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HOPLITE — HORLOGE. 993 taille, soit dans les localiUs les plus Toi- sliios, 8oit sotis des baraqiieincnls. HOPLITE i^. oit/itii; : >li' on/ov, aniie^ ,»»!. Soldat givc pesaiiiiiivrit aniirt ; Les Ao- plilex aviiienl /mitr iirmr.i iléfensiies le tv/j- qtte, la cuirasse, un houclier cl des /lolline» i/nmies île fer; pour armes offensives, la fiiiiue et l'i'fit^. 'HOQUET (oiiomatopi'i'?), .«m . Moiivu- nieiit roiivulsif du dia[)lii"i}:inr arcompapié il'iin liruil inarticulé : Avoir le ho</uel. On lo l'ail passer eu ri'tonanl sa lespirulioa, eti prenant du sirop d'éther, etc. l.e h»tacle : L'un contre iiiulre jel^s au moinilre hoi/nel t/u'its Ireuveiil. 1,* Kont.unk.) — lii'V. lliMjueter.

  • 'HUUUE'l'Eit [hoquet), vi. Avoir le ho-

quet. 'HOQl'ETON vx fr. alqueton, awfueton : de lar. al i/iilon, le cotont, sm. Velemep*. d'étoffe de lin, île coton ou de 8oie que r.,n endossait par-dessus ses autres hal)ils du- rant le cours du moyen àne. Celait une sorte de tunique à manches larges mais courtes, garnie d'un capuchon, et dont la jupe fendue par ih^vant, par derrière et sur les côtés, descendait jusqu'aux genoux. Lo lioqueton était plutôt nu vêtement militaire qu'un vêtement civil. Cependant les dames le portaient quelquefois, mais alors il était très long et n'était point fendu. Pendant les xm" et xiV siècles, les archers et autres c<mibattants à pied n'avaient pour armure défensive qu'un hoquelon ; mais les gens d'armes, c'est-à -dire les gens à cheval, ne portaient point ce vêtement. Ce ne fut qu'au cours du xiV siècle que les gentilshommes l'adoplèrent. l .e lioqueton cessa d'être un vêtement militaire à la fin du xv" siècle; il devint alors le vêtement de dessus des ar- chers de la prévôté et ne fut plus considéré que comme une livrée. On donna aussi aux hérauts, aux trompettes, aux pages, aux écuyers, un hoquelon armoyé qui était l'in- sigiie de leurs fonctions. || Archer portant le ho<iueton : Les hoqiielons du chancelier. IIOKACE (QuiNTlis lloRATlus Flaccus) (64-'î av. J .- C .', fds d'un affranchi, célèbre et gracieux poète latin, ami de Mécène et favori d'.uguste. 11 a laissé des Odes, des Satires et (les Épilres dont la dernière est généralement désignée sous le nom d'/(r< portique. HOitACES, nom des trois frires romains qui, suivant la légende, combattirent contre les trois Curiaces, sous le régne de 'i'ullus lloslilius. pour décider en champ clos la- quelle de Rome ou d'Albe aurait la préémi- nence. Deux Horaces succombèrent; mais le troisième, usant de ruse et feignant de fuir, tua l'un après l'autre les trois Curiaces. Il tua, en outre, sa soMir (lancée à l'un des Curiaces. Cette légende fournit à Corneille le sujet de sa tragédie d'Horace. HORAIRE ;i. horarium), adj. i g. Qui in- dique l'heure : Les lii/nes horaires d'un ca- dran solaire. Cercle ou plan horaire d'un astre, le grand cercle de la sphère céleste qui passe par cet astre et par l'axe du monoe. || Annie horaire d'un astre, l'angle formé par le mériilien de l'observateur et par le cercle horaire de cet astre. Cet angle se mesure par l'arc de l'équateur céleste qui se trouve compris entre le plan horaire de l'astre et le méridien du lieu d'observation. On peut l'estimer en temps. ll(»RATIl!S COCf.ftS. — (V. Codés.) 'HORDE (mongol ordoii, le camp et la cour du roi), sf. Troupe de Tatares noma- des. Il Im horde d'or, la plus importante des tribus mongoles. || IVuplade errante : Cne horde de sauvages. || Troupe dévastatrice et indisciplinée ; Une horde de hrioands.

  • 'HOimÈACÉ, ÉE (1. hordeaceum : de

hordeiiin. orge), adj. Qui ressemble ou se rapporte à l'orge.

