Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/14

Cette page a été validée par deux contributeurs.

heure se lève mon illustre ami, M. Duthiers-Boislin ?…

— Comment voulez-vous que je le sache ? C’est, sans doute, à l’heure où les bénédictins, après un sommeil rapide et sévère, entrent dans leur bibliothèque. Demandez-le lui, je crois que le voilà.

— Et je suis sûr, dit M. d’Elantes, qu’il va m’appeler, comme il le fait régulièrement, vieillard couronné de roses…

M. Duthiers-Boislin qui arrivait n’y manqua point.

— Bonsoir, Marie, fit-il, puis tourné vers son ami :

— Je te salue, vieillard couronné de roses !

L’historien occupait à l’Académie Française le fauteuil qu’occupait vers 1890, M. Taine auquel il ressemblait exactement, avec sa barbiche, son air pensif, ses lunettes et son front dégarni.