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QAM; du point D comme centre, avec DB pour rayon, décrivez l'arc PBN du point 0 comme centre, avec le rayon OM, égal à deux fois AE, décrivez l'arc MN. Du point C comme centre, avec le rayon CQ, égal à deux fois AE, décrivez l'arc QP. On voit que l'ovale est formé de quatre arcs de cercle qui se rac- cordent entre eux. Deux de ces arcs ont leur rayon double de ceux des deux autres. La moitié supérieure de l'ovale AMNB est quel- quefois prise comme proftl de ce que l'on appelle un cintre surbaissé. Il Machine à tordre la soie. EN OVALE, loc. adv. En forme de la courbe appelée'ovale, en forme d'oeuf. Il Ovale de Cassini, variété de la lem- niscate. (V. Lemniscate.) Gr. Certains auteurs ont donné à ovale le genre féminin. Dôr. Oualaire. Même famille que Ove, œuf, ovaire, ovule, etc.

  • OVAItIEN, IENNE (ovaire), adj. Qui a

rapport à l'ovaire, qui lui appartient Cavité ovarienne. Ligament ovarien. OVARIOTOMIE (ovaire + g. to|H], sec- tion), s/1. Opération chirurgicalequi consiste à enlever un ovaire malade On pratique l'ovariotoinie dans le cas de kyste de l'o- vaire.

  • OVAIUQUE (ovaire),

aa rapport, qui appartient à l'ovaire Fonctions ovariques.

  • OVARISME (ovaire), sna. Système d'a-

près lequel tous les animaux proviennent d'un œuf. (Physiologie.)

  • OVARITE (du 1. ouarium, ovaire + stx.

médical ite. indiquant inftammation), sf. In- Hammation d'un ovaire ou des ovaires. OVAS ou IIOVAS,peuple de Madagascar, de race malaise. Capit. Tananarive. (V. /lovas et Madagascar.) OVATE (x) svx. Eubage Chez les Gau- lois les ovates étaient chargés de la partie extérieure du culte. OVATION (1. ovationem de ovis, brebis), sf. Honneur accordé à un général romain pour un succès non décisif; ce général cou- ronné de myrte ou de lauriers se rendait à cheval au Capitole et y immolaitune brebis. Il Honneur qu'on rend à quelqu'un en lui faisant cortège, en l'acclamant, en le por- tant à bras, etc. Des ovations populaires. OVE (1. ovum, œuf), sm. Ornement d'ar- chitecture qui a la forme d'un œuf, et que l'on sculpte sur une moulure ronde il est l'ornement habituel de la moulure appelée guart de rond. Les oves sont d'ordinaire réunis les uns à la suite des autres suivant une ligne droite. Ils sont souvent entourés de nervures ou enveloppés de feuillages et séparés les uns des autres par des fers de flèche nommés dards. Les oves figuraient fréquemment dans les monuments de l'ar- OVES (OD) (POMPÉl) chitecture grecque et romaine, et on conti- nua de les employer à l'époque romane jus- qu'au xc siècle, mais en leur donnant un méplat qu'ils n'avaient point dans l'antiquité. Délaissés tant que fleurit l'architecture ogi- vale, ils furent de nouveau employés à partir de la Renaissance. On nomme oves fleuron- nés ceux qui sont encadrés de feuillages. On trace le contour de l'ove de la manière sui- vante Soit AB la droite sur laquelle' on veut construire l'ove. Menez à cette droite une perpendiculaire qui passe par son mi- lieu O, et portez sur cette perpendiculaire la longueur OC égale à AO. Tracez les droites ACD, BCE. Du point 0, comme centre, avec AO pour rayon, décrivez la demi-cir- conférence AMB qui formera la partie su- périeure de l'ove; du point B comme centre, avec BA pour rayon, décrivez l'arc AD qui se termine au point où il rencontre la droite BC; du point A comme centre, avec AB pour rayon, décri- vez l'arc BE qui se termine au point où' il rencontrela droiteAC. Du point C comme centre,-avec CD pour rayon, décrivez l'arc DE qui ferme le con- tour de l'ove. Dér. Ovale, ovaire, etc. Même famille que Œuf, etc.

