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HALÈTEMENT — HALLUCINATION. 927 — Fi(f. Qui soupire après quelque chose : Presi/ue tous Ifs nommes sont haletants après ta rifliessr et tes Ivmneurs. ’HALÈTEMENT haleter], .»m . Action (11’ haleier : Le halètement des chevaux après la course, ’HL.RTER {.halitare,dehalilus.»oi{Be), ri. Respirer coup sur coup : Dans l’asthme, le malaile halette et perd le souffle. — Ki),’. Soupirer après : Haleter après le repos. — <îp. Dans co verlic, on iloiililc le t devant une sjll :il>e muette : je lialclte, u. Imlelterions. - IK>r. Haletant, haletante, halètement. Même raniiUu : llalilwux. MiALEl’it, KIÎSE haler), s. Celui, celle qui liale un liateau : Une e</uipe de haletas. MAI.ÉVY JAOgUKS-FKANOIS-KROMl-. NT A I. fti. lK) (1799-1862), compositeur (le musique iVançai», élève de Clieruhini, jjrofesseur de compositiiiu au Conservatoire, eu 1833, menilire de l’Académie des heaux-arts en 1836. Cet émini’ut artiste a produit, outre des cantates, des nocturnes et des morceaux de musique religieuse, un L’ranil nombre il’opérasjjarmi lesquels il suflll de citer : IS luire. VEcInir, lluido et Ginecra, la Reine de Chypre. Charles VI, les Mousquetaires de la reine, le Val d’Andorre. IIALÉVV iLÉoN) (1802-1883), littérateur fiançais, frère du précédent. Bien qu’il fût ’ iilrè dans la carrière .administratire, il a pul)lié de nombreux écrits : l.ulher, poème dr.’imatique. un résumé île Vllisloire des hiifs, la lîrèce tragique, et il a donné au iliéalre des pièces dont plusieurs ont eu du succès. — Lt ;Dovic Hai.kvv, sou fils, né en l.s :li, a quitté l’administration pour se consacrer au théâtre ela été le librettiste favori d’OlVenliacli. Il vient d’être récemment admis à rAcadéniie française. liALIAKTE, anc. ville de Béolie, sur la rive S. du lac Copals, où le Lacédémonien I.vsandre fut défait par les Thébains en 3 !)i av. J.C. IIAMCAIINASSE, anr. ville do Carie (Asie Mineure), sur un isthme, vis-à -vis de l’Ile de Cos. Patrie d’Hérodote et de Uenys dit d’Ilalicurnasse. C’est dans cette ville qu’Arténiise U fit élever à son mari Mausole un tombeau que les anciens reirardaicnt comme lune des sept merveilles du monde. IIAMEUTIUI ;B [g. àXiE-jxixô ;, de âXisO ;, j)écheuri, ailj. i </. Qui concerne la pécbc. — Sf. I/arl de la pèche : Oppien a écrit un poème sur l’halieutique. HALIFAX, 73 G :tO hab., ville d’Angleterre, dans le comte d’York, reliée aux importantes cités voisines par les ligues du Yorkshire, du Lancashireet du Great-Nortbern. Laineries, draperies, cotonnades. Carrières de grés : mines de houille et de ter. HALIFAX, 36100 hab., ville du Canada, capit. de la Nouvelle-Ecosse ^Amérique anglaise ) et dont le port, qui s’ouvre sur l’Atlantique, est un des plus beaux du monde. HALIFAX (Gkoroe Sav[i.i.e, marquis ii ’ ) (1630-1695^ homme d’Etat angl.iis. Après avoir contribué à la restauration de Cliarles 11, il embrassa eu 16S8 la cause de Huillaume III qui venait de détrôner son beau-père Jacques II. — Charles Montaioi ;, coMTK u’IIai.ii’ax (16G1-1715), flls du précédent, honmio jl’l'jlat anglais qui pro|x>sa et de rr l’Angleterre. négoi-ia en 1706 la réunion de l’Ecosse à

