Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/246

Cette page n’a pas encore été corrigée

nOTET,IER — HOUBLON. 999 les liAtiments a)ib:itiaiix de S;iint-Jean Uon- Viffiii-s de Soiitsons et d'Ourscurnp poiisé- (liiKMil lie iii»xiiiliqueH salles alTortées niix malades. Cliacuiic d'elles pouvait facilenieiit oonleiiir 100 lils, et une grande elieiiiiiié«  ailossée à l'un des pi^'nons pernioltail d'as- sainir ot de • récliaull'er ce vaste inléi-iviir. Deux ota({es d« feuAlres peirées dans le» lonjcs murs donnaient beaucoup de luinièi-e <laus la salle. Celles du haut l'taieul à vi- traijes (ixes et celles du l>as pouvaient .s'ouvrii' pour aérer la pièce. Kn 1J!U, Mar- jruerile de Uuur^o)(ne, reine de Sicile et lielle-su'ur de saint Louis, dola la ville de TiMincrrt' d'un h6pital vraiment niagniCique. La >;raude salle de col étaldisseuient était un vaisseau de 88 mètres de lonj; »nr 18°«,ti0 de large. Cette salle contenait au re/.-de-cliaussée, rangées sur deux lignes le long des murs goutlerots, iO cellules boi- sées, sortes d'alcôves dans chacune desquel- les était placé un lit avec baldaquin cl ri- deaux. Chaque alcôve était une sorte de petite chanibie ou le malade se trouvait pour ainsi dire chez lui. Mais cette chambre était ouverte par le haut, de sorte que le malade pouvait jouir de la masse d'air qui remplissait l'immense édillce. Celui-ci était éclairé par de grandes l'enétres percées dans le premier étage et au-dessous desquelles ré- gnait une galerie avec balustrade d'où l'on pouvait surveiller les alcôves. La ville de Beauue possède encore un bel hôpital con- struit en giande partie en bois et fondé en liiS par Sirnta.i rto/(n. chancelier du duc de Bourgogne. Tous les établissements dont nous venons de parler ne laissaient presqiio rien à désirer au point do vue de la salu- brité, de l'hygiène et du respect que l'on doit avoir pour les mal.adcs pauvres. Depuis le moyen âge, il s'éiait produit dans l'orga- nisation des hôpitaux un recul déplorable, souvent constate au xvii" siècle et .m xvm" à propos de l'Hôtel-Dieu de Paris. Cet Hôtel- Dieu, d'après une tradition d'ailleurs con- testée, aurait été fondé par saint Landry, vingt-huitième évéque de Paris, vers 060. A la fin du xif siècle, il consistait en deux b&timentsqui ne contenaient que deux salles. Nommé tour à tour hôpital Saint-Christo- pUf, Maison dr Dii'U, Maixon Xolre-Oame, llôtel-l)ii'U,el pendant la Hévolntion Maison de l'humanité, il se composait en 18;(8 de deux immenses corps de logis, situés sur les deux rives du petit bras de la Seine. De 1868 à 18'78, on a construit, sur la place du Parvis-Notre-Dame, un nouvel llôtcl- Dieu comprenant trois corps de bâtiments distincts; il occupe une superlicie de 22 HOU mè très carrés et i enferme 4.")U lits environ. V.v. PI . lies IhilHs-lHeu. HÔTELIER, 1ÈRE hôtel), s. Celui, celle qui tient une hôtellerie : h-s hôtetia-s alle- mands ont la réputntion d'ivnrchi-r lesvoija- f/eitrs. HÔTELLERIE [hôtelier], sf. Maison où ou loge et nourrit les voyageurs pour leur argent : Jadis IfS hôtelleries étaient ordi- niiiirment situées à l'entrée ou à la porte des villes et, au inoi/en di/e, elles n'étaient presque exclu-iiiemenl fréi/uuntées nue par la lie de la population. — Syn. Auberge se disait autrefois de toutes les maisons où ne loge et où l'on nourrit les voyageurs, de quoique importance ou'elles fussent. C'était un terme générique dont hôtel et hôtellerie étaient des espèces. Aujourd'hui au/terge ne se <lit plus que «les établissements intimes et l'on qualifie d'hôtel une granile auberge où règne le confortable. Hôtellerie, diminu- tif il'hôtel, tient le milieu pour le sens entre hôtel et auherqe; mais il commence à tom- ber en désuétude. HÔTESSE, sf. V . mte.) •HOTTE allem. suisse halze, corbeille), »f. Panier qu'on porte sur le dos au moven (le bretelles : La hntle d'un marairher, d'un rhiiïininier. || Portion <lu tuyau de cbeininée, eu loi-ine de hotte renversée, comprise dans rappartemenl. || Cuvette qui reçoit les eaux de cuisine. — DéP. Holtée, hoUereau, hot- ler. Iiolleiir, holteuse. 'lUlTTKE hotte , sf. Le contenu d'une hotte : t'ne huilée de pommes de terre. 