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HADJI — IIAINAUT. 9’^r de la grosseur do» traits ou de leur oiipaciiienl. Il Lijfncs ou points qui roprt’wnt’Mit, suivant Unir ilispositioii, !.•» L-oulcurii (t les mi^taux qui enti-cnt dans la composition d’un écu. — L’or est niarquiV par des points ; Varr/i-nl, par un fond uiu ; Vnziir, par <lf» lijçuos hori/oiitalos ; l. ijtfult : i, par (1rs lifincs perpendiculaires ; le siiwple. par des lignes diagonales de ilroite à pauohe (la droite et la gîiuche de la personne qui tient l’ccu puisqu’elle est renséo porter celui-ci devant elle, comme elle porterait un bouclier ; le pnuriire, par des lignes diagonales de (gaucho à droite ; le sattte, par des lignes horizontales et verticales croisées ; le vair et le conire-vair, Y hermine et le conlre-hertniw, par des traits particuliers ayant une lointaine ressemblance avec des peaux de bétes. (Blas.)

  • ’HADJI (ar. hàdjdji, pèlerin), sm. Tout

musulman qui a fait le pilerinago de la Mecque. lIAnitAMAOlIT, contrée peu connue de l’Arabie no’riilionale. Elle est bornée à l’O. par le Yémen, au N. par le deVrt, à l’K. par le Mahrali et l’Oman, au S. par la mer Arabique et le golfe d’Aden. La zone méridionale, semée de hauteurs isolées et de petites chaînes , est bordée par une crête à Laquelle s’appuie un haut plateau intérieur ; celui-ci est parcouru dans tonle son étendue par une large et profonde vallée, Voiiatll Dmin, revêtue d’une florissante végétation. C’est là que se trouvent les villes et les villages du pays. Le principal cours d’eau est Viniddi lladjar, qui se perd dans des dunes de sable avant d’arriver à la mer. Climat chaud, mais salubre ; pluies fréquentes. On cultive le froment et les légumes ; on récolte des fruits, en particulier la datte. Les animaux domestiques sont : le chameau, l’âne, le mouton et la chèvre. La population est rude, vigoureuse, à demi sauvage, adonnée au pillage, n’ayant de musulman que le nom. Comme tous les peuples pauvres, les habitants de l’Iladramaout émigrent pour exercer quelque profession manuelle dans les ports de la nier Rouge avec la pensée de rentrer chez eux avec un petit pécule. Ils parlent Yekkili, que l’on regarde comme dérivé de l’anc. hymiarile. — Villes : Chihdm, Térim, Ainad. Seïijoum, Aïnàn, et, sur la ciile, Maknllah. 1I.« :m»EL (QKORaKS-FRBOKaïc) (168.5- 175’^), célèbre compositeur de musique allemand qui a passé la plus grande partie de sa vie en Angleterre, il a écrit des opéras et des oratorios ; on remarque parmi les premiers : Almira, J^(ron.Henaiul,Hhadamislp. Pronufthée, et parmi les seconds : Athalir, SaHl, Samson, Judas Macchabée, Moïse en Êf/iwle,le Messie. 11 était devenu aveugle eu ll3o. HAFIZ (MonAMMKo) (1320-1391), un des plus célèbres poètes des l’ersans, surnommé l’Anacréon de la l’erse, auteur d’un recueil de poésies rcmarqualiles par l’harmonie et la pureté du style. <^HAUAIin, AUDE (VHA. har/a, haie, adj. Autrefois, non apprivoisé : Faucon hagard. Il Aujourd liiii, farouche : (iCil hagard. ’HAGAKKEMKNT (hagarde + sfx. ment),adr. Dune manière hagarde, farouclie : La p<iuirp femme devenait folle et nous rer/ardatt hagardemeiit. IIACSEDORN (Kkbdkkio db) (nOS-n.li), un des grands poètes de l’Allemagne qui ont renouvelé au xviir- siècle la littérature do leur pays. Ses admirateurs l’avaient gurnommé le poète des grâces. IIA(tELMAl), :U27 hab. Ch.