Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 2.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

48 RECAPITULATION DE L ADJECTIF QUALIFICATIF.

V{ho)i7ïêle) et (laborieux) famille, quand ou s'aperçut- de ces ., [odieux) et [o'imifiel) mutilations. Sa peine fut d'autant plus [vif] qu'à cette époque on ignorait encore la pratique aussi [ingénieux] , que [fécond) de la taille des arbres. Mais, ô prodige 1 cette même î année l'espalier produisit de bien plus [beau] raisins et en plus \ (grand) quantité que les années [antérieur]. Cet événement inspira 1 au jardinier V[lieureu.r) idée de tailler désormais sa vigne.

Ainsi le mal que cherchent à nous faire nos ennemis tourne souvent à notre avantage et les couvre de confusion.

Exercice délocution. — Racontez l'anecdote qui précède.

110. IL FAUT SA\OIR MODERER SES DÉSIRS. " 1

Pendant une [beau) matinée de printemps, la (petit) Marguerite étant allée se promener le long des haies, se mit à cueillir des fleurs dont elle voulait composer un bouquet. Au pied même de la \ haie, la (jeune) fille aperçut des violettes si [nombreux), si [joli), si ( (odorant), qu'enchantée de cette trouvaille (iiiattendu), elle se dis- ' posa à les cueillir. |

Comme elle s'approchait toute (radieux), une [vieux) paysanne j s'écria: « Éloigne-toi, ma (c/«e?')fille, de cette haie [dangereux); des ; v\])èrei[77ial faisant) et [ve}iimeîix] enontisLit leur retraite. » Margue- j rite, naturellement ( timide) et (craintif), recula d'abord épouvantée ; ! mais le désir d'avoir de [Joli) fleurs l'emporta bientôt. « 11 me faut • encore, se dit-elle, ces (beau) violettes que j'aperçois là-bas. » Déjà ; la [malheureux) (petit) fille se baisse pour mettre la main sur son trésor; mais soudain une [hideux] \ipère s'élance sur elle, s'enroule autour de son bras et lui fait une (cruel) morsure.

Auxcris(/ior?-/éZe) poussés par l'enfant, la (6on) femme vachercher du secours. Quand le médecin arrive, il trouve la (joflHDî-e) Margue- rite, tout à l'heure si [charmant) et si (gai), déjà [froid) et [immo- bile) comme un cadavre. Heureusement il peut lui administrer des médicaments* énergiques qui la rappellent bientôt à la vie. Mais quelle [sévère) et (cruel) leçon elle a reçue, et comme elle se promet bien de n'oublier jamais que l'on doit se modérer dans ses désirs, même les plus [simple] et les plus [inoffensif) en apparence I

Exercice d'èlocution. — Racontez l'anecdote qui précède. ]

m.— NE BUVEZ JAMAIS D'EAU FROIDE QUAND VOUS ÊTES EN SUEUR. !

Par une (chaud) journée d'été, le (petit) Guillaume était parti pour la campagne. 11 avait marché si vite que ses joues étaient (brûlant) et qa une soif (ardent) le dévorait. Le malheur voulut \ qu'il arrivât bientôt sous un épais bouquet de chênes [gigantesque), j Là se trouvait une source (clair), [brillant) comme un filet d'argent, ; mais si (frais) qu'on l'eut crue (glacé). U(imprudent) enfant se ' précipite sur cette eau et en boit à (long) traits, mais bientôt il tombe sans connaissance.

�� �