'HOTTENTOT, OTE, I. Nom d'un peuple qui habite l'extrémité méridionale de l'Ai: que, c'est-à -dire le Cap de lionne l'Nii. rm et les régions voisines. On peut ' llotteutdtseoniine des métis di' et des negi'i's liantoui et Bel' iiuj l'onstitueni une race inférieure, ii gnatlie, dolichocéphale, li jH-au d'un ^ brun, de lu couleur du cuir tunnv. ils ont les cheveux laineux, noin, disposés en luiilTes isolées les unes des autres comme les faisceaux il une brosse. Les principaux ca- ractères de leur pliysionoinie sont : une face aplatie, des pommettes saillantes, un front ti-ès petit, mais bombé, des yeux petits, écartes et obliquement ouverts, un nez épaté, une bouche très grande, des lèvres énormes, un menton étroit et pointu, ('lie/ eux, la barbe est absi-nte ou 1res rare ; les piinls et les mains sont de dimensiims exiguës. I^ sléatopygie se remarque chez les femmes, ainsi que le tablier; mais ces deux particu- larités de l'organisation ne sont pas aussi générales que elie/ les femmes lioscliimanes. Les llolteutots sont un peuple pasteur, éle- vant des troupeaux de 1hi-uIs et île moulons. Le laitage forme ta base de leur ahinenla- tion; ils tuent assez souvent uu mouton, et un Ixeiif seulement aux grandes fêtes. Ils mangent aussi des racines que les femmes sont chargées de recueillir. Ils vivent dans des huttes hémisphériques laites de bran- chages, recouvertes de peaux ou de nattes. Ces di'inonres, disposées en couronne autour d'un espace central vide où l'on met le troupeau, coustiliient un kraaiow village. Le vêtement des llottentots consiste en une sorte de jupe de peau oten un luanteaii com- posé de peaux de mouton cousues ensemble et encore garnies de leur toison. Les par- ties nues du corps sont ointes de suif. Les femmes se parent do colliers, de bracelets en os ou en ivoire, de verroteries, etc. Les Holtentots avaient autrefois pour armes un épicu dont la pointe était durcie au feu, une sagaie à pointe de fer, un arc et des flèches. Us sont maintenant armés de fusils. Les llot- tentots ont uu caractère doux et humain; ils pratiquent la polygamie, et chez eux c'est aux femmes qu'incombent tous les travaux pénibles. Us ont une peur extraordinaire des maladies qu'ils attribuent à l'influence des sorciers. Dès que l'un d'entre eux est malade, ils le relèguent d.ins une hutte écartée et lui donnent à peine do quoi boire et do quoi manger. S'ils n'ont pas eu le temps, vu la soudaineté du mal, de procéder à cette translation, tous abandonnent im- médiatement le village où se trouve le ma- lade. La justice est rendue par tous les membres au kraal réunis en assemblée. Le meurtre, le vol, l'adultère ne sont générale- ment punis que d'une amende. Les llotten- tots ont la passion du tabac et, depuis un certain temps, celle de l'alcool qui exerce chez eux de granils ravages. Us sont féti- chistes, vénèrent les morts et les esprits, rendent des hommages i la lune et ont une jîiande crainte des revenants; les sorcier» jouissent chez eux d'une très grande auto- rité et soignent seuls les maladies, qui s<jnt considérées comme des produits de nialélici-s. Cette race se partage en cinq groupes princi- paux : les llottentots de la tolonie, les .Va- mafjuas, les Koranas, les llonaiiuas et les lini/uas, mélange de fugitils <le toute prove- nance. Les Naniaquas sont établis le long du littoral occidental, et les autres fractions des Holtentots habitent à l'K. de ces der- niers. — Adj. Qui a rapport aux llottentots. — Le hottentot, sm. La langue des Hot- lentois, partagée en un assez grand nombre de dialectes dont le plus im|M)rtant est le namn, parlé à l'O. du désert de Kalaliari. Plus à l'K., dans l'intérieur des terres, on parle le kora, actuellement en voie il tion. Le hottentot est une laneuc . < nanle, riche en voyelles. Ov. - - ' iMum,., ordinaires, cet idiome pi' 'irks ou consonnes claquantes, i , nés de claquements exécutés avec le palais, les joues et les dents. Les suffixes ajoutés A la racine de chaque mot prennent des formes ililTé- rentes suivant que ce» mots sont au vocatif nu bien servent de sujet ou de complément. U existe en hottentot trois nuoibm : le sin- , la plorlel et le duel. On dtittllf— ]m l'I, en 1' II' 1' tant, cooima ilan» ••s, sur lie. ' tir. des llollrnI"t>. Porter avec une i kolle), tm. Pe- 'Mo II l'i.N'iui II:

. re liuil.t 

'MtJTTKn /.../ ' hotte : llottrr In

  • 'liOTTKKI.Ai

lite boiie. 'HOTTRIJB, RI:RR {huile ,$. Celui, relie qui i>ort4' la hotte : iy« hultrurt de la Halle.

  • 'liOi; (s), intrrj, qui exprinii- la mo-

querie : Je te ferai hou! IIOI'AT mut breton qui 220 hah.. Ilot de a cùUi du ' |Kirt et K-ri • • ' , dê|MMld llll ' HOtrHM.W I ' 1783 , comiurnlalcur de U Itible. U a UiSM une Rihiia hehraien, texte hébreu «lec une version latine et des notes. 'HOi;ui.O>' (vx fr . houhilloH, houMo» ; ce mol est un diminutif du holln"-' - '•, houblon), tm. Plante diolque, chanvre, rangée par certains ai. la famille de» l'rlicéet, par d'.i celle des l'Imar/rs.tt qui est le /; puliis des 11 • ' • ' ' ' cine vivar liges de pi tiges sont ^ biles de dri'i guleus'-^ . '1 et Cl"' l,n- . rugosité. 1-Ut -p. - >, sariueiileUM-o, «uiu- be, grêles, un peu an- I" --':-< ciiurtji, robiulai '-ot une CMiaine >t 'I • l'-uilles 0|»po«^«« , pétiolées, rudes en deiums, munies en des- sous do glandes résineu'Mrs, en forme de conir & la hase, à nervures palmée* el ayant leur limbe découpé en quatre À cinq lo- bes dentés. Sur les pieds mâle* comme sur les S ieds femelles, les eiirs sont petites et verdàtres. Les fleurs miles, grou- pées en grappe» rameuses axillaires, ont un réceplarle convexe et un périanthe simple auquel on donne ordinairemrnl le nom de calice. A ce calice do cinq sépales sont opposées cinq étamincs à anthères biloculaireii ••• Un'yaaucentredelafleurm. trace de pistil. Sur les pieds leio'-iM <. j. -. fleur* de même sexe sont disposées par paire* à l'aisselle de bractées membraneuses qui ressemblent à des feuilles el qui conti- nuent à se développer jusqu'à la maturation du fruit. L'ensemble cle ces bractées et des fleurs qu'elles abriteni consiitiie une sorte d'épi oToiile auquel on d" HOUBLON D' de •pre- neur ment la. nom de eône femelle il n'y a point l'ovaire n'en est pas i' de deux euvelop|M's i l rieure, est constituée [ dont la seronde, iiiter: s;ic foi'nié jKir une ii.' . petites bractées, souue<*s eutie el tiiellemeni ronsiilérées comme i!< Dans l'intérieur de cette »c»nd<- se trouve le pistil romimsé à I deux carpelles, l'un antérieur el I . , teneur ; mais toujours ce dernier avorte, de sorte que finalement le pi«lil est un ovatr* n une seule loge surm"i très lonpi. Il n'y ad seul ovule analr")'" I renferme une s' et un embryon • irrandes bractée» île» Mon sont couvertes d i i'I Ill'Illb'IlX l'Il • |, ,, i'-- l'V'-r.- '••- j"ii -~ '•"! jaunâtre, très aroiiiali^u*. ou lupuline. Cette matièri- où il antre une huiles TolMile* ' ' lubie dan* l'eau . : huile* ToUtila* est no iaoïnare de 1