  • 'IIOIll>I':iE (I. hordeum, orge), sf

Sorte de poudii; insoluble qu'on obtient en chauffant l'amidon île l'orge avec de l'eau acidulée. L'Iiordéine n'est qu'un simple mé- lange d'amidim, de tissu cellidaire et d'une ni;itière :i/olée. IIOREH, montagne de l'.-Vrabie l'êtrée, près du Sinai, oii Dieu apparut à .Moise dans BlCr. I.ARtVK KT FLKURV. — UVR. 63 . un buisson ardent. C'est le OjeM-ftSaftdféh des Arabes. 'IKHtION {x),sm. Coup 'i'uiWni -. Heceroir des huriiiiis.

  • HORION (x), sm. Casque de l'infante-

rie, uu moyen Age : L'horion courrait les oreilles. HORIZO.N (g. .piîMv, génitif ô|>i;ovTo;, qui liiirne , sm. Ligue courlie ou la terre et le ciel semblent se confondre aux yeux d'un observa- teur : L'hiirizon s'étend d mesure que l'on monte. || Partie de la leiTe ou du ciel voisine de cette ligne : ('elle montagne, re nuage est à l'horizon. || Horizon sensilile, plau mené par l'œil de l'observateur |H'rpi'ndiculaire- ment à la verticale. || Horizon niliunnrl ou astronomique, plan parallèle au préiédent et ptissant par le centre de la terre. || Hori- zon artificiel, appareil pour déterminer i terre la hauteur d un astre au-dessus de l'ho- riwn. Il Niveau géologique : Le terrain hoitil- 1er et le terrain cri'tacé sont deujr hovizont géologiques importants. — Fig. Champ ou- vert a raclivile, à l'intelligence humaine : L'horizon île nos connaissances. || L'horizon politique, l'étal iwéseiit de la politique. — ÏWir. Horizonlal. horizontale, horizontale- ment, horizontalité. II0RI7.0NTAL, ALE [horizon), adj. Pa- rallèle à l'horizon : Position horizontale. |{ l'Ian horizontal, ligne horizontale, perpen- dicul.iire i la verticale. — .Sf . t'we horizon- tale, toute ligne située dans le plan horizon- tal ou parallèle à ce plan. HORIZON'TAI-E.MENT [horizontale + sfx. ment), adv. Parallèlement à l'horizon : Couches géologiques disposées horizontale- ment.

