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forme do teinture, d’extrait,’ de sirop, de pilules, de saccharure qui se prennent il la dose de 50 centigrammes à 2 grammes par jour dans tous les cas où l’on recommande les préparations faites avec les cônes de houblon. Le lupulin est digestif par son principe amer, la lupuline ; narcotique par son essence diurétique et autiaphrodisiaq ue. Dér. Lupuline.

  • LUPULINE (lupulin), sf. Substance so-.

lide, d’aspect vitreux, cristallisant en aiguilles rhombiques, que l’on extrait du lupulin. Elle est insoluble dans l’eau, mais.soluble dans l’alcool, l’éther, le chloroforme, la benzine, l’essence de térébenthine, le sulfure de carbone. Naturellement dépourvue de saveur, elle devient très amère quand on la dissout dans l’alcool. Ce n’est point un alcaloïde, car on lui a recounudans ces derniers temps une réaction acide. Elle communique au houblon ses propriétés digestives. LUPUS (ml. qui signifie loup), sm. Eruption cutanée. Il Inflammation chronique de la peau. Il Ulcère rongeur Le lupus affecte szcrtout les enfants et Les adultes. (Méd.) LURCY-LEVY, 4070 hab. Ch .- l. de c., arr. de Moulins (Allier), près de l’Anduize. Manufacture de porcelaine. LURE, 4474 hab. S. - préf. (Haute-Saône), entre l’Ognon et la Reigne,, à 330 kilom. de Paris ; ch. de fer de l’E. Filature et tissage de coton ; usine à fer. LURE (monts DE), prolongementoriental du mont Venteux, qui se termine à l’E. sur la Durancc, eu aval de Sisteron. Leur plus haut sommet, qui domine Saint-Étienne-les-Orgues,a mètres. LUHI, 1935 hab. Ch. -l . de c., arr. de Bastia (Corse), sur un torrent. LimiNE (Louis) (1816-1860), littérateur et publiciste français. Il a donné au Siècle, au National, au Courrierfrançais, uu grand nombre 1(le feuilletons ou de nouvelles, et il a fait représenter au théâtre divers ouvrages Madame Basile, le Droit d’ainesse, la Conzédie à Ferney, les Femmes peintes par elles-mêmes, etc. Son Treizième arrondissement est un petit chef-d’oeuvre dans le genre facile. LURON (x), Homme vigoureux, déterminé Il n’a pas froid aux yeux, c’est un luron, Il Bon vivant, sans souci Un joyeux luron. Dér. Luronne.’ LURONNE {luron), -Femme réjouie, décidée C’est ee-ne luronne. LURY-SUR-ARNON,914 hab. Ch.- I. de c, arr. de Bourges (Cher), sur l’Arnon. Restes de fortificationsdu xme siècle. 1,USAGE, env. 5940 kilom. carrés, pays de l’Allemagne, entre l’Elbe et l’0der, au N. de la Bohème, dans le bassin supérieur de la Sprée, et appartenantpartie à la Saxe et partie à la Prusse. La partie saxonne est la ha2tle Lusace (environs de Bautzen) la partie prussienne est la basse Lusace (environs de Kottbus). Dans cette région, sur les deux rives de la Sprée, se trouve une zone commençant au N. de Kottbus et unissant au S. de Bautzen, dans laquelle environ 50000 iudividus parlent encore un idiome de la famille des langues slaves, le sorabe ou winde. Mais cette langue tend de plus en plus à disparaître, étouffée par le parler allemand qui enserre de tous côtés son aire géographique beaucoup plus étendue il y a deux siècles qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les monts de la Lusace sont une chaine de montagnes de grès qui s’étend à travers la Saxe et se prolonge jusque dans la Silésie prussienne. LUSIÀDES (c’est-à -dire les Portugaises), poème épique de Camoëns en dix chants et en stances de huit vers de onze syllabes, œuvre éminemment nationale et la plus ancienne des grandes épopées des ; temps modernes. Le sujet des Uisiadés est la découverte des Indes orientales par Vasco de Gama le poème, qui contient l’histoire du Portugal embellie, commenceau moment où Vasco double le cap des Tempêtes, appelé depuis cap de Bonne-Espérance, et se termine par une prophétie sur les hauts faits des Portugais. Entre autres épisodes, on admire surtout le touchant récit qui rappelle l’histoire d’Inès dé Castro et l’apparition du géant Adamastor. On blàme, dans cette belle œuvre, l’introduction que le poète y a faite des divinités mythologiques dans un sujet déjà moderne et tout chrétien. LUSIGNAN, 2152 hab. Ch.- l. de c., arr. de Poitiers (Vienne), sur la Vonne ; ch. de fer d’Orl. Aux environs, sites charmants. LUSIGNAN, famille du Poitou dont un membre, Gui DE Lusionan, devint roi de Jérusalem en 1186, fut vaincu et pris par Saladin à la bataille de Tibériade en 1187, et qui, rendu à la liberté, alla gouverner Chypre et mourut en 1194. Son frère AMAURY fonda dans, cette île (1196) une dynastie qui régna jusqulà la conquête du.pays par les Vénitiens LUSIGNY, hab : Ch.-1. de c., arr. de Troyes (Aube), sur la Barse ch. de fer de l’E. LUSIN (x),sm. Petit cordage ou ligne constituéepar l’assemblage de deux fils de caret. LUSITANIE, nom ancien du Portugal. La Lusitanie formait, sous les Romains, une des trois grandes divisions de l’Espagne, et était comprise entre la Tarraconaise, la Bétique et 1 océan Atlantique ; elle correspondait à peu près au royaume de Portugal actuel, moins les provinces de Minho et de Tras-os -Montes. Dér. Lusitanien, lusitanienne. Même famille Lusiades.

