut-f'tre était-ce un dépôt confié à un employé. Celui-ci n'cst-il pas en danger de perdre sa place? Ne peut-oti pas l'accuser.... C'est peut-être un précieux souvenir d'un parent qui
n'est plus. Quelle n'est pas alors l'affliction de celui qui Énumérez les
reproches qu'il peut se taire.
Kn outre, crovez-vous devenir plus riche en vous appropriant la chose d'autrui? N'oubliez pas le proverbe : bien vial acquis, etc. N'oubliez pas non plus cette maxime . ne faites pas aux autres, etc. Enfin pensez aux remords dont vous serez accablé.
16. SACHONS NOUS CONTENTER nE NOTRE POSITION (Lettre).
Franklin' écrivait un jour au docteur Priestloy* et lui racontait cet incident de sa jeunesse. J'étais une fois passager d un petit sloop qui des- cendait la Delaware; point de vent, marée basse. Nous fûmes obligés de jeter l'ancre. Chaleur otoutfante. Société ennu3'euse ou qui me paraissait telle. Jetant les veux sur la rive, je crois apercevoir une belle prairie au milieu do laquelle s'élevait un bel arbre dont le feuillage semolait pro- mettre.... Je demande à être débarqué, espérant.... le cajjiiaine accède à ma demande; mais au lieu d'une prairie verdoy'ante je trouve un marais
où Je parviens jusqu'à l'arbre, mais dans quel état! (il décrit cet état).
Je veux me mettre à lire. Essaim d'insectes qui Force m'est de battre
en retraite. Je regagne..., la chalouije me ramène à.... Là j'ai à soulfrir de nouveau do la chaleur ; de plus les passagers me prennent à partie : ils
me plaisantent sur J'en conclus qu'il ne faut pas chercher sans
cesse à
17. LE PORTE-BALLE ET LES SINGES (Narration).
Un marchand colporteur voyageait dans la Tunisie portant sur son dos une balle remplie de bonnets turcs. En traversant une forêt où régnait une chaleur étoutlanto, notre homme est pris de sommeil et va se coucher au pied d'un gros arbre après s'être préalablement couvert la tête d'un de ses bonnets. Peignez sa surprise et sa douleur au moment du réveil. Levant les yeu.K on l'air il voit sur les branches de l'arbre une centaine de singes tous coitTés du bonnet turc. II se croit ruiné. 11 montre le poing à la troupe. Les singes. ... Il fait des contorsions qui traduisent sa peine ; les singes. . . . Il pousse des cris furieux; les singes.... Le pauvre marchand se rassied accablé de désespoir. Il songe à sa petite fortune perdue, à sa femme, à
ses enfants qui aux railleries dont on l'accablera lorsqu'on saura....
Tout à coup, dans un accès de désespoir, il prend son bonnet et le jette dans la balle. Dites ce que font les singes. Peignez les transports de joie du colporteur.
18. LA MER (Dissertation).
Dites ce que c'est que la mer. Montrez-la tantùt calme et unie, tantôt couverte de vagues. Parlez du flux et du reflux. Nature des côtes; habi- tants do la mer; profit que l'homme tire de ces habitants. Expliquez le travail des pécheurs. La mer est le lien des nations. Elle favorise le com- merce entre les doux hémisphères. Elle met en contact les hommes dos différentes races. Décrivez les espèces do vaisseaux qui sillonnout l'Océan. Dangers que courent les navigateurs. Racontez un naufrage.
10. ENVIE ET REPENTIR (Lettre).
L'écolier Jules a commis une bien vilaine action : son maître lui a remis sous bande les conipcjsitions que les élèves viennent do l'aire en lui disant : « Vous porterez cori dans mon cabinet. » Jules a enlevé furtive- ment la bande et a parcouru la composition du seul élève dont il rcdouto la concurrence. Il a introduit dans cotte composition deux fautes afln do
�� �
