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HOUKIFJ-KS — IIOMH.LE. iOOl sur les sols l«g«rs : If t"csl ilc fln’.OllàOra.Ot ; le ’J«. de (l°>.0.-) il U"»,(lt), et le ’i-, île 0»>,U7 à Um.OS, — I)t>r. Iloun-, hdiiemvnl, hoi/au. IIOIEILLKS, lOtl lial>. Cli .-l. doc, arr. de Nérac (Lot-el-Oaroiiii< i, au milieu de pins et de inai’éca),’es. Scierie luécaniuuo, HUUEL (Nicolas) (15i0-|j8lj . ai.olhicaire et philanthrope français, fondateur d’un étaljlissenu-nt qui est devenu l’iîi-olo do pharmacie et d’un hôpital qui fut alfecté après sa mon aux vieux soldats et aux hlesses, c’esi-à-dirc aux invalides. 11 a laissé ua Traifi’ ilf ta /mlr.

  • ’ IIOUKMEM-(Ao«er),ïTO. Action de houer.

’IlOlIKIl [h’nii’), vl. I,al)Oun>r la terre aver une hoiie : llouer un jardin. iiouuiiTOK (i.K MAJoii) (n.’io-noi), voyageur anjjlais <iui périt en Afrique en explorant le coui-s du .Nij ;er. On a publié 8eg lettres sous ce titre : Voi/aife de découvertes dan.i l’intérii’iir iIp l’Afrique. ’IIOUGLY, I9 ;i kilom., la branche la plus occidentale du Gan^e. Ce cours d’eau Oiisse à Chandernanor et à Calcutta, ou il uirme un port magnifique en se déversant dans le golte du Bengalie. Il est infesté de crocodiles et de requins, et son embouchure, qui a 16 kilom. de largeur, est encombrée par des bani-s de sable. HOIJULY, 3 :i0m) liab., ville de l’Inde anglaise (Bengalel, sur l’Hougly. Temple hindou visité par des milliers de pèlerins. Fondée par les Portugais en 1538, elle s’appela d’abord Gotin. MIOIIGIIK (LA). [V. Iloi/ue {La).]

  • ’IIOIIUOU (l’interj. /iou répétée), sf.

Femme décrépite et grondeuse : Une vieille houhou.