-I . de c, arr. de Saint-Sever (Landes). Fabrique de linge de table, commerce de bestiaux. IIAUIOCUAPIIE (g. âx’a ;, saint -f - Ypâçstv, écrire , adj. i g. Qui traite des choses saintes : Licres hagiographes, les livres de la Bible, le Pentateuque et les Prophètes exceptés. — Sm. L’auteur d’un livre nagiofrapne. || Auteur d’une ou de plusieurs vies e saints : Le premier hagiographe fut un Italien guipulilia un recueillie ries de saints vers (479. — Dér. Hagiographie, hagiographigup. IIAGIOGHAPillE (hagiographe), $f. Science dei chotes saintes ou des écrits sur les saints : L’hagiographie, dit .i. Maurg, l’est remplie de contes et de mgthes, lanilis que le dogme est reste intact. IIAtil(MiHAI>IIIUlJE ( hagiographie) , adj. î II. Qm a rapport à l’hagiographie : lierhcrrhes liiii/iiti/raphigues. «IIAGlOI.OtilE (g. ario,-, saint + X6yo(, traité . sf. Traite sur les saints ou sur les choses s.iinles. — IM^r. llagiologigue, liAKIOl.OtilUI’K [hagiologiè , adj. t g. Qui concerne les choses saintes ou le» saintii : l ’oealmlaire hngiologigue. IIAtiTE cvriiBiA). ! V. Uiniuecnpdela]. HAta’ENAI !, 12688 hab. Ànr. ch. - l .de c. de l’arr. de Strasbourg (Has-llhinl, sur la Moder, près d’une grande forêt ; ch. de fer de Strasiiourg à Cologne (embranchement sur Metz). Teintureries, lllalures, savonneries, fabriques do poêles de faïence. Grande culture de houblon. Aujourd’hui, à l’Allem. ! gno. Autrefois ville impériale, llaguenau a été longtemps une place forte assez importante. MontecucuUi l’assiégea inutilement en 1615. Prise par les Autrichiens en 1705, elle fut reprise p.ir Villars en 1706. Les Français remportèrent un succès sur les Austro-Prussiens, en 1793, près de llaguenau. ’IIAIIA {ha ! ha !, sm. Obstacle interrom-I >ant brusquement un chemin. ||Ou- verture faite au mur d’un jardin pour laisser la vue libre et devant la-HAHA iwlle il y a un fossé : // ;/ a un haha vers ta moitié de l’allée. ’lIAilÉ {ha ! hé.’), sm. Cri pour arrêter à la chasse les chiens qui s’emportent ou qui prennent lo change. ’HAHNEMANN (Samubi,^ (nS-î -lSiS^, médecin allemand, créateur de la médecine homéopathique qui repose sur ce principe que les substances qui produisent sur l’homme bien portant les symptômes d’une malailie sont les meilleui’s spécifiques pour guérir celle-ci : Similia simili/>us curanlur. On cite parmi ses ouvrages : Erjmsition de la doctrine médicale hotiii’upalhnjiie. ’II.I, interj. qui marque la douleur, la surprise, la mémo que nél : liai ! je n’en puis plus. IIAÏDEIIABAD, 400 000 hab., ville de l’Inde aiiglaise^Deccan), capit. du Nizam, sur un alUuent de la Kriclina ; terminus d’un embranchement du chemin de fer de Bombay à Madras. Poteries dont la forme et la couleur sont d’un goût remarquable. La résidence <le l’agent anglais est située en dehors de la ville. — Autre ville de l’Inde, 41000 hab., dans le Sindhy, sur un plateau rocheux, à 5 kilom. du .Siiul. Ouvrages en bois laqué de couleurs vives, étolTes brodées d’or et d’argent. liAÏnER-ALI ou IIYDEIl-ALI (1718-17821 conquérant indien, mais d’origine arabe. Il prit Seringapatam, le Mysore, et, avec l’aide des Français, la rôle de Malabar ainsi que les Maldives. Tippoo-Sath était l’un de se» (ils. 1. ’HAIE [ÛA.. haga), sf Clôture faite d’arbustes, d épines, de branchages, etc.

