Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 1, A-crotonique.djvu/203

Cette page n’a pas encore été corrigée
CAMBREMER — CAMPAGNE 191

CAMBKKMER, 980 hab. Cli . - l . de c, arr. de l’om-l’lCvéquo (Calvados’. CAMBItEK (1. camernre, voùter’i, vl. Courber léjtèreineiit. |j Jambes i :amhries. telles que lcs) ;i’iiotix sont ecailés l’un (Ir l’aulre quand les taloiH se liiucheiit. — Se cambrer, vr. Se courber. — Dér. Cambreur, cambrure. CAMItllKSIS (lk) (C(imeraceiisi.i pauu.i , petit pays de Kraiicc (Nord), oapit. Cambrai. fCAMBKEUK, sm. Ouvrier qui cauibre l«s cuirs des iliaussurcs. CAMimiIXiE, 3UI80 hab., ville d’Angleterre, sur la Cam, atlluent de l’Ouse, au N. de Ijondros, cli. - l . du cunité de même nom, célèbre par son université où l’on étudie surtout les mathématiques. i :AMIiltI., :i !14 hab. Ch .- l. de c, arr. de liéthuue l’as-de-Calais). «CAMHKIOLEIIII iprovenç. cambriola. ehamlirel, .sm. Celui qui vole diins les chambres à l’aide de fausses clefs ou d’cffracliou. (Argot. ; « :AMUU0N>E 1770-1842 .général français, célèbre par la réponse qu’il fit à Waterloo aux Anglais qui le sonmiaient de se rendre. CAMIlItlE, l’un des noms du pays de Oalles, en -Vngleterre.

  • CA.M IIKI EN, IENNE,n^//. De la Cambric.

Il Ètaye catiibrieii, le deuxième terrain de sédiment par ordre d’ancienneté. Géol.l ( :AMimimE,,v/’. Légère courbure. | | Pièce placée entre les deux semellesd’unechaussuii’. (’..MIIITSE holland. kabw/s. cuisine d’un navire marchand , 4’/' . Kndroit d’un navire où l’on place et distribue les vivres journaliers. Il Cantine dans un charnier. || Cabaret borgne, maison mal tenue, (l’op.l — Dér. Cambli.iier. GAMUL’SIEK, sm. Le distributeur des vivres sur , ^ un vaisseau. .

... [,_

Il Celui qui " tient u ne cantine de chantier. CAMUYSE, lils de Cvrus, roi do -• l’erse de 529-522, célèbre par sa cruauté.

  • CAME ,.

(.r . s/’. Sorte ’ • ’ de dent apcame iiliquéc à l’axe d’une machine, à une roue, et destinée à soulever un pilon, un levier, etc.

Les serriires de sùreli sont des serrures à cames. CARIÉE (ital. cameo), sm. Pierre (ine du genre opale, formée de plusieurs couches et . s culptée en i-elief. || Coquille taillée imitant cette pierre. || Imitation de camée faite en grisaille, i Peint.) — D6p. Camaïeu. CAMÉLÉON g. ,> ;? :i^i* à terre -|- >,£(, lion), sm. .Sorte de lézard des pays chauds, de conformation bizarre, dont la peau a la propriété de changer de couleur. — Kig. Celui qui, par intérêt, change d’opinion, de parti : In caméléon politique.

