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EMPLOI DES MODES ET DES TEMPS. 141

pour l'emploi des temps du subjonctif ne sont pas no» plus applicables. Ex. : Je ne crois pas que vous eussiez parlé de la sorte si vous en aviez prévu les conséquences.

Que REMPLAÇANT D'AUTRES CONJONCTIONS

401. — Que tient souvent la place d'une des conjonc- tions quand, depuis que, bien que, sans que, puisque, parce que, etc. déjà exprimée auparavant. Dans ce cas, que est suivi de l'indicatif ou du subjonctif, selon que la conjonc- tion dont il tient la place indique l'indicatif ou le subjonctif.

Ex. : Quand on est riche et qu'on est généreux, on compte beaucoup d'amis. {Que est mis ici pour quand, qui exige l'indicatif).

Je ne vous quitterai point que je n'aie obtenu satis- faction. {Que est mis pour sans que, qui exige le subjonctif.)

Bien qu'il soit jeune et qu'il soit bien portant, il ne veut pas travailler. {Que est mis ici pour bien que, qui exige le subjonctif).

402. — Que, tenant la place de si, est toujours suivi du subjonctif.

Ex. : Si votre ami était dans la peine et quil vint vous demander secours, que feriez-vous ?(0«'<7 vint est mis ici pour s'il venait).

EMPLOI DE L'INFINITIF

403. — Quand le verbe d'une proposition subordonnée commençant par que a le même sujet que la proposition principale, on peut mettre ce verbe à l'intinitif ; il en résulte ce que l'on appelle une proposition infinitive.

Ainsi au lieu de dire : Je crois que j'ai raison, on peut dire je crois avoir raison.

Ces mots avoir raison forment une proposition infinitive dont le sujet moi est sous-entendu : Je crois moî'avoir raison.

404. — Souvent l'infinitif remplace élégamment une pro- position subordonnée. Ainsi au lieu de dire :

Il ordonne que nous partions. On entendait les oiseaux qui chantaient. On dit plus élégamment avec l'infinitif : Il nous onlnnne de partir. On entendait les oiseaux chanter.

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