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se roulant sans chemise dans l’herbe, en mangeant des légumes crus, et en faisant des exercices de gymnastique suédoise… À un autre…

Il y avait sans doute une matinée poétique quelque part, et on entendit les quatrains sublimes des Premières Méditations :

Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,
Ainsi qu’un voyageur qui, le cœur plein d’espoir,
S’assied, avant d’entrer aux portes de la ville,
Et respire un moment l’air embaumé du soir.
Comme lui, de nos pieds secouons la poussière ;
L’homme par ce chemin ne repasse jamais…

La voix se tut, arrêtée de nouveau par la jeune femme qui se poudrait devant la glace.

— C’est mieux, fit-elle… Qu’est-ce que c’est ?

— Le Vallon de Lamartine, oiseau, dit madame Duthiers-Boislin en souriant…