 Caméléon 

minéral, le peiinang.inate de potasse. || Petite constellaliiin di^ l’hémisphère austral. CAMÉLÉni>AI{D g. xi|jLr,Ào ;, chameau + jtâp ?o<>.’. ; .panlhér(^ ,.firt. Ane. nom de la girafe. CAMELINE fj-l, sf. Plante crucifère dont la graine fournit une huile bonne à brûler. CAMELLIA CAMELLIA, sm. Arbuste du Japon, de la famille du thé. cultive dans nos parterres pour la beauté de ses fleurs, introduit en Angleterre en 1739 par le jésuite Camelli. — Or. C’est à tort que l’Académie écrit catnélia. CAMELOT I. camelus, chameau), »m. Étolfe de médiocre valeur faite primitivement en |>oil de chameau et plus tard en poil de chèvre ou en laine. CAMELOTE camelot), sf. Ouvrage mal fait. Il . Marchandise de mauvaise qualité. CA.ME.Mi)EUT, sm. . Sorte de fromage ainsi ap|ielé parce qu’il se fabrique dans la ccimniune de Ciimembert (Orne). CAMÉKIEIl M :i . I ameriere : du 1. caméra, chambre), ,v»i. Odleier de la chambre du pap( — Dél". Méniiî famille que Camériste, camérière, camertinijue, camerlingat. (V. Chambre.) CAMÉKISTE ou *CAMÉHIËHE (ital. camerista : du 1. caméra, chambre), «/" . Femme de chambre d’une princesse. CAMEItl.INCAT, sm. Dignité de camerlingue. CAMEKMNCl’E (VIIA. chamarlinc : 1. ramera, chambre), sm. Cardin.al qui préside la chambre apostolique et gouviu’iie l>endaiit la vacance du saint-siège. — Db. Chambellan. CAMERON (né en 18441, officier de la marine anglaise et voyageur contemporain qui explora en Afrique les bassins du Zambèze et du Loualaba et démontra que ce dernier cours d’eau n’était qiie le commencement du Zaïre ou Congo. En deux ans et huit mois, Cameron avait traversé l’Afrique de Zanzibar à Benguela. CAMEROUN, pic volcanique qui se dres.se à environ 4 000 mètres d altitude sur la côte de Guinée (.frique occidentale ; , au fond du golfe de (luinée, en face de Fernando-Po, ile espagnole. L’Allemagne a fondé en 1884 un etabli-ssement colonial sur la côte du district de Cameroun. CAMILLE (Makcis Fliuls’i, célèbre général romain tiui, nommé dictateur pendant son exil a Véies, ch.assa, dit-on, les Gaulois qui venaient de s’emparer de Kome, 390 av. J.-C. — Camii.lk, la sœur des Iloraces, tuée par l’un d’eux parce qu’elle avait pleuré la mort du Curiace auquel elle était fiancée. 1. CAMION {x), sm. Irès petite épingle. 2. CAMION (. ;;), *»i. Chariot à quatre roues très bas, el par suite commode ]>our le chargement et le déchargement des marchandises. Le ])eiit diamètre de ses roues augmentant le tirage, on ne peut s’en servir que sur des roules en bon état ; aussi est-il employé surtout dans les villes. || Petit chariot très bas à deux roues qui, dans les chantiers do construction , sert aux ouvriers pour transporter les pierres de taille. [I Vase dont se servent les peintres en bâtiment pour délayer le badigeon. — Di’P. Camionner , camionnage , camionneur. CAIMIO.XNAGE (camion 2), *»i. Transport par camion. || Frais de ce transport. CA !(IIONNER [camion 2), vl. Transporter sur un camion. < ;amionnei ;u {camion 2), sm. Le conducteur d’un camion. CAMLSAOE (bl. camisa , chemise], sf. Attaque nocturne d’une place forte, ainsi dite parce que les assaillants mettaient une chemise par-dessns leurs vêtements (vx). CAMISARD (bl. camisa, chemise), stn. Nom des calvinistes des Cévennes, insurgés après la révocation de l’Édit de Nantes.

CAMISOLE (dm. du bl. camua, chemise), sf. Vêtement court et à manches, superposé à la chemise ou réciproquement. || Camisole de force, assemblage de courroies pour contenir un aliéné, un prisonnier, etc. — Dér. Même famille que Camisard, camisade. (V. Chemise).

CAMOËNS (de (1524-1579), célèbre poète portugais, mort de misère, auteur de la plus ancienne épopée de l’Europe moderne, les Lusiades.

