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DU LANGAGE


la haute, des voleurs de la haute. — L’homme du peuple qui se trouve en fonds dit en plaisantant : Je suis de la haute. — « Pour les menus plaisirs d’un monsieur de la haute. » — Ricard. — « Jamais aussi le sportman n’a couru les salons et la haute, comme on dit au club. » — Rod. d’Ornano. — « Des dames de la haute ? — Non, des étudiantes. » — Carmouche. — « Il y a lorette et lorette. Mlle de Saint-Pharamon était de la haute. » — P. Féval. — « Si nous ne soupons pas dans la haute (dans un restaurant fashionable), je ne sais guère où nous irons à cette heure-ci. » — G. de Nerval.

Homme de bois : Nom qu’on donne dans les imprimeries à celui qui rajuste les planches avec des petits coins en bois. — Cabarets de Paris, 1821. — Jeu de mots.

Homme de lettres : Faussaire. — Jeu de mots.
Homme de paille : Homme couvrant de son nom des actes, des écrits qui n’émanent pas de lui. Le journalisme et la finance emploient fréquemment l’homme de paille. — « Ce Claparon fut pendant six ou sept ans l’homme de paille, le bouc émissaire de deux de nos amis. » — Balzac. — « Quoi qu’il arrive, M. Bitterlin aurait été… son homme de paille, son gérant, son compère. » — About.

Hommelette : « Homme sans force et sans énergie. » — 1808, Dhautel. — Jeu de mots.

Horreurs : Propos libertins. — « Quand les bégueules ont des masques, Elles racontent des horreurs. » — Festeau.

Faire des horreurs : En venir des paroles à l’action. — « Puis, sur un lit je la jette, Et nous faisons des