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HOMICIDER HOMMR 983 S compagne ou suivi un autre crime. Le roeur-Ire iMiipui’ter.t égaleuivnt la pciue de mort lors([u’il aura eu pour olyel «oit de préparer, faciliter ou exécuter ua délit, soit de favoriser la fuite ou d’assurer l’impunité di’H auteurs ou complices de ce délit, h’ . n tout autre cas, le coupalile de mcuilre sera puni des travaux forcés à perpétuité. » L’homicide hnotonlairif est puni d’un cm-Srisonuement de trois mois a deux ans et ’une amende de 50 à CUO francs. I, ’homicide ti’j/ut. c’est-àilire l’exécution d’un arrêt prononçant la peine de mort, le meurtre ou les meurtres commis dans un comhat, ou contre des insurgés, loin d’être punis par la loi, sont prod’jfés par elle. L’homicide est légitime lorscjuo la personne physique est attàijuoe, la défense nécessaire et l’agression injuste. IIO.MICIItEK [homiritle l), il . Tuer un homme. — S’homicider, rr.Se tuer soi-même : S’homiciiler l’sl cliair défendue {x). «liOMILÉTIUL’K (g. i(iiX»)Tixi) [tl/yn], l’art de parler , xf. Science des auteurs sacrés et surtout de réloquen"e de la chaire : Le De doctrina chrisliana de sainl Augustin est considéré comme le premier traité d’homilétiqiw. tilOMILIAIKE (homélie), sm. Recueil d’homélies. IIOMIMEM (AD) (ml., à l’homme), loc. adr. qui ne s’emploie que dans l’expression : Argument ad hominem, celui par lec^uel on objecte à quelqu’un ses propres sentiments ou ses propres actes. «HOMINIEN (de l’accusatif latin hominem, homme), adj. et tm. .Se dit de tout être qui fait partie du genre humain : Le S’ègre et l’Australien sont des hominiens comme l’homme blanc. — Les Hominiens, smpl. Famille de l’ordre des Primates, composée uniquement de tous les êtres humains. II0M :IAUE (1)1. hominaticum : de homo, génitif hominis, homme), sm. Promesse de fidélité et de dévouement qu’un vassal faisait à son seigneur : Faire la foi et hommage.

Hommage lige, promesse de dévouement absolu, le vassal s’obli^jeant à défendi-e son seigneur envers et contre tous. I | Respect, vénération : Rendre hommage à uieu. ^ Ci vilités : Je vous présente mes hommages. Don respectueux : Faire hommage d’un Hure à quelqu’un. — En recevant un tief, soit par investiture, soit par héritage, le bénéficiaire jurait foi et hommage au suzerain. L’hommage était franc ou lige ; pour la prestation de l’hommage franc, le vassal restait debnit, la main appuyée sur les saints Évangiles. L’hommageZ/i/e avait des formes beaucoup plus humbles : le vassal jurait tête nue, sans épée ni éperons, à genoux et les mains dans celles du seifueur ; dans quelques provinces, il baisait e pied du suzerain. Le roi même devait l’hommage s’il acquérait un fief ; mais alors il .se faisait repré.sentor. La cérémonie do la prestation de l’homma^’O par le vassal au suzerain dont il tenait une terre ou un lief subsista jusqu’au xvii» siècle. — Dér. Ilommager, nommage. HOMMAGE,’ ÉE [hommage), adj. Qui est tenu en hommage : Terres et seigneuries fieffées et hommagées. HO.MMAGER [hommage), sm. Vassal qui devait l’hommage. — Adj. Vassal hommager. IIOMMASSE [homme + sfx. péjoratif a.i .fe], adj. î g. Se dit d’une femme qui a les traits, la voix, la corpulence d’un homme : La princesse Palatine, mère du Régent, était une gros.ie .itlemande hommasse, mais intelligente. HO.MME (vx fr. home, forme sous laquelle ce mot était employé au singulier quand il figurait dans une phrase à titre de cimiplément ; par conséquent, dans la petite déclinaison française au moyen igc, cette forme était un accusatif singulier ; Aome provient de l’accu.satif singulier latin hominem. signifiant Chomme ou un homme. On croit que hominem est un dérivé de A«mM.«, la terre ; s’il en était réellement ainsi. ’/'/ifoiiHie signifierait littéralement /c/erres<re},.wi. L’animal raisonnable, qui seul, parmi tons les êtres doués de vie, possède la faculté du langage articulé, dont l’intelligence peut se développer pendant tout le cours do l’existence i et te retracer, par l’histoire, let aelioDi et les pensées do ses congénèret daa anciens temps. Dans ce sens, homme %t dit en parlant de l’un et de l’autre win et s’emploie souvent au singulier puiii ’

