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HOUSARD — HUDSON. 1007 Il Oraod brun, grand tumulte : On fit là un M andaletw hoiiiriiri. ’IIOIISAIID. (V. Ilusard.) ’UOUSÉ, ÉE (vx fr. house. botte), ailj. Holté. — Ki^’. ("i-otlé, luuuillé : J’arrivai tremfjf, hoiise jusi/aà t’éihine. — Uér. Ilouscaux. ’ I IOUSEAUX (dm. du Tx fr. hotue, hotte : VUA. ho3a, chausse), *mp/. Sorte de gtii^tres : Autrefois, les (trayons portiiient îles hoiiseau.r . — Kig. Utisser ses houseaujc fjuel</ite /inrl, y mourir. ’liOlIsPII.LEIl (vx IV. houce-pigner, peigner la housse , vl. .Maltraiter quoiqu’un en lo tiraillant : O’i le liouspilla, on le smifflela. puis on le traîna au poste. — t’ij ;. Reincntlre vertement : A son retour, son maiire le houspilla lie la belle façon. — Se houspiller, rr. Se tirailler, s’injurier réciproquement : Ils ne font que se houspiller. ’ilOUSSAUE {hou.iser), sm. Action de lioiisser. Il S’itre Je houssa ;/e, «alpétro de rinili ! que l’on recueille en brossant les pierres sur lesquelles il se forme. ’IIUIISSAIB (houx), sf. Lieu où pouBSont beaucoup de lioux. ’IKH’SSAIIU. V. Hussard.) Uttl’SS.VYE (Arsknk), né en 1815, littérateur français uont le» œuvres, aussi nombi-enses que’ diverses, embrassent le roman, le tliéàtre, la poésie et la critique. On remarque parmi les romans : la Couronne de hluels, la Pantoufle de Cendrillon, le Violon de franjolé, le Homan de la duchesse ; parmi les poésies : les Sentiers perdus, la Symphonie des vingt ans ; parmi les ouvrages critiques et humoristiques : Vllistoire du quarante et unième fauteuil de l’.lcadifmie française, le Itoi Voltaire : au tliéàtie, la Comédie à la fem’Ire. De 1840 à 18. "ifi, il administra la Comédie-Krançaise qui prospéra sous sa direction et oij il lit jouer près de cent ouvra (fos. ’HOUSSE (vx fr. houce, du VHA. hulst, couverture), sf. Sorte de couverture de cheval attachée a la selle : Housse brodée. {{ Légère étoffe dont on enveloppe le.s meuble» pour les protéger : Les hous.ies conservent le velours ou la soie des fauteuils. I.’IIOUSSEH houx), vt. Nettoyer, époussetcr : lloussrr des meubles. 2. ’ llOUSSEft {housse), vl. Garnir d’une housse. ’ HOUSSE, adj. m . Cheval housse, qui a une housse. (Blas.) ’HOUSSINE [houj), sf. Baguette de houx ou d’un autre bois flexible qu’on emploie pour faire aller un cheval ou battre les habits ’ // donna un cniip de hoiLisine à son cheval. Hallre un tapis avec une hou.isine. ’UOUSSINEK [houssine], vt. Battre avec une houssine : lloussiner des habits. —J^]’g-Battre quelqu’un avec une houssine : S’il y revient, je le houssinerai. ’UOUSSOIR (housser), sm. Petit balai de houx, de plumes, etc. : Donner des coups de houssoir à un tapis.

