DON JOSÉ.
Eh mais ! Si je ne me trompe… c’est don César de Bazan !
Don José de Santarem ! (A part.) Il est fort bien couvert… Quel intérêt peut-il avoir à me reconnaître ?
Qu’il y a longtemps que nous ne nous sommes vus !
C’est vrai.
Nous étions jeunes alors.
Jeunes et brillants… (Il regarde son manteau.) Comme on change !
Vous aviez un beau nom et une grande fortune.
J’ai conservé l’un, et j’ai perdu l’autre… Je n’ai pas besoin de vous dire… ce qui me reste.
En effet, je m’en souviens, votre ruine a fait grand bruit autrefois.
Oui, mes créanciers ont beaucoup crié.
Et votre position n’a pas changé ?… C’est une si lourde tâche qu’un arriéré à combler !… que de vieilles dettes à acquitter !…
Il y a cependant par le temps qui court, une chose plus difficile encore que de payer d’anciennes dettes…
Et laquelle ?