  • ’ HALIOTIDE ^du g. ôXto ;, marin + où ;,

génitif wt/j ;, oreille), sf. Genre de mollusques gastéropodes marins qui rampent sur un pied garni d’une large expansion chargée d’ornements divers et d’un grand nombi-e do tentacules. I,cs haliotides sont logées dans une coquille aplatie, nacrée en dedans et pourvue d’une ouverture presque aussi grande qu’elles. Elles se tiennent pendant le jour cachées sous les rochers a de médiocres profondeurs et la nuit elles si ! déplacent pour aller paître les plantes du voisinage. Les haliotitles sont répandues dans presque toutes les mers, principalement dans celles des pays chauds. On en counait 7. ^ espèces viv.intes dont quelques-unes ont un volume considérable, et on les pèche (>our extraire la nacre de leur coquille. L’une de ces espèces, désignée sous le nom d’ormicr, est abondante sur les càte» des Iles de la Manche. Elle est comestible ; mais, avant de la faire cuire, il faut la battre loDgtempa pour la rendre tendre. On a découvert quatre espèces d’baliolides fossiles qui le trouvent dans le terrain miocène. IIALI’rUEI)X,EUSB(dul.An/<Vlu,souffle). adj. (Jui possède une douce moiteur : Peau halitueuse.

  • ’ HALL (mot anglais), iT. Grande aalle.

((’e mot entre, en anglais, dans la composition d’un grand nomure de substaiulfs.i — .*’//». Vestibule, auvent ; palais, hôtel, barreau. Avec le genre masculin, hall est devenu un néologisme français : t ..e hall d’une f/are. HALL, 5 000 hab., ville du Tyrol, près d’InsprOck. Salines considérables. — Une autre ville du même nom se trouve dans le Wurtemberg (7 000 hab.) . ’HALLAGE {halte), sm. Droit perçu sur les inarchanilises étalées dans les halles, les foires. HALLALI [x], sm. Cri que poussent les chasseurs quand le cerf va succomber. Il Air de cor que l’on sonne alors : Sonner l hallali. Il llallali courant, celui qui a lieu lors- 3 ne les chiens serrent de très près la bète. Hallali .’ur pieds, celui qui a lieu loi-xqu’elle lait tète aux cien ?<,’ Hallali par terre, celui qui a lieu lorsque l’animal est tombé. || llall ili dans l’eau, celui qui a lieu lorsque la bète s’est jetée dans une rivière ou dans un étang. || //a//a/i est la qualification que l’on donne a une béte qui est sur ses fins et qui ne peut plus échapper k la mort : Le cerf est hallali. ’HALLE (VHA. halla, temple, grande salle),»/’. l’Iace onlinairement couverte oii se tient le marché : l^s Halles rentrâtes, à Paris, sont le centre d’approvisionnement de la capitale. || l^s dames de la Halle, les marchandes de la Halle. || Langage des halles, langage bas et grossier, jj Magasin public où des coinmei-cants déposent et vendent des marchandises de même nature : La halle aux vins. La halle aux cu.’rs. — l)ér. ^lallier. — Iloin. Hâle. HALLE, 71484 hab., ville d’Allemagne (Saxe prussienne), dans une ile de la Saale ; centre de voies ferrées sur Leipzig, Delitzch, Berlin, Magdebonrg, etc. Industrie importante ; salines, mines de lignite. Célèbre université qui date de 1694 et à laquelle celle do Wittenlierg a été réunie en 181."). École et direction des mines ; Société de géographie. ’HALLEBAIIDE (MHA. helm , fut -f barte, hache ;, sf. S>orte de lance dont le fer se termine inferieurement par une espèce HALLEBAROe (XV" SltCLt) (Mu>Ar ilnrUllorlr.) HALLISANDC (XVl* tltCLA) (Mii>M il’arUlIrrln.) de hache : Primitivement, la halle/tarde était une hache à laquelle était adapte un très long manche. — La hnllehante, arme de hast, avait pour ailerons, d’un côté une hache, de l’autre une pointe tni un croc ; mais on modifia celte forme de différentes manières et l’on eut les saquehutes, les eor- /teaux, les corhins, etc. Kn (^bine, elle est connue, diton, depuis un temps immémorial. HALLIBAROC (1TI> lltCLl) Elle fut introduite en France par le* S : en non, et elle a été suppriun^ drli. ment dans noi urmeeii par Charles X. De ws jours, les suisses d’é-L’Iiso sont les seuls qui la portent. — DOr. Halteoardier. hattelitedii. ’HALLEliAitlIIEH [halleliarde , sm. I tarde a pied qui poiiail la hallebarde : Au x’ siècle, les halle/jardiers faisaient jMrtie de la garde du roi de Friinrr.

