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  • NARGHILEH ou NARGUILÉ (mot per-

san), sm. Pipe à long tuyau des Orientaux Fumerun -narghileh. Le narghileh se com- pose d'un récipient dont la partie in- férieure est rem- plie d'eau parfu- mée la partie su- périeure ou le fourneau se charge d'un tabac spécial, NARGHILEH très sec, non haché et très odorant. La fumée passe à travers l'eau avant d'à. -ri ver à la bouche du fumeur au moyen d'un tuyau de maroquin terminé par un bout NARGUE,svf. de narquer. Action d'ex- primer son dedain, son mépris I Faire nargue, braver avec mépris NARGUER (bl. naricare' de na- NARINE (vx fr. narille du bl. naricula- "ZT DaT10)' V- Chacune des deux cavités du nez; chacune des ailes du nez. Il En terme de vétérinaire, fausse narine, es- pèce de cul-de-sac formé chez les chevaux par la pcau amincie à l'entrée de la narine ma^.arienaSaleetIebiSeai'tluPetit-- NARQUOIS, OISE (vx fr. narquois de gue Sourire narquois: 8. Rusé, qui se plaît Ù se moquer des autres, à les trom- per C'est un nnr?uois- Dy. Narquoise- tnarqrcoise + sfx. ment), adv D'une manière narquoise Sou- rire narquoisement NARRATEUR, TRICE (1. narratorem) s. Celui, celle qui fait un récit, une narra- tion Un admirable narrateur NARRATIF, IVE (I. narralivum), adj Qui raconte, expose par le détail: Mémoire S%A!a$ appartient à la narration NARRATION (1. narrationem) Récit historique, oratoire ou poétique Une nar- ration éloquente. Il Simple récit fait en con- versat.on Poursuioez Votre narration. Il Partie d'un discours dans laquelle l'orateur expose les faits En rhétorique, la narration précède la confirmation. Récit qu'on donne aux écoliers comme devoir de style Une narration française. NARRÉ, spm. de narrer. Récit Faire le narré d'une aventure tion, le récit d'un événement Narrer une histoire. Narrer agréablement D6r havre, narration, narrateur, narratif, nar- rative. Comp. Inénarrable XARSËS (472-568), général de l'empire d'Orient sous Justinien I» et 'Justin II. II chassa les Ostrogoths de l'Italie, qu'il gou- verna, sous le titre d'exarque, Disgracie il

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NARTHEX (g. vâpOr,?, boîte), sm. Dans la basilique romaine primitive, portique qui précédait la nef de l'église et formait le fond de l'atrium. Dans les premiers siècles, le narthex était destiné à contenir les catéchu- mènes, les énergumènes et les pénitents au- diteurs, cest-à -dire tous ceux auxquels il était permis d'assister au service divin en dehors du temple. Pcndant le moyen âge, le mot narlhex ne fut point usité; mais de nos jours on attribue le nom de narthex aux porches fermés de certaines églises comme les porches de Cluny, de Vézelay, de Tour- nus, etc. Narthex doit' donc ètre considéré aujourd lim comme étant purement et sim- plement un synonyme de porche. (V. ce mot.) NARVA, 5000 hab., ville et port de la Russie d'Europe, dans le gouvernement dc Saint-Pétersbourg, sur la Narva, sur le golfe de Finlande. Victoire de Charles XII sur Pierre le Grand en 1700. NARVAEZ ;(Don,Manoei- Ramox Maria) (1800-1868), duc de Valence, général et homme d'État espagnol. Après la mort de Ferdinand VII, il prit part à la campagne contre les carlistes dans les provinces bas- ques, défit le partisan Gomez (1836), fut en- voyé par Séville aux Cortès (1837), pacifia la Manche, qu'il déharrassa des bandes car- listes qui la dévastaient (1838), et dut se ré- iugier en France aprés la répression du pronunciamento de Séville contre le régent Espartero (1838). En il débarqua en Jispagne au miheu d'un soulèvement géné- rail s empara de Madrid, prit le minïslère de la guerre qu'il garda jusqu'en 1846, puis lut un instant ambassadeur à Paris. De nou- veau président du conseil (1847), il se retira en 1851, reprit la direction des affaires en 1bo6, fut renversé en 1857, rappelé en 1864 et en 18ti6, et conserva le pouvoir jusqu'à sa mort. Pendant toute son administration, il s'efforca d'étouffer les tendances libérales, et son despotisme fut une des causes de la chute de la reine Isabelle II. NARVAL, (al]. nar, nez + wall, baleine), sm. rjrand mammifère marin de l'ordre des Ceta^ et de la famille des Dauphins, qui est le monodon monoccros des naturalistes. Il habite les mers glaciales du N., particu- lièrement les côtes du Groënland et du Spztzberg. Le narval, qui nage dans la mer en troupes de trente à quarante individus et qui se nourrit de poissons, de