COURS LARIVE & FLEURY
Deuxième année de Grammaire
��TOLÉRANCES ORTHOGRAPHIQUES
Admises dans les Examens et Concours dépendant
da Ministère de l'Instruction publique (Arrêté du 26 février 1901).
et du Ministère de la Guerre (Circulaire du 15 mars 1901).
��Renvois
aux pages
de la 2« ii'init
de Gramm.
13 !Voiiis composés. — Les noms composés pourront toujours s'écrire sans trait clunion.
18 Pluriel des noms empruntés h d'autres langues. — • Lorsque ces mots sont tout à fait entrés dans la langue française, on tolérera que le pluriel soit formé suivant la règle générale. Ex. : des exéats comme des déficits.
19 Pluriel des noms propres. — On tolérera dans tous les cas que les noms propres précédés de l'article pluriel prennent la marque du pluriel : les Corneilles comme les Gracques; — des Virgiles (exemplaires) comme des Virgiles (éditions). Il en sera de même pour les noms propres de personnes désignant les œuvres de ces per- sonnes. Ex. : des Meissoniers.
21 Amour, orgue. — L'usage actuel donne à ces deux mots le genre masculin au singulier. Au pluriel, on tolérera indifféremment le genre masculin ou le genre féminin. Ex. : les r/randes orgues; — un des plus beaux orgues; — de folles amours, des amours tardifs.
21 Gens. — On tolérera, dans toutes les constructions, l'accord de l'adjectif au féminin avec le mot gens. Ex. :
j instruits ou instruites par l' expérience , les vieilles gens I sont soupçonneux ou soupçonneuses.
22 I Aigle. — L'usage actuel donne à ce substantif le genre
- masculin, sauf dans le cas où il dé.signe des enseignes.
Ex. : les aigles romaines.
22 H^mne. — On tolérera les deux genres aussi bien
Êour les chants nationaux que pour les chants religieux. X. : un bel hymne ou une belle hymne.
23 Pâques. — On tolérera l'emploi de ce mot au féminin aussi bien pour désigner une date que la fête religieuse.
- Ex. : ^ Pâques prochain ou à Pâques prochaines.
24 1 Orge. — On tolérera l'emploi du mot orge au féminin sans exception : orge carrée, orge mondée, orge perlée.
25 Pluriel ou singulier des substantifs. — Dans toutes les constructions où le sens permet de comprendre le substantif complément aussi bien au singuher qu'au
êluriel, on tolérera l'emploi de l'un ou l'autre nombre. X. : des habits de femme ou de femmes ; — des confitures
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