  • HALLEKItEDA

(altération de htilleharde), s.tg . l ’crsoniio grande et mal Initie. HALLEXCOL’ItT, 1956 bah. Ch.-I. de c, arr. d’Abbeville (Somme). Fabrique de toibet de linge de table ; cotons filés. IIALLRR ( AinitRT i>p.’ (1708-1777 . • iiiste, physiol. médecin et anai^ : ;; ; suisse, un des génies les plus puissants du xviii’ siècle. Sa plus grande dérouverte en pbysiolo| ;ie est la théorie de l irritahilite ; il a fait aussi des rcrherc |ies sur la génération. Kn botanique, il a particulièrement étudie la végétation des Alpes. Parmi les nombreux ouvrages de ce savant, on cite : Icônes anatomicr, Klementa physiotogijr, Hisloria plantnnim Helvetir indigenarum. llif/liothèque de tn fujtanique. Haller remplit, en outre, à Berne, sa ville natale, dont le sénat l’avait mis en réquisition perpétuelle pour le service de la république », des fonctions administratives ou |>olitiqiies. IIALLEY (EiiMoND^ (I656-I712 phy.irien et astronome anglais qui reconnut la |>ériodicité des comètes. On a donné son nom A celui de ces astres dont il avait annoncé dès 1705 le retour pour 1759. Cette comète de Halley a une période de 75 ans A peu pris ; on a continué d’observer ses retours successifs. Ilalley a de plus fixé la position de 350 étoiles, calculé des tables de la lune, étudié les mouvements des planètes et la détermination des points remarquables de leurs orbites, etc. etc. Di’-s l’âge de 22 ans, il élail meinlire de la Sucicté royale île Londres, et c’est à lui aii’on doit la première édition des Principes (le Newton. 1. ’HAI.I.IEIl halle *m. Oanlien d’une halle. Il M.irihaiid qui étale aux halles. 2. ’HALI.IEit (bl. hasia. biancb.i, sm. Bois fourre formé de buissons ; Le sanglier se retire dans les halliers. [ Tramail ou filet pour prendre des oiseaux. HALLUr.lXATiO.> I. hallueinationem. de hallueinari. se trom|)er), .«/’. Etal morbide dans lt>qiiel un individu a la conviction intime d’une .sensation actuellement p<-rrue, quoique nul objet extérieur propre a exciter celle sensation ne soit A la portie de v» sens. Celui qui a une hallucination de la vue croit voir une personne ou un objet qui ne sont pas sous ses yeux ; celui qui a uoe hallucination de l’ouïe croit entendre des paroles qui ne sont pas nrononrées ou des sons qui ne sont pas produits, etc. Tous le* sens peuvent donner ncu au phénomène do l’hallucination. Il va donc des hallucinations du loiichiT. du goôt, de l’odorat, de la rue, de l’ouïe ; nnis, de toutes ce* hallucinalions, celles de rouie et ensuite celles de |a vue sont les plus fi-éqnen(ea. Ou peut avoir une hallucination en ’

!• tout autre état 

morbide ; mais. I - iellein>'nt, I hallucination est le -,....,... . . . I’ d’une inal.nlie. Elle aat commune dans la plupart ib sl<>rmes de la vésanie et dan* le délire, l’.lle s’oliserte parfois dans le* Bèvre* et elle peut être pro-