CAMOMILLE (ital. camomilla : g. χαμαι, à terre + μήλον, pomme, sf. Genre de plantes composées, analogues aux marguerites, dont


trois espèces sont employées en médecine. Ce sont : la camomille romaine, dont l’infusion est réputée tonique, fébrifuge, sudorifique ; la camomille puante ou maroule, qui a les mêmes propriétés ; la camomille pyrèlhre, dont la racine excite la .salivation et entre dans les poudres et les élixirs dentifrices. Il Huile de camomille, obtenue par digestion de 50 grammes de fleur» de camomille romaine dans 500 grammes d’huile d’olive.

  • ( ;amon { çà + mon,

adv,), interj. Oui, ma foi Jvx . CAXIORRA (mot ital.), sf.Ku Italie, association de malfaiteurs dont le but est le vol et l’assassinat CAMORS, forêt domaniale du Morbihan, peuplée de chênes, de hêtres et de pins. t)47 hectares. CAMOUFLET (x), sm. Fumée épaisse qu’on souflle malicieusement au nez de quelq ^u’uii avec un cornet de papier allumé. — Hg. Affront, mortification. |[ Fourneau do mine ne ])roduisant pas d’eliel à la surface du sol. On l’emploie dans la guerre de mine iiour déti-uiro les galeries construites par l’ennemi. CAMP (mot picard, db. de champ), sm. Terrain sur lequel une aimée dresse ses tentes ou s’installe dans des liaraquements. |J L’ensemble des tentes où s’abrite une armée. Il Armée qui campe : Attaquer le camp. || Armée en général : Les habitudes des camps. — F’ig. Parti, faction : S’être pas du même camp. Il Champ clos : Les juges du camp. || Les camps, la carrière militaire, la guerre. Il Aide de cam/), officier attaché à un général ou à un autre officier supérieur pour transmettre les ordres de celui-ci. jf Camp de manoeuvres, pour l’instruction des troujics. Il Camp volant, petit corps d’éclaireurs. — Fig. Être en camp volant, n’être pas détiiiitivemciit casé. || Prendre le camp, déguerpir, se retirer. (Fani.) || Camp retranché, vaste terrain protégé par des forlificalions et dans lequel une armée peut résister à un ennemi très supérieur en nombre. Cn camp retranché consiste essentiellement en une place forte centrale destinée i servir au tjesoin de réduit aux défenseurs, et en une ceinture de forts plus ou moins distants les uns des autres. Ces forts constituent des points d’ajiiiui pour les opérations offensive » qui peuvent être tentées soit par la garnison elle-même, soit par les armées qui tiennent la campagne. Paris forme avec les forts (jui l’entourent un immense camp retranche. || Camp du Drap d’or, plaine entre Guincs et Ardres (Pas-dc-Calaisl, où Frîincois I" et Henri V’III d’Angletcn-c curent, eu 1520, une célèbre entrevue. || Camp de la Misère, la presqu’île d’Jges, formée par une boucle de la Meuse et fermée par un canal sur lequel se trouve le hameau de (Jlaire. Après hi capitulation <lo Seilau (^1870), les Allemands y parquèrent l’armée française en attendant qu’ils pussent diriger leurs prisonniers sur les forteresses de leur territoire. — D<’r. Campagne, campagnard, campagnol, camper, campement. Campanie. Campine. — CUimp. Décamper. (V. Champ.) OAMPAGNAC, 1 S.’iS hab. Cb.-I. de c, arr. de Millau lAvcyron). CAMPACNARU, ARDB, adi. et ». Qui habite la campagne. || Propre a !a campagne : Mirurs ramfmi/iiardet. |j Un bon campagnard, un paysan aisé. CA.MPAtiNE I. rampania, plaine : de campus, ]ilaine . . «^.Grande étcnaue de pays plat et découvert, ij En campagne, en counse : .V mettre en cnni/Migne. — Fig. Kn train, on mouvement : Mettre tous .tes amis en campagne, y Battre la camp<igne, la fouiller. — r’ig. DivaBuer, délirer. || Tenir la campagne, résister a l’ennemi sans s’enfermer dans les villes. Il Les champs : L’air de la campagne. Il Tout ce qui n’est pas la ville : l’ne maiso i