DU NOM or SUBSTANTIF.
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��17-18. Morceau littéraire.
LA MORT d'une JEUNE FILLE. Faire analyser logiquement le morcpau suivant.
Comme on voit sur la branche, au mois de may, la rose, 2 En sa prime* jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, i Quand l'aube* de ses pleurs au point du jour Tarrose;
La grâce dans sa feuille et l'amour se repose, 6 Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ;
Mais battue ou de pluie ou d'excessive ardeur* S Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose*.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté, 10 Quand le ciel et la terre honoroient ta beauté, La Parque* t'a tuée, et cendre tu reposes.
12 Pour obsèques* reçois mes larmes et mes pleurs.
Ce vase plein«de laict, ce panier plein de fleurs, 14 Afin que, vif et mort, Ion corps ne soit que roses.
Ronsard, xvi" siècle {Sonnet *).
��QltSTlOWAIIlE (les chiffres renvoient aux iiunii^ros des vers).
1 . Quelle est l'orthographe actuelle de may ?
2. Dans quelle espèce de mots faut-il ranger prime et quel est con équivalent actuel ?
4. Quentend-ou par l'aube ? — Que faut-il entendre par les pleurs de I aube?
5. Rétablissez Tordre grammatical du cinquième vers (voir :,iversion, p. 1 0). — Pourquoi l'auteur a-t-il écrit ^e rrpose au singulier? — Est-ce là une licence* poétique? — Que faut-il entendre au juste par une licence poétique ?
6. Que veut dire ici embaumant ? —
��Quelles sont les diverses significations de embaumer?
7. Que signifie excessive ardeur ?
8. Quelle est la signification de dé- close, et comment ce mot est-il formé?
9. Que signifie première et jeune nouveauté?
10. Quelle est l'orthographe actuelle de honoroient?
1 1 . Qu'cntend-on par la Parque ?
\ 2. Qu'est-ce que les obsèques ? — Ci- tez les diffi'rents complétcentsderco!'?.
13. Comment écrit-on aujourd'hui laict ?— Citez l'adjectif dans lequel on retrouve le c de laict.
Quels sont les principaux écrivains en prose et en vers du xvi" siècle(p. 222)?
��19. Exercice d'analyse.
Faites l'analyse logique puis grammaticale des vers qui suivent :
Au bonheur du prochain ne portons point envie ; Pour lui, pour ses succès, faisons plutôt des vœux; Et chassant loin do nous la bass'j jalousie, Tàchoni de mériter comme lui d'être heureux.
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