mètres, est dressée, rameuse, très pubes- cente ses feuilles brièvement pétiolées sont opposées, quelquefois verticillécs par 3 ou 4, d un vert pâle la face inférieure; les fleurs sont disposées en panicule. 20 La lijsimaque nummulaire (lysimachia nummidaria), ap- pelée vulgairement nummulaire, herbe-uux- écus, monnoyère. C'est une plante à tiges glabres, grêles, couchées sur le sol, à feuilles orbiculaires, produisant des fleurs solitaires à l'aisselle des feuilles. On la reconnait aux divisions de son calice qui sont ovales-aiguës et en cœur à la base. Elle pousse dans les endroits humides des bois. 3o La lysimaque des forêts (lysimachia nemorum), très sem- blable à l'espèce précédente, et croissant dans les lieux analogues; elle ne s'en dis- tingue que par ses fleurs plus petites et par son calice dont les sépales sont linéaires et finissent en pointe. LYSIMAQUE (362-282 av. J. -C .), général d'Alexandre le Grand. Il devint roi de Thrace (323), contribua à la victoire d'Ipsus où périt Antigone (301), mais fut vaincu et tué à Cyropédion en combattant contre Sé- leucus. LYSIPPE (iv° siècle av. J .- C .), célèbre statuaire grec qui fut seul admis à repré- senter Alexandre le Grand. 11 fit aussi, entre autres œuvres, une série de statues reproduisant les Travaux d'Hercule et l'Hercule Farnésc est la copie de l'une d'elles. LYSIS (400 av. J .- C .), philosophe grec, disciple de l'ythagore, regardé comme l'au- teur d'un petit poème moral qui a pour titre Vers dorés. LTSTRA, ville de l'ancienne Asie Mi- neure, au N. - O. d'Iconium; saint Paul y fut lapidé. Aujourd'hui Laiik. LYTIIItARIÉES, *LYTIIItACÉES ou
- LYTHRAIIIACÉES(1. des botanistes ly-
thrum, la salicaire du g. ),ûGpov, sang mêlé de sueur et de poussière; allusion à la cou- leur des pétales), sfpl. Famille de plantes dicotylédones dont la plupart des espèces croissent dans la zone tropicale, et dont quelques-unes seulement viennent dans les régions tempérées. Les Lythrariées sont voi- sines des Saxifragées et surtout des Ona- grariées. Ce sont des herbes, des arbrisseaux ou des arbres portant des feuilles sans sti- pules, opposées ou verticillées, rarement alternes. Les Heurs, hermaphrodites, régu- lières ou non, sont solitaires à l'aisselle des feuilles, fasciculées on groupées en cymes bipares. Elles ont un réceptacle en forme de coupe dont les bords sont relevés autour de l'ovaire. Le calice se composede 8 à 12 sé- pales formant deux verticilles. La corolle est VUE DE LA CHAPELLE constituée par 4 ou 6 pétales, et avorte quel- quefois. Les étamines,au nombre de 6 sur deux rangs, sont terminées par des anthères à deux loges et introrscs. L'ovaire, libre, con- sistant en deux carpelles renferme des ovules anatropes insérés dans l'angle in- terne des loges. Le style est simple et sur- monté d'un stigmate en tête. Le fruit est une capsule à dcliiscence loculicide et con- tenant des graines sans albumen. Les prin- cipa ux genres de la famille sont salicaires ou lythrum dont nous possédons des espèces indigènes (V. Salicaire), des péplides, des amnzania, des néséa, des cujihea, des lai/er- slromes, des latvsonia. Les végétaux de cette famille sont quelquefois riches en tanin, comme les salicaires, ou en principes rési- neux acres, qui lenr communiquent des pro- priétés purgatives, émétiques ou diurétiques. Une espèce, le lawsonia inermis, de l'Egypte, fournit le henné. LYTTON (Enw.- RoB. Bui.wer, BARON), né en 1831, homme politique et écrivain an- glais. Consul général à Belgrade en 1860, premier secrétaire chargé d'affaires à Paris en 1874, puis ambassadeuril Lisbonne; vice- roi gouverneur des Indes en 1876; ambassa- deur à Paris en 1887. Auteur de Clylcm- neslre, Lucile, roman en vers, Fables et Chansons, etc.