  • OVÉ, ÉE (ove),

adj. Qui a la forme d'un ceuf l'ruit ové. OVERBECK (Bonaventure VAN) 1706), peintre et graveur hollandais qui a laissé une riche collection de dessins sur l'Italie, et un ouvrage intitulé Reliquise an- tiqune tirbis Romœ. OVER-YSSEL, 3345 kilomètres carrés, 28S809 hab., province boisée et marécageuse des Pays-Bas, traversée par l'Yssel, la Regge, etc. Nombreux bestiaux commerce de toiles et de lainages Ch.- l. Zwoll. Sous le premier Empire, elle forma le dé- partement des Bouches-de-1'Yssel. OVIDE (Publius Ovidius NASO), 43 av. J.-C.-18 ap. J.-C.), poète romain, auteur des Métamorphoses, de l'Art d'aimer, des Hé- roïdes, des Fastes, des Trisles, des l'on- tiques, etc. Mort en exil à Tomes, près des bouches du Danube. Le motif de cet exil est resté une énigme. OVIDÉS (du 1. ovis, brebis + g. eTSoç, forme), smpl. Groupe de mammifères rumi- nants dont les types principaux sont les moutons et les chèvres. Au sing. Un ovidé, un animal quelconque du groupe des Ovidés. OVIDUCTE (1. ovum, œuf + ducere, supin duclum, conduire), sm. Conduit par lequel les femelles des animaux ovipares évacuent les œufs contenus dans l'ovaire. OVIÉDO, hab., ville du N. de l'Es- pagne, capitale des Asturies, ch.- l. de la province du même nom, dans une vallée dont l'eau se verse dans le Nalon; chemin de fer de Gijon à Léon et Madrid. Évéché; université. Oviédo jouit d'un des climats les plus salubres de l'Espagne. Eaux thermales. La province d'Oviédo, kilomètres et ÎJ91U07 hab., est couverte de montagnes et arrosée par le Nalon et la Navia. Houille. Blé et mais. Fonderies de cuivre et de fer. Le royaume d'Oviédo, fondé au Ville siè- cle par les successeurs de Pelage, devint au xc siècle le royaume des Asturies.

  • OV1FORME (1. ovum, œuf + forme),

adj. S g. Qui a la forme d'un oeuf Fruit oviforme. OVINE (du 1. ovis, brebis), adj. f. Qui ap- partient au genre brebis Les races ovines. (V. Mouton.) Gr. Même famille Ovation, ouaille, ovidé. OVIPARE (1. ovum, œuf + parere, en- fanter), adj. 2 q. et jdi. Se dit des animaux qui pondent des œufs (poissons, reptiles, oiseaux) Animal ovipare, celui qui nait par l'éclosion d'un œuf en dehors du corps de la femelle Les ovipares sont les opposés des vivipares.

  • OVISAC (1. ovum, œuf + sac), sm. Vé-

sicule ovarienne, sorte de petit sac conte- nant un ovule. OVO (AB). (V. Ab ovo.) OVOÏDE (I. ovum, œuf + g. eiôo;, forme), adj. 3 g. Qui a la forme d'un oeuf La pomme de pin est ovoïde. OVOVIVIPARE (1. ovum, œuf + vivi- pare), adj. S g et sm. Se dit d'un animal ovipare dont les œufs éclosent avant la ponte comme chez les vivipares La vipère est ovovivipare.

