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OnTHOGRAPBE DES VtRBES. ill

simp.) <a bonne qui \\appeler, imp. de rind.)i grands cris. Peu s'en fallut qu'an premier moment il ne s' {enfuir, imp. du suhj.) dans la foret; mais la vue de cette pauvre fille, qui {pleurer, imp. de Tind.) en le {rejoindre, part, prés.), le retint presque aus- sitôt. Il se {diriger, pas. sinip.) vers l'endroit où elle se {trouver, imp. de l'ind.) et se mit aussi à pleurer.

Lorsqu'il lui {avouer, pas. ant.) le sujet de ses peines, elle {com- mencer, pas. simp.) par le rassurer, puis elle lui (re/racer, pas. simp.) l'inquiétude de sonpéreet de sa mère. Elle lui'/'aro?j/ej-, pas. simp.) qu'ils (/•ess-en^i/-. pl.-q.-parf. de l'ind.) le plus vif chagrin de ne pas le voir revenir; qu'ensuite elle s'était enquise dans le voisinage, à des gens de la ville, puis à des gens de la campagne, qui, de proche en proche, lui {indiquer, pl.-q.-parf. de l'ind. j quel che- min il avait suivi.

En {parler, part, prés.) ainsi, elle lui {prodiguer, im|i. de l'ind.) tant de caresses que sa vocation {aller, pas. simp.) bien vite en (s^i/faiblir, part, prés.) et qu'il {fi7}tr, pas. simp.) par se décider quoique avec peine, à renoncer à son e.mitage.

Exercice d'èlocution. — Racontez l'anecdote qui précède.

228. LES CONSÉQUENCES DE L'IVROGNERIE. Mettez au pluriel le morceau suivant. Ecrivez : Les bons ouvriers qui veulent, etc..

Le bon ouvrier qui veut augmenter ses ressources songe d'abord au bien-être de ceux qu'il aime ; il met de l'argent en réserve pour la maladie, pour la vieillesse. Les habitudes de dissipation et l'ivro- gnerie sonttellesdans plusieursvilles de fabrique, et elles entraînent une telle misère, que l'ouvrier est absolument incapable de songer à l'avenir. Le jour de paye, on lui donne en bloc l'argent de sa semaine ou de sa quinzaine. Il n'attend pas même le lendemain ; si c'est un sameâi, il se jette le soir, dans les cabarets, il y reste le dimanche, quelquefois encore le lundi. L'argent s'épuise vite. Bien- tôt il ne reste plus que les deux tiers ou la moitié du salaire si péniblement gagné. 11 faudra manger pourtant. Que deviendra la femme pendant la quinzaine qui va suivre? Elle est là, à la porte, toute pâle et gémissante, songeant au propriétaire qui menace, aux enfants qui ont faim. Vers le soir, on voit stationner devant les cabarets des troupeaux de ces malheureuses qui essayent de saisir leur mari, si elles peuvent l'entrevoir, ou qui attendent l'ivrogne pour le soutenir, quand le cabaretier le chassera et qu'un invin- cible besoin de sommeil le ramènera chez lui.

Jules Simon, L'Ouvrière (Hachette).

229. Exercice théorique.

1. Citez les adjectifs démonstratifs. — 2. Citez les adjectifs pas ■ se.^sifs. -^ 3. Citez les adjectifs indéfinis. — 4. Qu'est-ce qu'un pronom ? — 5. Combien y a-t-il de personnes et quelles sont-elles .'

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