  • ’llt»USSON idm. de houx), sm. Le petit

houx ou l’iagon piquant. (V. lloux et Fra- </()».) IIOllT.tlANN (CÎOUNBILLK) (ISeO-ieO.- )), navigateur hollandais qui fonda le premier comptoir hollandais aux Indes orientales. ’HOUX (vx fr. hols, hous, du VIIA. hùliz, le petit houx), sm. Glenre d’arbrisseaux ou d’arbres dicotylédones de la famille de.s Uicinées, à feuilles alternes et persistantes dont les lolws se terminent souvent en pointe» très piquantes. Le» diverses espèces de houx ont des fleurs régulières, nornialement hermaphrodites, mais quelquefois polygames. Chacune de ces fleurs, portée par un réceptacle convexe, se compose d un calice gamosépale à quatre divisions, d’une corolle gamopétale formée également de qualn : pièces, d’étamines en même nombre que les pétales et alternant avec eux, d’un ovaire à quatre loges dont chacune renferme un ou deux ovules anatropes. Cet ovaire est surmonté d’un stigmate sessilc à quatre lobes. Le fruit est une drupe contenant quatre noyaux. Les graines possèdent un albumen qui entoure un Ires petit eni liryon. La plupart des espèces de houx croissent dans les pays chauds. Une seule «l’entre elles, le houx commun (ilex aqui/ Hum) est indigène du centre «i ilu Nord-Ouest de l’Kurope. C’est un grand arbrisseau, toiijoum vert, qui acquiert quelijurfois la taille d’un arbre. Il porte des teuilles ovale», épaisses, coriaces, très glabres, luisantes et d’un vert foncé en dessus , d’un vert ptkle eu dessous, ondulées, ayant leurs Ixirds découpas en dents terminéeii par des ^.^^ opines «œérées qui À^’ /^Cb^tQfiL foo’ 1" prolonge-- ^vT-Çj^tTfc ^^^OL ’"•’•' ’**• nervures. ^. . ’îMtf^ I’*» fleurs, réunies "^S^^/^^i en fascicules axil- ^^-i .r^^Bfct_ laires. ont une corolle blanche. Les fruits sont d’un rouge vif et ne tombent qu’après l’Iii-Houx vor. Le houx commun est un végétal des forêts inontueuses ; on le rencontre aussi fiarmi les buissons des coteaux incultes. On e plante fréquemment daus les parcs dont il forme un des plus b<^aux ornements par son port touffu, sa Terdure perpétuelle et ses arupes d’un rouge éclatant. Ou en fait des haies vives impénétrables et remarquables par leur longue durée qui peut être do deux cents ans. L’écorce moyenne du houx jicut servir à préparer la glu ; la poudre de ses feuilles a été préconisée comme un succédané du quinquina pour la guërison des lièvres intermittentes, mais l’efilcacité en est fort contestée. Le bois du houx, très dense, très dur, d’un ^leau grain, susceptible de prendre un beau poli, et imitant l’ébèiic quand il est teint eu noir, est précieux pour les tourneurs, les talileliei-s, les couteliers, les fabricants d’instruments de mathématiques, etc. Ses branches, flexibles, peuvent servir à faire dos manches de fouet. Par la culture, on a obtenu du houx commun un grand nombre de variétés qui ililîenmt surtout par leur» feuilles de l’espèce type. Les unes ont des feuilles planes et sans piquants, d’autres des feuilles panachées de jaune ou de blanc, d’autre» encore des feuilles bordées de blanc ou de jaune iloré. L’une de» plus remarquables de ces variétés est celle qui a reçu le nom de houj- hérisson ; elle a les deux faces de ses feuilles hérissées de pointes très piquantes qui ne sont pas autre chose que des subdivisions du liml>e. Il existe aussi dos variétés de houx commun qui produisent de» fruits jaunes ou noirâtres. Le» deux espèce» de houx exotiques les plus intéressantes sont : 1» Le houx malt’ {ilex mate), vulg ;iirenicnt désigné sous les noms de Ih^ du Paraguay et d’herbe du Paraguay. C’est un petit arbre trè» glabre de l’Amérique centrale et méridionale, dont les feuilles, infusées dans l’eau à la manière du thé, constituent une boisson stimulante, assez, peu agréable au goût, mais