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DE LA COMPOSITION, 261

quand il n'est pas poussé trop loin. En revanche, elle de- mande un tact parlait. Elle prend tous les tons : il faut qu'elle soit respectueuse quand elle s'adresse à un supé- rieur; alTectueuse avec un parent, un ami; très polie tou- jours. Il n'y faut ni une trop grande brièveté, ni une pro- lixité fatigante.

A ces'jjrescriptions littéraires, nous ne croyons pas inu- tile d'ajouter quelques recommandations relatives à l'exé- cution matérielle d'une lettre.

680. — Forme de la lettre. On emploie, pour écrire une lettre, un papier dit papier à lettre. Une fois écrite, la lettre est pliée et insérée dans une enveloppe; puis on met l'adresse, on cachette et on affranchit.

L'adresse ou suscription doit mentionner le nom du desti- nataire, sa profession, sa résidence, le bureau de poste et le département.

S'il s'agit d'une ville de quelque importance, on ajoute le nom de la rue et le numéro de la maison.

681. — De l'en-téte. Toute lettre doit porter en tête le nom de la ville où l'on est et la date du jour où l'on écrit.

Au-dessous, en une ligne isolée, on mel Monsieur, Madame, Mon cher ami, Mon cher père, etc., suivant la personne à laquelle on s'adresse.

Si cette personne a un titre, on doit le mentionner : Mon- sieur le Maire, Monsieur le Préfet, etc.

Si la lettre est destinée à une société de commerce, on .écrit Messieurs : Messieurs Richard et G'°.

Le texte de la lettre commence à une certaine distance au-dessous de l'en-téte, et la première ligne est placée un peu en retrait.

Toute lettre doit avoir une marge, c'est-à-dire un espace blanc à la droite duquel on écrit.

Une lettre écrite tout d'une suite, sans alinéa, est d'un aspect désagi'éable : on doit mettre à la ligne toutes les fois qu'on passe d'un sujet à un autre.

682. — De la signature. La manière dont on termine une lettre n'est pas chose indifférente.

A une personne avec laquelle on est en relations d'amitié, on mettra : Bien à vous. — A vous de cœur. — Je vous serre cordialement la main, etc.

A une personne que l'on connaît peu ou que l'on ne con- naît pas : Agréez, M...., mes civilités empressées, mes salu- tations empressées.

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