Dans le Maine, les routes sont bordées de haies. Haie vive, faite de végétaux vivants. Les essences qui composent une haie vive doivent être choisies suivant la nature du terrain. Celles qui doivent être adoptée» do préférence pour les sols calcaires ou sableux sont : l’aubépine, lo bois de Sainte-Lucie, l’orme, lo sureau, le févier à trois pointes. Les sols argileux s’accommodent surtout du charme, du chêne, de l’orme, de l’érable champêtre, de l’aubépine, du sureau, du saule marsault, du houx commun. Dans les terre» arides du Midi de la France, on emfiloie pour le» baies le citronnier épineux, e grenadier, le paiiure. Le» plants dune haie doivent être placés à 10 ou 15 centimètres l’un de l’autre et enfouis -S la profondeur do 6U ou 80 centimètres dan» une tranchée dont la largeur rarie de 50 centimètres à un mètre. Ces jeune» plants doivent être bines pendant les premières années et tondus tous les ans i partir de la quatrième ou de la cinqiiième année. Kn l’aWnce de tout titre positif, une haie sèche ou vite est réputée mitoyenne si elle sépare deux propriétés entièrement closes l’une et l’autre. Les frais de son entretien i--’ --• en commun à eras dont elle sép i ’.>. L’un de* copropriétaires ne p’ ’lire tant le conseiltement de l’auiit), a uioius qua ce ne soit pour y substituer un mur. Les arbres qui ont partie d’une haie mitoyenna sont mitoyens comme elle, (’ne haie «Mie peut être plantée exactement sur la ligna da séparation de deux propriéti’s contiijpiM. Una haia rive ne peut lètre qu’à une distanoa da dans mètres de cette ligne. Cependant les luana locaux permettent souvent de la rapprocEar davantage. || Haie morte, faite de bois mort. Il Courte de haies, course dans laquelle Us chevaux franchissent des haie». {|’File de rrsonne», de soldats : Vne haie de curieux. Border, former la haie, se dit des troupes rangées eu lignes de chaque côté d’une ma oii doit passer un cortège, on personmiga important. — Fig. Tout obstacle anabipie à une clôture : Une haie de baïonnettes. 2. ’HAIE (bl. haga, haie), sf. L’âge d’une charrue.

  • HAÏE I [ha-ye], l’n^er ;’. Cri des charretiers

animant leurs chevaux. ilAIE-RENAUT, forêt domaniale de U Haute-Marne, peuplée de charmes, de ebénes et de hêtre». 593 becUrea. «’IIAIk {x), sm. Vêtement de dessus en usage chez les Orientaux : Vh hakk de siiie. ’HAILLON [LU mouillés] (dm. du VHA. hadil, lambeau), sm. Vieux lamlH ?au de toile ou d’étufTe : Vn mendiant couvert de haittons. — Dér. Haillonneux.

  • ’HAILLONNEUX, KV6K {haillon ,ndj.

Couvert de haillons. (Vieux mot qui mériterait d’être rajeuni.)

  • ’UAIM ou ’IIAIN I. hamum : du g. -^a-

|ji4 ;, recourbé), sm. Hameçon. (Vx.) HAl-NAN, 36195 kiloin. carrés, 2500000 hnb.. Ile de la mer de (.’hinc, à l’entrée du golfe du Tonkin et vis-à -vi» d’une presqulle dont elle est séparée par le détroit de son nom. Au S. et à l’G., eUe est bordée de montagnes très élevées et couvertes d’une riche végétation ; au N. la côte est basse, le milieu de l’Ile est montagneux ; de rastes plainea sont consacrées & la culture du riz, de la canne à sucre, du sésame, du bétel et da tabac. La population se compose an partie de Chinois, en partie d’indigènes ; ces derniers, retirés dans les hautes rallées de la partie centrale, sont tenus par les Chinois dans un état absolu d’infériorité. — Capil. Khiounii-Tchéou, à la pointe N. ; son port est lloïhou, ouvert au commerce européen en 1876. ’HAINAUT, 3722 kilom. carrés, 1021 158 hab., province méridionale de la Belgique ; ch. - l . Mons. Le llainaut est borné au N. par la Flandre occidentale, la Flandre orientale et le Brabant, à l’Ë. par la province de Namur, à l’O. et au S. par la France. Une chaîne de colline» venant de ce dernier pays y dessine la ligne de partage entre les eaoxda la .Meuse et celles de l’Escaut ;e !i’~' i- •-•«in de la Meuse et celui de la Seine .

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dernières ramilication» de l’Ai -’ iro l’Escaut, qui forme en partie »a liiiiild da côté de la Flandre occidentale, le llainaut est arrosé par Vilaine, qui a donné son non au pays, par la Dernier, allluent da C8 Aett*e, et pai- la Sombre, affluent de la Meuse. La principale production naturelle est la houille : il »ufl !t de citer le Borinage, Mons et lo l>assin de Charleroi ; mire» de fer ; pierree à parer, pierres à chaux, granit, ardoises, marbres noirs. Kicbes pitunsges ; houblon, céréales, plantes oléagineuses, ^’actles et chevaux de la race dite du Hainaut. Indu»tne considérable : hauts fourneaux, foreas ; tissage des étotba, fiibriration da dentelles ; fllaliiics de lin et de coton ; mm iai . — Hainaut Irançaii, (mys de l’anc Pranoa qui l’orniail, iwec le l’ambrésis, nue généralité dont le rh. - l . était Ka/mcimiM». Il correspondait A la partie N. - O . de notre département du Nord.