qui a la propriété d’apaiser la faim. 2" Le houx ou thé des .Apnluches (ilex vomitoria), arbrisseau des régions maritimes île la Caroline et de la KIoride, dont les fniiis et l’infusion des feuilles pris à haute dose sont vomitifs, y Canne en bois de houx : Il parlait un gros houx. Il Houx panaché, la variété de houx qui a ses feuilles parsemées de taches blanches ou jauuAtres. || Houx frelon, petit houx, ou housson, le fragou piquani (rusrus aeuleatu. ’]. (V. Fragon. — Dér. Housson. houssine, houssair, housser, houssotr, houssage. ’HOVA8 ou ’HO VA ti,Ksi, nom du peuple de Madagascar qui a aujourd’hui la préiKindérance dans cette ile. et 8’efl"orce il’eii conquérir les districts encore indépondauls. Les Hovas, petits de taille, do teint olivâtre et à cheveux noirs, sont une race malaise qui aborda dans la grande ile afric.iine il y a environ six ou sept cent» aiu, et s’établit sur 1rs plateaux du centre de lUe dan» le pays appelé l’hnérinu ou VKmirné. Ils sont au nombre J’en viron un million. Quoii|ue fourt>es, rusé» et avides, parfois cruels, ils ont rependant rcrtaine » qualités. Tous les voyageur» nui les ont visités les disent intelligents, amis uu travad len aux prolkufoiu m^aniqoes. lU ’refois polytllétst imm ; MsioDnairas anitl ’ ’n««r- ., . ..•.. »... . .. t ; eux lo systriiie fies rast«*s est d une ngueur inflexible. Ils viennent d’sccrpler le protectorat de U France a la condition que U reine régnante serait reconnue par nous comme souveraine de ’ i i- ’i- V -ii- gascar ; mai» il lui i notable |wrtion du p.i iinWAH» CATHERl.Vfc quième femme de Henri quecer<ji( ’ ans di> mai iiowe 1 1199 ;, amiral qui coin flotte auglaisc dans le coiiiluii durant !• auel le Vengrui plutôt qiM e se rrnilre aux ’ ’ . ’HOYAU >„.„r , tm. Forte houe ou pioche ; > ter- rain» : On -te sert turi

ns la

grande eulturr. — l .v i houe dont la lame i-si manche recourlM" e : cette lame est évidee ; deux fourclions |ioui- • . : terre. HOZIEnlLot ;is-PiaRiis 0*^(1685-1767). |Mnéalo. - • ’ - - .. - -, llls, ÏArw de la noble.f»e Ur France. HHOTSWITAou HHOSVITHER,X*«i*cle), religieuse saxonne qui ^rivit en latin des ouvrages de piété et des comédies ou drames religieux. ’HUARD (Aufr), tm. Plongeon <*es mers arctiques. HUUEIl (FraNvoili «te suisse qui s’est ’ .recherches sur les ai’. ;ni >. n .i i.n»» .mi ouvrage intéressant intitulé : S’oufellet oAaervalions sur les nheilles. HUBERT I saint ;, contemporain de Pépin d’IlérisUil. évéque de Liège, patron aca chasseurs. Mort en *28. ’MUBI.OT (corruption de huM), tm. Ouverture pratiquée dans la muraille d’un navire pour donner du jour a l’enlrepooL (.lar.) HUC (l’abuk Rkois’i (lg|3-i860K missionnaire français qui parcourut la Tartane, la Tibet, la Chine et a pubhé une curieusa relation de ses voyais. UUCUALDE, moine du diocèse de Tournai, né vers 810, mort vert 930. Il dirigva plusieurs écoles célèbres de musique et écrivit un traité : . Vusira Enckiriadit, document précieux (xiiir l’art. ’HUCHE ibl. huhca , sf. tSrand cofl’re de (mis pour pétrir et serrer le pain ; Prendre du pain dans la huche, g C/oB^rc uu innilw la farine : Ijt huche du mmilin. ’HUCHER (bl. hurrus, cri d’appel ; hur, hur. ici, ici u ri. Appeler en criant ou en sil’Hant. — I>*r. Huchel. ’HUCUET ^AucArr), tm. Cornet pour apiH’Ier ou ateriir de loin : Au to» Je la trompe et du huchet. Hi ;cUUELIER8, 669 hah. Ch. - l . de r.. arr.de MontrvuU (Pas-de-Calais). Commerce de chevaux. HUDSON (}i fit plusieurs vii l’Amérique el dr en 1611 par ri . ,, fleuve, le deiiuit, Li in . . , , teni son nom. HUDSON ouNOHTII-RIVER,**kilom , fleuve du N.-E. de» T daus l’Atlantique a N’ que par ses canaux a laware et le .Saint -I fleuve que Fulton lit n . ^ bateau à vapeur. IlUDSON ^BAiS on MMl »'>. »MM «nU* «O