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DU LANGAGE


sent le cours de la rente qui souvent est accepté par le parquet. À la Bourse, ils se placent à peu de distance des agents de change, à gauche de la corbeille. Les opérations de la coulisse s’élèvent à un chiffre énorme. » — De Mériclet.

Courailler : Donner dans la galanterie facile. — « Vous l’auriez empêché de courailler. » — Balzac.

Courir a le même sens. — « Monsieur n’est pas heureux quand il court. » — H. Monnier. — On dit aussi : Courir la gueuse.

courbe : Épaule (Vidocq). — Allusion de forme.

courir (Se la) : S’enfuir. — Se courir : Se méfier (Vidocq). — Vient de l’ancien verbe se covrir : se couvrir, se protéger.

Coup à monter : Grosse entreprise. — « Un coup à monter, ce qui, dans l’argot des marchands, veut dire une fortune à voler. » — Balzac.

Se monter le coup : S’illusionner.
Monter le coup : Tendre un piége. — « C’est des daims huppés qui veulent monter un coup à un ennemi. » — E. Sue.
Monter un coup : Inventer un prétexte. — « Je monte plus d’un coup pour vanter l’auteur Dorville. » — 1817, Brazier.
Coup de bas : Coup dangereux. — « Ces fats nous donnent un rude coup de bas. » — Chansons, Clermont, 1835.
Coup de chien, peigne, torchon : V. ces mots.
Coup de pistolet : « Alléché par l’exemple et la perspective de quelques bénéfices énormes, un novice vient de tirer un coup de pistolet à la Bourse (c’est l’expres-