croient qu’aux esprits ; les Pères maristes et des pasteurs protestants en ont converti un certain nombre au christianisme ; maigre cela, on a du réprimer et punir plus d’une fois leurs attaques contre nos colons. Les Kanaks ont le corps entièrement nu et se couvrent seulement la tète avec une étoile, Ils se percent le lobule de l’oreille et introduisent dans le trou ainsi formé de gros rouleaux de bois. Ils se brûlent la peau sur le haut des bras pour y produire des cicatrices élevées et de 1 à 2 centimètres de diamètre. Les habitations consistent en cabanes rondes ou carrées, hautes de 2 à 3 mètres, recouvertes d’une charpente de bois et d’un toit de paille. Les cadavres des morts sont ou enterrés ou déposés dans des cavernes ou places dans les branches d’un arbre. Les Canaques de la Nouvelle-Calédonie connaissent l’année lunaire. Ils ont une sorte de numération vigésimale. Leur langue n’est qu’une variante de la langue générale polynésienne. Elle comprend trois dialectes assez différents les uns des autres pour que les habitants de deux versants opposés ne puissent s’entendre entre eux. KANARA, 700 000 hab.,provincede l’Inde anglaise, dans la présidence de Madras. KANARIS (CONStantin ) (1790-1877), célèbre marin grec qui se rendit redoutable aux Turcs pendant la guerre de l’indépendance en incendiant leurs vaisseaux avec ses brûlots. Après le triomphe de la cause hellénique, il joua un rôle politique et fut plusieurs fois ministre ; lorsque Othon eut été chassé du trône de Grèce en 1863, il fit partie du gouvernement provisoire et fut nommé membre du triumvirat chargé de gouverner à défaut de roi.
- ItANCII1L (malais
kantchil), sm. Gracieux petit mammifère ruminant de la famille des Chevrotains, dont la taille ne dépasse pas celle du lièvre commun. Il habite les contrées montagneuses de l’ H indoustan, de l’Indo-Chine et des îles de la Sonde, est très agile et fait en courant clés sauts prodigieux. Les Malais le chassent activement pour sa chair qui est excellente. KANDAIIAR,50000 hab., ville du centre de l’Afghanistan, ch. de la province du même nom, dans une contrée fertile. Commerce de transit considérable. Sa fondation re- |£{ monte à Alexandre le Grand, auquel elle dut le nom cVAlexandropolis, dont on a formé son nom actuel. Les Anglais l’ont /WËi’/ occupée en 1839 et en 1842. KANDJAR ou KANGIAR (mot. ar.), sm. Poignard dont la lame est très courbe et à deux M tranchants Un kandn Mgff jar bien affilé. KANE(Élisaii-Kent) (1832-1855), voyageur américain qui explora KANDJAR successivementles Philippines, Ceylan, les Indes orientales, l’Egypte et l’Afrique australe. Il fit partie en 1850 d’une première expédition envoyée par un riche Américain à la recherche de John Franklin, et eut le commandement d’une deuxième expédition organisée en Amérique dans le même but et qui dura plus de deux ans, de mai 1853 à novembre 1855. Il a publié la relation de son premier voyage celle du second a paru à Philadelphie après sa "kanguroo,kanguiiouou kangouitou [kan-gou-rou] (mot australien), sm. Grande familles du groupe des Mammifères primitifs, appelé en histoire naturelle groupe des Marsupiaux, des Aplacenlaires ou des Didelphes. Les caractères ostcologiques de cette famille sont ceux des marsupiaux en gé néral leur squelette diffère de celui des KANGUROO mammifères les plus élevés, c’est-a-dirç des mammifères Placenlaires ou Monodelphes par l’existence des deux os marsupiaux dont sont également pourvus les individus des deux sexes, et par la forme de la mâchoire inférieure dont l’angle se recourbe en dedans en une apophyse qui remplit plus ou moins complètement l’espace compris entre les deux branches de cette mâchoire. Quant aux os marsupiaux, ce sont deux espèces de baguettes mobiles articulées sur la symphyse du pubis, et logées dans l’épaisseur de la paroi abdominale à laquelle ils donnent une plus grande résistance. Chez les femelles, l’appareil de la lactation est situé sur le ventre dans l’espace circonscrit par ces deux os marsupiaux et protégé soit par deux plis cutanés longitudinaux, soit par une poche complète, une sorte de bourse pourvue d’une ouverture unique et dans laquelle les petits, qui sont à peme ébauchés en venant au monde, séjournent un temps plus ou 5p= moins long, attachés chacun à l’une des tétines qui leur fournit la nourriture. Les Icannourous ressemblent à tous les autres marsupiaux par l’exiguïté du cerveau et de la boite crânienne, par la petitesse des hémispiaères cérébraux qui ne recouvrentjamais le cervelet, et par l’etat très rudimentairedu corps calleux. Voici maintenant en quoi ils différent des autres familles de marsupiaux il existe un contraste saisissant entre la partie supérieure de leur corps et le train postérieur. Il semble que la partie supérieure, tête, cou, épaules et membres antérieurs, ait subi une sorte d’atrophie. Cette partie supérieure est d’un très petit volume, mince et excessivement frêle. Les membres antérieurs sont d’une taille très petite et se terminent par des mains à l’avenant. L’arrière-train,au contraire, est extrêmement robuste ; il donne attache à des membres postérieurs incomparablement plus longs que les membres thoraciques, pourvus d’os puissants et terminés par des pieds conformés d’une facon toute spéciale. Tandis que les bras présentent à leurs extrémités des mains à cinq doigts égaux, les doigts des pieds sont le siège d’anomalies considérahies. Ils paraissent avoir subi une réduction qui s’est opérée de dedans en dehors ainsi il n’y a plus trace de pouce ; l’index et le médian très minces, rabougris, sont étroitement réunis à l’intérieur d’une seule gaine cutanée ;par contre,le quatrième doigt est très long, très fort et armé d’une griffe acérée ; le cinquième est également bien développé et armé pareillement d’une griffe puissante. En outre, la partie postérieure du corps se prolonge en une queue prodigieusement développée dont la charpente est souvent composée de plus de 20 vertèbres munies de fortes apophyses qui donnent attache à des muscles puissants. Cette longue queue est comme un troisième membre qui vient s’ajouter aux deux membres abdominaux. Elle forme avec ces derniers une sorte de trépied sur lequel l’animal s’assoit lorsqu’il veut se reposer. Est-il en train de brouter, alors il s’appuie sur ses petites mains antérieures et passe ses longues jambes dans l’écartement que laissent entre eux les deux bras. S’il se met à courir, il étend la queue en l’air et replie les jambes sous son ventre de manière à les transformer en deux puissants ressorts. Par ce mécanisme, certaines espèces de kangourous peuvent faire des sauts de 7 à 10 mètres d’étendue et de 2 à 3 mètres de hauteur pourvu qu’alors ils appuient leur queue sur le sol en s’en servant comme d’un arc-boutant. Dans leurs chasses et dans leurs courses, les femelles des kangourous emportent leurs petits dans la poche qu’elles ont sous le ventre. Si ceux-ci sont déjà forts, ils sortent de temps en temps de cet asile pour allcr gambacler sur l’herbe ; mais, à la moindre apparence de danger, ils s’y réfugient de nouveau et savent en retrouver l’ouverture avec une adresse admi-