  • ’IIOLULLAUE (houille), sm. Action de

la bouille sur le fer. MIOUII.LK (bl. huila et hoie dans le dialecte wallon ; comme dans ce dialecte, h remplace souvent im .irh germanique, il se pourrait que hoie fut l’équivalent de l’allemand schollf, motte, les deux / de scholle s’étant liquéfiés en i. On a du reste d’autres exemples de cette liquéfaction. Malgré ce rapprochement séduisant, l’étymologie de houille est encore incertaine),*/’. Autrefois, nom par lequel on désignait la traînée do matière charbonneuse qui existe habituellement au-dessus d’une couche de charbon do terre et est séparée de cette couche par une faible épaisseur d’argile schisteuse. || .aujourd’hui, substance charlionneuse et combustible, d’origine végétale mais minéralisée, qui, dans certaines localités, existe en mas.ses quelquefois considérables dans le sein de la terre, et que l’on apiielle encore, pour ce motif, cAarhon de terre, charbon de pierre, charbon minerai, charbon fossile. La houille se trouve en fragments irréguliers et plus ou moins volumineux qui semblent formés de feuillets superposés, lacilement séparables. Les surfaces de ces feuillcLs, ainsi que leurs cassures, sont, en général, d’un noir brillant. Quelquefois ceiMjndant tous les morceaux sont d’un noir mat. Il peut se faire aussi qu’ils présentent les teintes irisées les plus variées. Quoique fragile, la houille est assez dure pour no pouvoir point être rayée par l’ongle. Elle fournit une poussière noire ou brune. Sa densité varie entre 1,16 et 1,60. L’observation la plus superficiello d’un morceau de houille monire mu ; colle matière, qui n’est qu’une sorte de charbon impur, résulte d’une lente décomposition do débris végéUiux opérée sous l’eau et par conséquent à 1 abri du contact do l’air. Cette supposition est confirmée par l’existence des empreintes de feuilles, de tiges, d’écorces, etc., qui se voient souvent sur les morceaux de houille, ainsi que par l’examen inicros<’Oj)iquo de ces fragments, examen qui révèle la présence de cellules ligneuses ou d’organes végétaux altérés, mais dont la forme primitive est demeurée intacte. La composition chimique do la houille confirme sa provenance végélale : elle est es-enliellement formée dune combinaison de carbone, d’hydrogène et d’oxygène, «iil)slauccs qui eonslitueiit les tissus des végétaux ; elle renferme en outre de faibles quantités d’azole, ainsi que les sels qu’on retrouve dans les cendres des végétaux. Elle contient doue de la silice, de la DICT. LARIVK KT rL :.L"RV. — I.IV 63. potasse, do la soude, .ccidonlellement, on y rencontre do l’alumine, du se<iq^uioxyde de fer et de la pyriU- . Mais les Iroi» éléments qui dominent dans la houille xmt : lu carbone, l’hydrogène cl l’oxygène. Dan» certaines houilles, la proportion de carbone peut atteindre de 81 a 95 ceiitiémei du poids total, et l’on dit dans ce c&s que les bouilles sont maigres ou sèches. Dans d’autres houilles, up|i«lées i/rasies, il y a plus d’hydrogène et moius de carbone, et lorsqu’un les distille, elles |>euveDt perdre jusqu’à 61) p. 100 de leur poids. Cependant il faut remarquer que le résidu que l’on obtient alors et dont la majeure partie est du charbon, ne représente pas tout le charbon qui existe dans la houille, atteiutu qu’une portion do celui-ci s’est unie â l’hydrogène pour former des hydrogènes carbonés qui ont passé à la distillation. Ces hydrocarbures volatils, les uns galeux, les autres liquides, qui se dégagent quand on distille la boiiUle, no préexistent pas dans ce roniliustible minéral ; car, si l’on met de la poussière de houille dans la ben/.ine ou dans l’éther sulfurioue, qui sont les meilleurs dissolvants des Hydrocarbures, le liquide ne se charge d’aucun de ces derniers. Cette circonstance donne lieu de penser que le carbone, l’iiy drogène et l’oxygène se trouvent dans la houille A l’état de combinaison. On conçoit que la composition de la houille doit varier suivant la nature des végéutux qui ont concouru à sa formation. Ces végétaux sont ceux qui existaient sur la terre à l’époque reculée où la houille a pris naissance, c’estdiro dos plantes cryptogames et quelques arbres gymnospermes. I,a période gi-ologique curi-espondant ii la formation do la liouille, ou .lutrement dit, l’i'iKx/Ke houillère, a du être d’une très longue durée, à en juger par les changements survenus dans la flore depuis le moment oii se sont déposées les couches de houille les plus profondes jusqu’au temps où le charbon fossile cessa de se former. Kn eEfet, tandis que ce sont les lycopodi,acées gigantesques désignées sous le nom de lèi>idodendrons qui dominent dans l’étage inférieur des dépôts houillers, on trouve l’étage moyen principalement constitué par ces grandes calamités que rappellcut les prèles de nos joui-s, et par les sigillaires, végétaux qui tiennent le milieu entre les cryptogames et les gymnospermes ; puis, à l’étage supérieur de la houille, la prépondérance appartient aux fougères et a des genres de gymnospermes tels que les cordailes et les calamodendrons . un voit même apparaître alors do vrais conifères comme les u^ulchia et des taxinées analogues au t/ingko. Ces grands végétaux et nombre d’autres plus petits, parmi lesquels nous mentionnerons tes astérophi/llites et les annulaires, de la famille des l^quisélacées, ainsi qu’une prodif ; iouse quantité de fougères, croissaient sur es bords des lagunes ou des marais, alors très multipliés, ou même au sein de ces masses d’eau. I .c ruissellement des pluies diluviennes de l’époque entraînait les débris des plantes terrestres dans les dépressions submergées, et les plantes aquatiques s’y ensevelissaient tout naturellement, l’uis survenaient des oscillations du sol à la suite desquelles des trans|>orts de boue, elTectués par les eaux courantes, recouvraient de terre ces amas de déliris. Ainsi mis Si l’abri du contact de l’air, ils subissaient une sorte de fermentation tourbeuse qui les transformait d’abord en acide ulmique ; peu à peu de nouvelles couches sédimentaires venaient se superposer sur ces dépôts et, par l’effet de la pression et de la chaleur croissantes, ils se changeaient en bouille. Ce mode de formation des houilles oxpliqui< leur dissemblance. Suivant la place qu’elles occupent et suivant l’csp^ a laquelle se rapportent les végétaux qui les composcni, ces bouilles doivent éire plus ou moins riches en carbone et plus ou moius riches eu hydi-ocarbun^s ou , comnio on dit encore, plus ou moins bitumineuses. De U, les innombrable» variétés que l'on dislinpu<> dans la houille. .Sous le rapport des propriétés qu’elles manifestent au feu, les houilles présentent deux types : celui des houilles maigres ou sèches qui renfemieiit plut de carlnine, moins d’oiVL- . ’ii.’ ii lunl.n , fondre ; puis celui d contiennent n-laiiviM ! et plus d’il subissent , colle leur» i Séniral, les b< ans le sein dies, et les hu "SdeUSI. <•< 1 .1. ui grands typ’ vise & son tour en pb. les bouilles maixres ou l" La houille sèche sans //citeuse, friable et tendre, !, de gros fragments et pri’ pulvérulent accompagne cendres. Cette houilb- •" signe sous le nom il’ les bassins du Nord d’ giqui-, sous relui de A phalie, «t enfin m>u«  dans les Vusiies et d.ui- . si-rt prinripalfinent pour : < unes et do la cbaux, et pou (lu malt dans les brasserie» ; ou |jeui uk-i l’employer pour le ebaulTage dt-s apparc ments, mais en ne Tint ; ’ ’ -ur la grille du foyer que lorsqu. .- «t déj* en pleine activité. 2» La / •’ . ; Innnw flamme ou houille maigre fiai tcuse, d’un noir assez terne, s’» M leiucnt, brûlant avec une C claire et sans que les frav ne laissant qu’un cok" )•’ tance, mais assez :<• pour le rhaufTage ib - des .1 "va|>oraluirc2 et pour celui des :i, is. I,. ;^ |..,„. .,..„.< vari’----’ ’

