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semblait aux petits croquants de l’an quinze cent, robuste, brun avec de beaux yeux de faon surpris.
— Tu portes les journaux ? demanda le Ministre.
— Oui, Monsieur… Le Courrier vient d’arriver et je le porte à M. Boislin et à M. Laurières.
— Donne m’en un.
Il mit la main à sa poche pour y chercher quelque monnaie, mais l’enfant se recula.
— Oh ! non, monsieur le Président… je vous le donne.
Ému, il attira le petit et lui prit la main.
— Tu ne veux pas que je te paye ce journal ?
— Non, Monsieur.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est vous !
Dominique l’embrassa et le gosse, ivre d’orgueil, se sauva après avoir