  • OVULAIRE (ovule), adj. 2 g Qui ap-

partient, qui a rapport à l'ovule Enveloppe ovulaire. OVULATION (ovule), sr. Chute de l'ovule arrivé à maturité hors de l'ovaire et de l'o- visac. OVULE (dm. du 1. ovum, œuf), sm. Nom par lequel on désigne, chez les animaux, la OVE cellule femelle qui/après la fécondation, de- vient un œuf qui se développera en un nou- vel être. Chaque ovule est contenu dans un ovisac faisant partie de la couche extérieure d'un ovaire. Cet ovule est enveloppé d'une membrane hyaline appelée membrane vitel- line ou zone pellucide. On croit que cette membrane est parcourue perpendiculaire- ment à son épaisseur de fins canalicules par lesquels s'introduisent les cellules mâles ou spermatozoaires. En dedans de la membrane vitelline se trouve le protoplasma de l'ovule, substancegranuleuse et visqueuse,de couleur blanche et à laquelle on donne le nom de vi- telliis blanc ou vilellus formateur. Dans l'in- térieur de ce vitellus, il existe un noyau ré- gulièrement sphérique et d'aspect hyalin, désigné sous le nom de vésicule germinalive. Enfin, ce noyau contient lui-même un plus petit noyau ou nucléole qui est la tache ger- minative. Quand l'ovule, parvenu dans le pa- villon de la trompe, se trouve en contact avec les spermatozoaires, ceux-ci pénètrent à travers la membrane enveloppante dans le vitellus blanc, et, dès lors, il y a fécondation l'ovule subit une métamorphose qui le transforme en oeuf: la vésicule germinative disparaît, et bientôt il se forme une espèce de nouveau noyau qui est la cicalricule. (V. OEuf.) L'œuf des mammifères fécondé ne se compose point d'autres substances que du protoplasma primitif et de cette tache claire et de forme sphérique qui est la cicat.ricule, et constitue un nouveau. noyau; mais chez les oiseaux et chez les reptiles l'œuf fécondé dans le trajet qu'il parcourt pour se détacher du corps de la mère, s'annexe diverses par- ties qui sont ou des provisions nutritives ou des membranesprotectrices.(V. DEuf.) Enbo- tanique, on appelle ovule toute jeune graine dont l'organisation n'est pas encore ache- vée, ou, plus rigoureusement, toute graine qui n'a pas encore été fécondée.En un mot, 1 ovule est la graine avant et pendant la flo- raison. L'ovule a généralement une forme arrondie, un cordon plus ou moins long appelé funicule l'attache au placenta dans l'intérieur de l'ovaire. L'ovule, lorsqu'il commence à devenir visible, est constitué par un petit mamelon celluleux et de forme ovoïde nommé le nucelle. Le sommet de ce nucelle en est l'extrémité la plus pointue. A sa base, plus arrondie et comparable au gros bout d'un œuf, apparaît bientôt un bourre- let circulaire qui s'élève progressivement vers le sommet du nucelle, grandit en même temps que lui, et l'enveloppe à peu près com- plètement, sauf vers le sommet, où il reste une petite ouverture appelée l'endosiome. Cette enveloppe primitive du nucelle a reçu la dénomination de secondine, parce quc, quand on ouvre un ovule, on la rencontre au-dessous d'une enveloppe plus extérieure mais qui se forme après elle et de la même manière. Cette. enveloppe extérieure est dite la primine, et elle laisse également, au som- met de l'ovaire, un petit orifice libre, Vexos- lome. L'exostome se superpose à peu près verticalementà l'endostome, et leur réunion constitue une petite cavité cylindrique ou évasée en godet dans laquelle s'engage la pointe du nucelle. Cette petite cavité est dé- signée sous le nom de mzcropyle. Le point oùlaprimine,enveloppeextérieure de l'ovule, tient au funicule s'appelle le hile. Le funi- cule perce en cet endroit la primine, rampe entre les deux enveloppes, et va finalement s'attacher au nucelle en un point nommé la chalaze. La portion du funicule comprise entre le hile et la chalaze a reçu le nom de raphé. Un relief plus ou moins saillant que dessine cette portion à la surface extérieure de l'ovule permet d'en reconnaître le trajet. Dans un ovule normalement développé et, par conséquent, sensiblement rectiligne le hile est à la base du nucelle et le microp,·le au sommet. Une droite tirée du hile au mi- cropyle est à peu près verticale. La chalaze se trouve sur cette verticale immédiatement au-dessus du hile dont elle n'est séparée que par. un petit intervalle. Un ovule qui présente cette disposition est dit orthotrope; par exemple, l'ovule de l'ortie est orthotrope. Souvent l'ovule, à mesure qu'il se développe, se plie pour ainsi dire en deux, se renverse