soit rétre humain en général, sor i une partie des êtres humains ; / . irparvirnl qu’exceiitionncllement à iiige de cent ans. Selon l’expression Je la Hi/tle, Dieu créa l’homme mille et femelle. L’homme soulage, l’homme civilisé, l’homme htanc, l’homme jaune, l’homme noir. Le ctrur de l’homme est un abîme insondable. Tous les hommes sont sujets à la mort. || l^t hommes de couleur, les mul&tres, les hommes provenant du mélange do la race blanche avec la race nègre. || // n’y a tête d’homme gui ose faire cela, ou homme riiant, homme i/ui vive 7t’o.ierait faire cela, c’est une chose que personne n’oserait faire. || L’être humain, par opposition à la uâtk, a laquelle il est moralement supérieur : Le tigre déchire sa proie et dort ; t homme devient homicide et veille. ((.^u.tTKArHRiAND.) [ | Les hommes, la société, la fréquentation, le commerce des hommes : l’irre loin des hommes. || Dans le style de récriture, les enfanLf des hommes, les hommes, particulièrement ceux qui vivent dans l’iniquité. I| /^ Fils de l’Iiomme ou l’Iloiniue-Uieu , Jésus-Christ, ainsi appelé par allusion au mystère de l’Incarnation. || l’Homme de douleur. Jésus souffrant pendant sa Passion. || En ternie» de dévotion, l’homme intérieur, l’homme spirihufl , l’homme considéré dans ses aspirations religieuses, et comme dégagé de tous les liens du corps. Il L’homme charnel, l’honimc qui se laisse dominer par les suggestions de la chair. || Le vieil nomme, l’homme pécheur et corrompu. |J Dépouiller le vieil nomme, se dépouiller du vieil homme, se défaire des inclinations de la nature corrompue ; renoncer à ses anciennes et coupal>les habitudes. Il On retrouve toujours en lui le vieil homme, il ne s’est pas complètement débareassé de ses faiblesses et de ses vices. || Souvel homme ou homme nouveau, le chrétien en état de gricc. || L’être humain considéré avec les infirmités, les sentiments, les passions propres à sa nature ; Quel que l’on soit, on n’en est pas moins homme. Autant qu’homme du monde, plus qu’homme du monde, autant, plus que qui que ce .soit : // est généreux autant qu’homme du monde. || Un saint homme, un homme très vertueux et d’une grande dévotion. || t’n homme de Dieu, un homme tout de Dieu, un homme tout en Dieu, un homme fort jiieux et extrêmement charitable. || l’n hnmme sans façon. un homme avec qui il est aisé de vivre ; un homme qui ne se gêne pas assez avec les autres. || Un bon cœur d’homme, une bonne pdle d’homme, un homme qui a un cœur excellent, un homme qui est d’humeur facile et avec lequel il est aisé do vivi-e en bonne intelligence. || l’ne bonne tête d’homme, un homme qui a une grande force d’esjjrit. || l’n pauvre homme, un homme sans mtelli-

cnce, sans capacité.

