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1008 HUDSON-LOWE — HUGO. N. de rAraénqui ! anglaise, reconnu en 1610 fiir Hiidson. Celte haie communifiuo avec Alluntique par le détroit d’Hudsoa, et avec la nier Polaire par une suite de canaux et le détroit de Mclleville ; elle reçoit l’Albany, la Sevorn, le Nelson, le Churchill et n’est navi ;j ;alilo que pendant quelques mois d’été, restant enconihrée par les glaci^s dnr ;uit le reste île l’iinnée. — I.i " territoire de la baie d’Hudson, (i.’iOOIlOO kiloni. ciirrés, qui a d’abord appartenu à la France et qui a été cédé à l’Ang-leleri-e en 171.’), fait ])artie depuis 1870 de la Dominion ou Puissance du Canada ; il est compris entre le Canada, la haie d’Hudson, les lîtats-Unis, le Pacifique et le territoire d’Alaska. La Compagnie de la liaie d’Ilwhon, association l’ondée en 10(50 pour le commerce des fourrures, s’est fondue en 1821 avec la Compa {.’nie du N.- O ., ctalilie à Montréal ; elle a, comme nous l’avons dit plus haut, vendu ses droits à la Dominion du Canada. HUDSON-LOWE. (V. Lowc.) ’HUE [x], interj. Cri dont se servent les charretiers pour faire avancer leurs chevaux ou les faire tourner à droite. — Prov. L’un TiaK A nuE ET l’autre A lUA, lun veut aller ou agir d’un côté, tandis que l’autre va du côté opposé. — Dcr. Hxier, huée, huelte. MlUÉou HUÉ-FO, se 000 hab., capitale de l’empire d’Annam.sur une rivière qui débouche dans une baie spacieuse. Vaste citadelle dans laquelle se trouve le palais de l’empereur. Depuis 1886, un résident civil français y exerce tous les droits que lui confèrent les traités établissant le protectorat de la l’iaurc sur l’Aunam. ’HUÉIî, .«/)/’. de //lier, riruil que fout les paysans qui traquent un loup, fl Cris dos chasseurs qui ont pris un sanglier. — Fig. (’ris de dérision poussés contre quelqu’un par une réunion de gens : La populace poursuivait de ses intges le minisire en disr/ràce. HUEI.GOAT (LE) (en breton, bois éleiu^, 1184 hab. Ch.- l. der’., arr. de Chàleaulin (Finistère). Mines de plomb argentifère dont l’exploilation, abamlonuée en 1868, a été i"e prise en 1876. Menhir. ’HUELGOAT, forêt domaniale du Finistère, peuplée de chênes, de hêtres et de pins. 391 hectares. ’HUELVA, 12630 hab., ville d’Andalousie (Espagne), près d’une grande baie de l’Atlantique nommée le rio de Uuelvu où tiendrait une flotte immense, l’ort. — La province de Huelva, 10 676 kilom. carr/s, 21a 324 hab., au S. - O . de ri’lspague, donne au S. sur l’Atlantique et touche à l’O. le Portugal. Riches mines de cuivre et de soufre. HUER (onomatopée formée de l’exclamation hue), vt. Faire des huées après le loup : Huer le loup. — Fig. Pousser des cris de dérision contre quelqu’un : La foule se mil à inier l’impruiliml orateur. — Vi. Criei-, en parlant du hibou : Dans la nu/l somlire, on entend la chouelle qui hue. — Se huer, vr. Pousser des huées l’un contre l’autre : Les deux partis se huaient tour à tour. «HUERTA Y CATURLA (Twnité-François), célèbre guitariste né près de Cadix en 1803. On lui attribue le fauuMix chant national espagnol Vlhjvinc de liiego. ’HUESCA, 11415 hab., ville du N.-E. de l’Espagne (Aragon), au milieu d’une belle plaine de plus de 30 kilom. d’étendue ; rh. - l . de la province de son nom. C’est l’antique O.sea des Ibériens. — La province de Huesca, i ;i224 kilom. carrés, 255 30.'> hab., est un démembrement de l’ancien Aragon ; la plus grande partie du pays est couverte par les Pyrénées et par leurs contreforts. Pâturages, huile d’olive, soie, vins. ’HUET (Pikrre-Daniki.) (1630-1721), sousprécepteur du grand Dauphin, (ils de Louis XIV, l’un des hommes les plus .