céphalopodes et d'holothuries, est un animal d'environ mètres de longueur, dont les formes géné- rales rappellent celles du marsouin. Il a le corps d un blanc jaunâtre et marbré de nombreuses taches brunes. Chez lui point de nageoires dorsales, et les nageoires pec- torales sont courtes et pointues. La queue est assez longue, et la nageoire caudale, très grande, est profondément bilobée. Le nar- NARVAL dentition il n'a point de dents à la mâ- choire inférieure, et dans la supérieure ne Lerment que deux canines droites placées dans des alvéoles profondes de l'os maxT laire. Chez les femelles ces canines restent pendant toute la vie renfermées dans les alvéoles; mais chez les mâles, au contraire, une seule de ces canines se développe dW manière démesurée et peut atteindre la Joli- dueur de 3 mètres. Elle est droite, pointue et tournée en spirale. Ce n'est point une arme d'attaque, mais un instrument dont l'animal se sert pour détacher du fond de la mer les coquillages dont il se nourrit. Cette défense, i laquelle on "«ridait au- t.elois des propriétés médicales merveil- leuses, et que l'on payait des sommes toiles, était considérée comme l'antidote infaillible de tout poison. Le roi de France Charles IX ne manquait jamais d'en tremper un mor- Toiïl dans sa coupe. C'est l'existence de cette grande canine qui a donné lieu aux fables de la licorne ou unicorne, dont l'image fantastique figure encore dans les armes d Angleterre. La chair du narval est recou- verte d une épaisse couche de graisse. Les Islandais nQ la mangent point par s une ml tion mais les Groanlandais Fa regardent val se distin- gue de tous les autres cétacés comme excellente. On prétend que l'huile du narval est préférable à celle delà baleiné NASAL, ALE (1. nasalis vasvs, nez) ad, Qui appartient au nez Fosses nasales, II Modifie par le nez Voyelles nasales an NASAL D'UN CASQUE om, en, enz7 in, im, ain, ein, on, om, un, um, eun, oin. Sf. Unenasale,une voyelle nasale; chacune des consonnes n, gn, m. Le nasal, sm. La partie supérieure du mézail ou ensemble des pièces mobiles d'un casque qui protégeait le visage la par- tie inférieure. se nommait ventait. Le na- sal glissait dans une cou- lisse où il pou- vait se relever et s'abaisser. Il f,,t surtout en usage au xve siècle et au xvi« ï)é' Sasalement, nasaliser, nasalisation, nasa- lité; nasiller, etc. Même famille Ne:, etc. NASAI.ement (nasale six. ment nalaÛZir^rT^ NASALISATION[nasaliser), sf. Action de donner à une voyelle un son nasal en faisant suivre cette voyelle de la consonne Il ou de ng. Ex. Soin, POING. La nasalisa- tion donne à la sy·llabe à laquelle la co, sonne nasale est ajoutée un son en quelque (nasal), vl. Donner un sen nasal à Nasaliser une voyelle NASALITÉ (nasal), sI: Qualité d'une voyelle ou d'une consonne nasale La misa- lité dune voyelle. NASARD (du 1. nasum, nez,) adj. m. Pro- noncé du nez: Prendre en lisant union nasard. Sm. Un des jeux de l'orgue dont . les sons sont très agréables, malgré sa dé- nomination Le nasard est l'un des élé- ments les plus précieux de l'orque niïr Nasarde, nasarder. NASARDE(du 1. nasum, nez), sf. Chique- naude sur le nez Recevoir des nasardes Fig. Donner une nasarcle Ii quelqu'un, s'en NASARDER (nasarde) vt. Donner des nasardes a quelqu'un.- Fig. Se moquer de. NASBINALS 1387 hab. Ch. -l. de c, arp. de Marvejols (Lozère), près d'uu petit af- fluent du Bès. Fabrication de serges et de NASEAU (vx fr. nasel du 1. nase/lvm, petit nez), sm. Chacune des deux ouvertures du nez des animaux principalement en parlant du cheval est des grands herbi- vores De larges naseau.'1. Fig. Fendeur de naseaux, bravache, fanfaron. Chez les solipèdes, les naseaux sont l'unique passage par lequel l'air peut pénétrer dans les pou- mons et en sortir. On recherche dans le cheval cles naseaux bien larges et bien ou- verts, tapissés d'une muqucuse d'un rose vif, sans ulcération ni cicatrices. Dans l'état NASEAU D'UN CHEVAL de santé, il ne s'écoule par les naseaux que quelques gouttcs d'un venant du canal lacrymal, et une petite quantité de mucus glaireux e incolore (frand cet écoulement devient abondant et que le liquide change de nature, il y a lieu de soupçonner un état pathologique des bron- NÂsrRv trachée ou des cavités nasales. comté de Northamp ton, sur le No» "tl'Avon. le 14 juin 1645. Cette bataille pnrta un coup funeste aux afTaires du roi Pd'Ang eterr? dont les papiers tombèrent aux mains de