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pent naja est extrêmement dangereuse et son vemn est encore plus actif que celui du crotale. 2° Le naja luije ou coluber hcije de Linné, l'haje ou aspic de Cléopâtre et des anciens, qui habite l'Egypte, et dont la morsure cause presque instantanément la mort. Ce serpent est long d'en- viron Om,65; le dessus de son corps est d'une couleur verdâtre, par- semée de taches bru- nes, Il porte sur le de- vant de l'abdomen plus de 200 plaques transver- sales, et le dessous de la q ueue est garni d'une cen- taine de demi-plaques.Le cou est extensible comme celui du naja de l'Inde. Les bateleurs du Caire montrent l'aspic comme un objet de curiosité. On assure qu'ils ont le secret de plonger l'animal dans une sorte de catalepsie qui le force à se tenir de. bout en lui pressant la nuque d'une certaine fa- çon. Les anciens Égyp- tiens vénéraient l'as- pic et le considéraient comme l'emblème de la divinité protectrice du monde. NAJAC,2029hab.Ch. -I. de c., arr. de Villefranche (AveyronVsurl'Aveyron: ch. de fer d'Orl. Fabriques de toiles; papete- ries. Mine de cuivre. NAJAC (Emile de), né en auteur dramatique français. Il a donné au théâtre, le plus souvent en collaboration, un assez, grand nombre de pièces. Gaule celtique, au N. de la Loire. Il avait pour capitale Condivic- num ou Namnetes, aujourd'hui Nanles, et occupait le territoire qui forme actuellement le dépar- tement de la Loire-Inférieure. NAMUR, en flam. NAEMEN, 27 541 hab., ville de Belgique, au confluent de la Sambre et de la Meuse; chemin de fer sur Paris, Liège et Cologne. Évéché, CI, '-1 de la province de même nom. Houille, coutellerie et fabrication d'armes. La province de Na- mur a 3660 kilom. carrés et 333761 hab. NANAN, sm. Mot enfantin qui a le sens de friandises, sucre- ries Ne pleure plus, tu auras au nanan. NANA-SAHIB (Diiondoopunt- Nanajec) (vers 1820-1859), l'un des chef des cipayes révoltés con- tre la domination anglaise en 1857. Issu d'une famille de princes mahrattes et fils adoptif du der- nier vice-roi de Pouna, il hérita de la fortune considérable de son père adoptif, mais fut dépouillé de tout pouvoir politique. Il pa- rut accepter la situation qui lui était faite et se ranger aux mœurs et coutumes européennes quand, en juin 1857, il apparut tout à coup au milieu des cipayes de la divisionde Cawnpourqui l'accla- mèrent comme leur chef. Il par- vint i se rendre maître de Cawn- pour, où il fit massacrer tous les Anglais qui s'y trouvaient avec les femmes et les enfauts, et se dis- tingua plutôt par sa cruauté que par ses talents militaires. Battu par le général Havelock, il se retira d'abord dans 1 Aoude, d'où il fut chassé par sir Colin puis dans le Népaul en 1859. A partir de cette époque, Nana-Sahib ne laisse plus de traces, et l'on ne sait ce qu'il est devenu. NANCY, 79038 hab. Préf. f. (Meurthe-et- Moselle), sur la rive gauche de la Meurthe et sur le canal de la Marne au Rhin ch. de fer de l'E., il 353 kilom. de Paris. Évéché cours d'appel; facultés de droit, des lettres et des sciences; faculté de médecine école NANCY GRILLES DE LA PLACE STANISLAS de pharmacie, école forestière. Forts; suc- cursate de la Banque de France. Filatures et tissages de coton fabriques de chapeaux de draps et de Reurs artificielles; brocle- ries, ganterie. Commerce de vins, cuirs, NANDOU D'AMÉRIQUE RIIEA AMER1CANA laines. Ancienne capitale du duché de Lor- raine. Charles le Témérairc s'en emlara en 1475 et vint périr sous ses murs le 5 janvier 1477. Elle fut prise par Louis XIII (1633) et par Louis XIV (1660), et elle doit à Sta- nislas, beau-père de Louis XV, ses princi- paux embelhssements. En elle fut réunie a la France avec les duchés de Lor- raine et de Bar. Dès le début de la guerre franco-allemande de Nancy fut oc- cupée par les Prussiens.

  • NANDU ou «NANDOU (quichua iiandu,

nom de cet animal au Pérou), sm. Genre d'oi- seaux de l'ordre des grande analogie avec les autruches proprement di- tes. Les nandous ne diffè- rent de celles-ci que par la taille, qui est de moitié plus petites, et par le nom- bre des doigts qui termi- nent les pieds. En effet, tandis que chez les autru- ches il n'existe que deux doigts dirigés en avant, chez les nandous il y en a toujours trois. Le nan- dou {rhea amerkana) ha- bite les pampas de l'Amé- riqueméridionale,les val- lées les plus fraîches du Brésil, du Chili, du Pérou, ainsi que la Patagonie. Il erre incessamment par troupes d'une trentaine d'individus au milieu de ces immenses plaines, mélé aux troupeaux de bœufs, de chevaux et de moutons. Les nandous vi- vent de graineset de four- rage. Leur course étant aussi rapide que celle de l'autruche, il est dil'ficile de les approcher, et c'est à peine si un cavalier lancé au galop peut en suivre les traces. En outre, en effec- tuant subitement un crochet, le nandou, près d'être atteint, parvient souvent à s'échapper des maius du chasseur qui croyait le tenir. Les cours d'eau ne sont point un obstacle à la fuite des nandous, car ceux-ci sont d'ex- cellents nageurs, et ils traversent en un clin d'œil les rivières les plus rapides. Les femelles des nandous pondent vers le mois do . juillet, dans un trou qu'elles ont pratiqué à la surface du sol, 3 œufs d'un blanc jaunâtre, ayant la même grosseur aux deux bouts et environ de diamètre. Comme plusieurs femelles vien- nent pondre successivementdans le même nid, il n'est pas rare de rencontrer de ces creux dans les- quels se trouvent déposés dc 60 à 70 œufs. Les jeunes nandous peu- vent être aisément domestiqués; ils deviennent très familiers, mais sont très importuns et cherchent à dominer sur tous les autres oi- seaux de la basse-cour. Dans le jour, ils s'éloignent assez de l'ha- bitation pour chercher leur nour- riture, mais ils reviennent inva- riablement au logis. La chair des jeunes nandous est un ali- ment assez agréable, mais celle des nandous adultes est coriace et peu sapide. Avec leur peau convenablement préparée, on con- fectionne des bourses, et leurs plumes de couleur cendrée, ser- vent à faire des panaches et des halais. Tout porte à croire que le nandou pourrait être aisémeut acclimaté dans notre pays. NANGASAKI ou NAGAS;AKI (Cap-Long), 40949 hah., ville et port du Japon, dans l'ile de Kiou- siou, à l'extrémité d'une pénin- sule. Elle exporte des laques, des objets en nacre, des poteries émaillées et cloisünnées et autres produits de son industrie. NANGIS, 2760 hab. Ch. -l . de c., arr. de Provins (Seine-et-Marne), ch. de fer de l'É. Patrie du chroniqueurGuillaumede Nangis. (V. Guillaume de Nangis.) NANKIN ou KIANGNING-FOU, 130000