— l’rov. et Fig. C’est ’ e roi des hommes, c’est un h»mme très obligeant, très bienfaisant. — Fig. Ce n’est pas un homme, c’est un ange, sa douceur, sa résignation sont admirables. || Ce n’est pas un homme, c’est un diable, c’est un homme très méchant, ou un homme d'une i>élulance extraordinaire. || C’«/ le dernier des hommes, c’est le plus vil, le plus méprisable de tous les hommes. — Kig. L’n grand homme, un homme infiniment supérieur au commun des hommes par sou intelligence, ses vertus, ses talents, son dévouement, etc. Il Les grands hommes de Plularque. les grands nommes de l’antiquité dont Plularque a écrit la vie. — Fi) ;, l’n homme noitveau, celui qui {tar lui-même a acquis de la fortune, de la réputation et qui était né de parents pauvres ou obscurs. || Ce n’est pas être homme, c’est être barbare, inhumain. || On ne sait quel homme il est, on ne connaît pas sa pensée, son humeur. || Devenir, se montrer un autre homme, devenir, se montrer tout différent de ce au’on était antérieurement, p l’n homme tout d’une piéfe, un homme d un caractère entier, qui n’emploie ni les ménagements ni les demiî roesorM. | Un Htt bomain du texe masculin, par opposition i ruiMK : Peux hommes et une femme se Iroui aient dans le canal. Les h’imni" et les frvimet tnnt également ad II - ^rrre du 7 jj l.e I lime. Adai -n hab... . ; ...i,,.iie : Jeu homme. jJ Celui qui Ces enfants devirnil : que Dieu leur prête 1 1*. „ Celui qui »^ montre ferme, courageux, magnanime : . 9oi/ ’ ’ !.’ I Populairement, ri lUn» le : s eampagnea, mari : Tometle nul ton homme. | Celui qui r»l sous les ordres d’un autre, soldat, ouvrier, individu aux gages de quelqu’un, ne. : t’e général commande à dix mule hnnn, •’ contremailre a cinquante hommes ordres, p Autrefois, un r>-ii • • ’ • , c’est i-dire celui qui, (ion ne d’argent, consentait à être «il ,.e d’un autre. |j ilarchand ii’h

qui procurait de» rempl." . li» ..u s appelés au service mililairr. ,, Im ..

!, ;, 

ràgc de la féodalité, rastal : Ton i i d’un fief était l’homme de <y"V" "" Homme de corps, un serf. J Homme de foi, vassal pourvu d’un 6ef. {j Homme de justice, vassal soumis à la juriiiittion du seigneur, aux tribunaux de celui-ci. [| Autrefois, homme du roi, celui que le roi a ii délégué pour le représenter, pour traiter une affaire en son nom. || Par extension. Etre l’homme d’un let, être délégué, commissionnc, rétribué par lui. | ; Homme, suivi de la préposition de et d’un ’ • jia» précédé de l’article, sert .>- fession, l’état, la qualité : / <• ou homme d’épée, un miliiaii d’église, uneccfésiantique. J| lin un juge. Il Homme de Im. celui qui s’occupe d’interprét’

,n donne des consultations sur le- ,^ Je droit ; quiconque particijie à l’adminutraiion de la justice, tel que juge, procureur, greffier, avoué, avocat, huissier, notaire. | Homme de lettres, celui qui ronipo«« des ouvrages littéraires. |{ Homme de journée, ouvrier qui travaille pour quelqu’un moyennant tant par jour. | Hotnme de peine, celui que l’on prend pour porter les fardeaux, pour baUycr, pour faire tous les gros ouvrages d’une maison. || Homme de mer, mmtclot, officier de marine expérimenté. | Homme d’État, celui qui dirige les grande* affaires du gouvernement. | Homme de qualité ou homme de naissance, celui qui fait fiartie de la noblesse. || Homme tle parti, lomroe assez attaché aux intérêts d’uu parti pour les soutenir avec passion, quelquefois même contre toute justice. U Homme de parole, celui qui reste toujours fidèle i la parole qu’il a donnée, qui accomplit les promesses qu’il a faites. || Homme d’honneur, celui qui en toutes circonalaoce* •• conforme aux lois de l’honneur. | 8omwte d’importance, celui à qui son pouvoir, ta richesse, son ci-édit, sa bonne renommée donne beaucoup d’influence. Q Homme de tête, homme ferme, plein de n’sotniion. Q Homme de cirur. celui qui se montre bienveillanl, généreux, fidèle. || Homme de mai» oo homme d’exécution, homme hardi, tonjoon disposé à prendre part nux >*ntrepris«a le* plus périlleuses, j) // est disposé i coopén de choses existant, ù ii lui nui l’ordre -/es. celui qui favorise le piop-es, qui aide i le réaliser. Il Homme d’avenir, cilni qui nura un jour une haute >ir-’ dient. celui qui tn>i, de se lirer d’emharms.

iîmiimr ur nm. un homme de peu de valeur, d’huaUe condition, y Homme de bas» eilraeliem, boame dont les parent» appartiennent aux plus basses clauses de la société. || Homme de néant, h.

ur. dont la position. U fortune, >ont insignitUntea. | //o"’»>’* ’ . . ui qui *•’ i-.*nl.»rni*» !tl|s pri’

•• 1.1 iniir :il.

duii’ nicbsMr. / agent d’.illaires, Vr

>•

maison, d’un riche | ./e confiance, homme a iiui i.u • . ’- gérer se» aflaires. | Homme d’à