  • LUSITANIEN, IENNE (Lusitanie), adj.

LUSTRE DE L’OPÉRA DE PARIS et s. De la Lusitanie Le clinzat lusitanien. Il Habitant de ce pays Les Lusitaniens. LUSSAC, 1721 hab. Ch. - l. de c, arr. de Libourne (Gironde), à la source de la Barbanne. LUSSAC-LES-CHÂTEAUX, 1842 hab. Ch.- l. de c., arr. de Montmorillon (Vienne), près de la r. g. de la Vienne ch. de fer d’Orl. LUSSAN, 1006 hab. Ch. -I . de c., arr. d’Uzès (Gard), sur un monticule qui domine l’Aiguillon.

  • LUSTRAGE (lustrer), sm. Action de

donner le brillant à une étoffe, le poli à un meuble Le lustrage du drap. On emploie l’alun dans le lustrage clr, presque foutes les soieries. LUSTRAL, ALE (1. de Iztstrum, purification), adj. Servant a purifier, chez les anciens Eazt lustrale, eau dont les Grecs et les Romains se servaient dans les purifications religieuses. L’eau lustrale était, ou de l’eau commune dans laquelle on avait éteint des tisons retirés du feu d’un sacrifice, ou de l’eau de mer dans laquelle on avait mis des feuilles d’olivier, de laurier, de verveine, etc. Il Jour lustral, jour où un enfant nouveau-né recevait son nom, et où l’on faisait sa lustration. LUSTRATION (1. lustrationem de lustrare purifier), sf. Cérémonies par laquelle les anciens purifiaient une personne, une ville, une armée, un champ, etc. Lustration par l’eau, par le feu. Il Cérémonie qui consistait à asperger d’eau un enfant nouveau-né. Chez les Romains, les lustratéons étaient publiques ou privées dans les lustrations publiques, on brûlait des parfums, composés de genièvre, d’olivier, de laurier et de verveine ; les processions des Rogations paraissent être une réminiscence des lustrations des champ, qui consistaient à chanter des hymnes en l’honneur de Bacchus et de Cérès, en faisant le tour des vignes et des champs. Dans les lustrations privées, on faisait brùler du soufre ou on aspergeait les personnes présentes avec de l’eau lustrale. La lustration avec l’eau se pratiquait aussi après les funérailles. 1. LUSTRE, svm. de lustrer. Le brillant, le poli qu’on donne à un objet Le lustre d’une étolfe, d’un meuble. Il Compositiou dont se servent les chapeliers, les fourreurs pour donner du lustre Les luslres varient d’un atelier l’autre. Fig. Éclat Se montrer dans tout son lustre. Il Sorte de chandelier de cristal ou de bronze, à plusieurs branches, qu’on suspend à un plafond, et dont on se sert pour éclairer une très grande pièce, telle que église, théâtre, salle de bal, de fêtes, de concert, etc. Au moyen âge, les lustres qu’on voyait souvent dans les églises étaient appelés lampesiers ou lampiers Le Lustre d ztzae salle de spectacle. Il On entend par luslre de Venise les lustres tout en verre sortant de la célèbre fabrique de Murano, à Venise. || Chevaliers du lustre, les claqueurs à gages qui se placaientsous le lustre, au théâtre. Syu. (V. Éclat.) 2. LUSTRE (1. lustrum, purification], sm. Sacrifice expiatoire que l’on faisait à Rome tous les cinq ans au moment du cens. Il Espace de cinq ans Il est âgé ’de huit lustres, il a quarante ans. LUSTRER (1. lustrare, purifier), vt. Donner le lustre à un objet. Se lustrer, vr. Être lustré Les manchons, les chapeaux se lustrent. Il Lustree sa propre peau Les chats se lustrent. Déi- . Lustre 1 et 2, lustral, luslration, lustrage, lustreur, luslroir, lustrine. Qomp.lUustre,iUustrei’, illustration, etc. LUSTREUR (lustrer), sm. Ouvrier qui lustre. LUSTRINE (lustrer), sf. eu soie ou en coton qui a beaucoup de lustre On emploie la lustrine comme doublure.

  • LUSTROIR (lustrer), sm. Règle

dont on se sert pour lustrer les glaces après qu’elles ont été polies.

  • LUSTUCRU (a ;), sm. Un malhou,

roux, un homme ridicule Que vient faire ici ce lus tuait ? .11 Le père Lustucru, personnage imaginaire qui figure avec la mère Michel dans une chanson enfantine. LUT [on prononce le 1] (1. lutum, boue), sm. Matière pâteuse dont on enduit soit un bouchon pour qu’il ferme mieux, soit un vase de verre pour l’empêcher de fondre au feu Lict d’argile, de chanx, de mastic, etc. LUTATION(luter), sf. Action- de Inter. LUTÈCE, nom que portait Paris aux époques gauloise et galloromaine alors qu’il était situé tout entier dans l’île de la Cité. Dér. Lutc’cien.

  • LUTÉCIEN, IENNE

(Lutèce), adj. et s. De Lntèce Le.s barques lutéciennes. Il Habitant de Lutèce Les Lutéciens. LUTER (lut), ut. Enduire de lut zinc cornue. LUTETIA(ml., anc. nom de Paris), sf. Planète télescopique découverte en 1852 à l’Observatoire de Paris. LUTH [on prononce le 1 ; (ar. al’oiul), sm. Ancien instrument de musique à touches et à cordes Le luth était semblable iL la guitare. Fig. L’inspiration, le talent poétique Chanter sur son luth, Introduit en Espagne par les Arabes, LUTH le luth a été en usage dans les autrespaysde l’Europe jusqu’au xvnr3 siècle ;