«avants de France, admis à l’Académie fran- ,,,Uï«i-tf/a.iwf--i’«"’- ; VICTOR HUGO ca’ise en 1674, évéque d’Avranchcs do 1689 a 1699. Parmi ses nombreux ouvrages se trouvent la Démonstration évangélique. l’Histoire de la navir/ution et du commerce des anciens, ses Mémoires écrits en latin, et de bfUos éditions classiques dites ad usum De/phini. ’HUET (PAUI.U1804-1869), paysagiste français, élève de Guérin et de Cxros. Il s’est surtout préoccupé de l’expression poétique dans le paysage et fut le précurseur de l’école romantique en Franco. Parmi ses œuvres, dont le nombre est très considérable, on distingue : Un orage à la fin du Jour, un Fourré, V Inondation de Saint-Cloua. Grande Marre d’éqiiinoxe aux environs d’ilonfleur. ’HUETTE {huer), sf. Hulotte. ’HUEELAND (Christophe- Guillaiime) (1762-1836), médecin allemand célèbre pour ses travaux concernant l’hygiène. 11 est le fondateur du Journal de médecine pratique ; le plus connu de ses ouvrages est sa Macrobiotique ou l’Art de prolonger la vie humaine. HUGO (JoSEPH-LÉOPOm-S’O'snKRTl IMlk- 1828), général français, père de Victor Hugo. HUGO (Abel) (1798-1853), littérateur français, fils du général et frère de Victor Ilugo. Ses ouvrages les plus connus sont : lu France pittoresque, la France militaire et la France historique et monumentale. HUGO(Victor-Marie) (1802-188.5), cclè’ro poète français contemporain, auteu • dramatique, historien, romancier, orateur et homme politique français, ancien pair de France, sénateur, membre de l’Institut, fils du général Sigisbert Hugo et d’une Vendéenne, Sophie Trébuchet, né à Besancon, mort à Paris. Il n’avait que six seniame.i quand son père quitta Besancon pour Marseille, la Corse, puis l’ile d’I-îlbe, où il demeura trois ans ; de 1805 à 1814, il séjourna successivement en Italie, en Espagne et à Paris. A cette dernière date, Victor Hugo fut placé dans la pension Cordier où professeur» et élèves s occupaient beaucoup de poésie, bien que ce fut une institution préparatoire à l’Ecole polytechnique. En 1816, il composa une tragédie d’/r^awénc.et, en 1 817, il concourut pour un prix de l’Académie sur les Avantages de l’élude ; toutefois la renommée du poète commence, en réalité, en 1819, où l’Académie des Jeux floraux de Toulouse couronna son ode sur la Slatue de Henri IV, et une autre sur les Vierges de Verdun. En 1820, il obtint un (roi.sième prix avec son Moïse sur le Nil ; il commençait en même tem]is llan d’Islande. A partir de ce moment, presque chaque année de la longue vie du poète a été marquée par quelque nouvelle production. Le premier volume des Odes jiarut en 1822 ; Bug . h irgal en 1826, un peu avant la fin des Odes et ballades ; en 1827, il donne Cromuell, dont la prél’ace-manil’este ouvre en quelque s(u-te une ère nouvelle dans notre histoire littéraire, l’ère du romantisme ; un an plus tard parait le recueil des Orientales, suivi du Dernier Jour d’un condamné ; en 1829. Marion Delorme, qui s’appelait alors L’n Duel sous Richelieu, est reçue au théâtre, mais se heurte au veto de la censure ; llernani ou l’Honneur castillan soulève la colère ardente des classiques et l’enthousiasme effréné des romantiques. Au moment do la révolution de Juillet, Victor Hugo étudiait passionnément le moyen âge et composait son grand ronian Notre-Dame de Pans, qui parut en 1831, un peu avant les Feuilles d’automne. Revenant alors au genre dramatique il fait représenter an Théâtre-Français Le Roi s’amuse, qui fut interdit après la première représentation (22 novembre 1832) ; à la Porte-Saint-Martin, Lucricc Rorgia et Marie Tudor (1833) ; en 1834, Claude Gueux, Littérature et philosophie mêlées ; en 183S,les Chants du crépuscule et Angelo. drame historique en prose ; les Voix intérieures paraissent en 1837 ; liug lUas est joué en 1838. Les Rayons et les Ombres, qui sont de 1840, lui ouvriront enfin les portes de l’Acadénue française, où il fut reçu le 30 juin 1841. Dans’ les années suivantes, Victor Hugo voyagea. puH-n !• r’. ii : c.i 1S42