  • HORIZONTALITÉ [horizontal), sf Qua-

lité de ce qui est horizontal : L'horizontalité d'une surface. HORLO(iE (vx fr. XII" siècle, oriloge; xiii» et xiv siècles, reloge, reloiye, ierloge, orloge; xV siècle, orloige; xvi" siècle, Aor- loge; du I. horologium et horiloi/ium qui n'est qu'une transcription du g. wpoÀ'iYiov, appareil indiquant rhcure, mot forme de i.ipi, heure + Àôyo;. compte. Dans notre ancienne langue, orloge ou reloge était mas- culin et il en était généralement de même pour les autres variantes, cependant on trouve ierloge du féminin), sf.'loxH ap|>areil qui peut servir à mesurer le temps et qui, à cet effet, marque toujours les heures et souvent leurs subdivisions. I.es plus an- ciennes horloges ont été les cailrans solaires, les clcp.'i/dres qui mesuraient le temps par l'écoulement régulier de l'eau, et les sablier* dans lesquels l'écoulement de l'eau était remplacé par celui d'une certaine quantité de sable nn. Il existe encore aujounl'hui des sabliers que l'on emploie surtout pour déterminer le temps nécessaire à la cuisson d'un oeuf. Un sablier se compose de deux vases de verre de même forme et de même capacité et semblables à une carafe. Ils sont tixés l'un au-dessus de l'autre, l'inférieur dans la position niiturelle que l'on donne aux vases et le supérieur ayant son fond en haut et son j^uuloi en bas. Les deux goulots sont abouchés et se correspondent ; le vase supérieur contient une masse de sable qu'on y a introduite au moment de la construction de l'appareil. Pour faire usage de celui-ci, on le pose sur une table en mettant en haut le vase où est le sable. Aussitôt ce sable commence à couler du va.se supérieur dans le vase inférieur par un mouvement de des- cente uniforme, île sorte que le vase supé- rieur se vide toujours dans le même ti'mps. Quand tout le s.able est tombé dans le vase inférieur, on retourne le sablier pour placer en haut le rase inférieur, et il se produit un nouvel écoulement dans des cinonstances identiques à celles qui ont eu lieu pour lo premier. On conçoit comment l'égale durée des écoulements successifs peut servir A mesurer le temps. On construit îles sabliers pour lesquels la durée de l'écoulement du sable est de trois ou de cinq minutes. On en faisait autrefois qui avaient une durée d'écoulement beaucoup plus longue. I . 'in- convénient capital attaché à l'emploi du s,i- lilier, c'est la nécessité où l'on est de re- tourner l'appareil chaque fois que le vase supérieur vient dé M vider. Le* clepsydres, ainsi qu'on le viTia dans la «une de rri arii ' . , , ,, „. liiii jui d'un puid.-., auil p.ll U deU'Ille. d Ul. soit «nfln par l'aciion d'un courant que 1- o«  ' lii|urnt l'Iieir gu.i tournant. iui' il avec de tracées >ur un cadran. > ut avoir une, deux ou trois l i| y a trois aiguilles, U preiiiien- 111 .11 .^ . 1.1 heures, la iMUxième |e« nunutea el l.i '1 i- sième les seconde*. Kn nuire, ce* hmligi s sont pourvues d'une sonnerie automatique. Celle-ci coiiii'le ,'n un mirlenu qui frippe surunI » d'unité» : -a il s'est éi.,,,,. .; , ... o- ment ou le milieu du jour. Ki i> dran des horloges |Mirl« vin^i ,i. sions correspondant aux vingt quelle ; . ,r. • du jour. En France, ce cadran ne p..i • ,,...• douze divisions: l'aiguille des hcar«> ru lait complètiiiient le tour dans chaeniMdMdeux moitiés du jour. Indépendamment de laion- nerie qui indique les heures, il y a souvent des sonneries <péria|e< qui anni>ne«nl le* demies, les qn ut- quart*, etc. I . ' is le cadran d'ui.: . •• uniforme et contmu, elles n avan< par saccades ; mais chacune de ce» il a constamment la même durée, lue oer- sonne placée en face du cadran d'une hor- loge voit les aiguilles tourner en allant de la partie supérieure à la partie inférieure de ce cadran et de gauche i droite. Nos hor- loges ne sont pas réglées sur le temps vrai; elws donnent l'heure du jour moyeu dont le commencement est fixé, ! ' vil, à l'instant du passage du

is

la partie intérieure du n >di moyen correspond au moiin?iii ou ce même soleil moyen passe au méridien supérieur. Sur les cadrans d'horloge, l'i .le compris entre les points coi à deux heures consécutives est ii.n. ... .. . juq parties égales. L'aiguille des lieure» niel une neun^ à parcourir ce» cinq divisions, tandis que l'aiguille des minutes va de l'une i I autre en une minute de temps et parcourt en une heure les si-- •' •a- Irices des minutes' et du cadran. Quant au ul point marquées par des diviMoiis: b>i><|u'd existe une aiguille des s<-condes, rlles sont annoncées par les saccades succe»«ives de celte aiguille. |1 Autrefois, h-rloge solaire ou horloge au soleil, un cadran solair. il Horloge d'eau ou horloge à eau. une drc. li Horloge de salile, un ««bli».i lof/e, en terme de marine, dont le vas,* supérieur s. - d'une demi- heure et, par . . désigne aussi la durée dune !. Anciennement, on apixdau hm ifœufs, un sablier conlenanl. .lu lieu de sable fin, une poudre faite de c<H|uillr« d'u-uf* séchées au four. Il Monter ou rrmimtrr une horloge, amener le» poids qui la font mar- cher a la plus grande hauteur ou il» puissent se trouver; pour cela on enmule la corde qui les soutient sur le cylindre qui Commu- nique le mouvement .à toutes les pièce* da l'iiorlo/e : tendre le ressort qui fiiil marcker certaine» horloge*. Ii.i .„,i,i,; une horhfir. en désa.ssembler le-

loge, la mettre i 11. .actuelle du soled et en l différence qu'il y a entre temps moyen. ' loge, il est d'il haliitudes. U ( tout entière, une k'i " attendu une heure '»• ri,i, .'le ."1 . III ut le- enmerp" . er U 1.=... , "1 "" <•-' '• '"^ loi/e a rqualiun,nt'< ' .rque* U fol» le temps vrai et le i. . J Horlof/eA quantième, horloge qui , iieiejieoiUmipeBt de lis