partementale, gendarme. (Rigaud.) — Pour pousse.
LOUSTAUD (envoyer à) : Envoyer promener. (A. Pierre.) — C’est-à-dire envoyer au diable. V. p. 224,
LOUTER : Faire erreur. (Le Sublime.) — Mot à mot : faire un loup. On devrait dire louper, mais ce verbe voulant dire déjà flâner, on a fui l’amphibologie.
LOUVETIER : Homme endetté. (Boutmy.) — V. Loup, p. 224.
LUCQUE : Faux passeport. (Rigaud.) — Pour Luque, V. p. 225.
LUISANT : Soulier verni. — « Il a tout lâché : les luisants, le tuyau de poêle. » (Le Sublime.)
LUISARDE : Jour. (Id.)
LUNCHER : Faire un lunch. — « Avant dîner, ils lunchent et avalent un jambon et deux livres de beurre. (Vie parisienne, 78.)
LUNETTE (passer en) : Tromper, nuire. — Être passé en lunette : avoir fait faillite. (Rigaud.) — On disait jadis en ce sens faire un trou à la lune.
* LURON (avaler le) : Communier. — « Ça avale le luron tous les matins et le soir, ça fait des noces de bâtons de chaises. » (Huysmans, 79.)
LUSIGNANTE : Amante. (Rigaud.)
LUSTUCRU : Niais. (Delvau.) — Ce nom déjà ancien semble faire allusion à une interrogation niaisement ébahie (l’eusses-tu cru ?)
MABILIEN, MABILLARD : Habitué du bal Mabile, (Rigaud.)
MACABÉE : Cadavre de noyé, souteneur. (Id.) — Pour le premier sens, voyez Machabée (p. 228.) Dans le second sens, il ne s’agit évidemment que d’un dérivé de Mac (p. 227.)
MACABRE : Mort. (Boutmy.)
* MACAIRE : V. page 227. — « C’est un macaire, je ne dis pas non, mais enfin il a toujours le mot pour rire. » (Huysmans, 79.)
MACARON : Huissier. (Delvau.)
* MACARON (p. 227) : Au lieu de Macaron : dénonciation, lisez Macaron : dénonciateur.
MACARONAGE : Dénonciation. (Rigaud.)