tombe. Dans ce dernier cas, il y a pourtant quelques chances favorables à l’électeur qui a vendu ses voix ; car, quand on est ministériel, on l’est sous M. Thiers comme sous M. Guizot, comme sous M. Molé ; on le serait sous M. de Cormenin ; on peut donc remplir un engagement pris.
Il s’est passé sous mes yeux, il y a quelques années, une scène assez curieuse pour être rapportée ici ; ce que je vais raconter prouve pour la cent millième fois qu’il vaut mieux tenir qu’attendre une chose ; on y verra d’ailleurs avec quelle déplorable facilité le ministère accorde les faveurs à l’occasion des élections.
Le fils d’une de nos grandes notabilités politiques, qui occupe une haute position à la Chambre des pairs et est très-bien en cour, se présenta