"- ;-.

t sont : l« La houille i/’ d’un beau noir, à l’a'^j une flamme courte, blanche «-i subissant au feu une sorte de fnet produisant un coke bour-’ " qualité. ("e>t de cette Tarii les forgeron", les scrruru i en un mut tous les ouvriers qui tratnilb ut le fer à la forge. A l’avautige qn’.- !! - - [•<.> séde de donner en ]>• de chaleur, elle joint boursouflant, une e>ji. .. „,, . s’écroule pas pendant que le fer qi.. forge est retiré du feu. Cette hom tiiiuve à une moindre profondeur i| houille maigre et est immédiatement posée à cette dernière dan» les miu’ produisent ces deux varielé". Dans le de Saint- l’Etienne, elle olfr. uih- . exceptionnelle ; elle est un ; dans celui de Mons oii on 1. , et plus médiocre encore dan> : Valenciennes, où elle a rceu la d> i de houille grasse maréchale à cou La houille grasse maréchale, bi ’ . grille dans un foyer, pro<luit < . extrême ; mais elle a l’iiu . i dre rapidement la grille. ; .’

dure il co’i ’ " ’ est moinet se rani’ , un excellent cuie et est surluul utiiiM.» (n-ur les opérations métallurgiques qui •ligiiii un feu vif et soutenu. Kl ! ... dur des houillères .1 Calais, ainsi que relui :.v

,. Saint-Êtieune, de la l’cr-onnieiT el de !.> Orand-(’roix,près Kirc île Oi.t ’^' s h’<intl’ demi-grosse, qui |m’iii cation du coke et qui sot, dans le liassin di ^ ... . Kiieune et à Rive-deOier oti raffaud, à Aniin et i Saint W bassin de Valenciennes. 4" I à longue flamme ou houiti morceaux ne font qi : coller et qui donne un qualité, hllc forme l.i j , cielle des dépôts b<Hiillt-n<. tin lu <î’ ’ sous le n*»m d»» ftenu A Mo«* "t *nM* de ./. < • de I) aue Ir i ,. ;. , . - e-Calais la doaoc un peu ~ imive.