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CONTRIBUTION DE LA GUADELOUPE

ADOLPHE BELOT




Né à Pointe-à -Pitre,
le 6 novembre 1829.
Décédé à Paris,
le 18 décembre 1890.



Sorti du collège Sainte-Barbe, il obtint sa licence en droit à la Faculté de Paris et voyagea un peu. Puis, en 1854, Belot se fit inscrire au barreau de Nancy. Il ne tarda pas à jeter la toque aux orties, et en 1855, il publiait son premier roman : Châtiment. Deux ans après, il faisait représenter à l’Odéon : A la Campagne.

En 1859, il obtint un vif succès avec le Testament de César Girodot, représenté à l’Odéon plus de trois cents fois. Cette pièce, en 1913, était portée au répertoire de la Comédie-Française.

Il donna successivement : Un secret de famille, drame en cinq actes, à l’Ambigu, en 1859; la Vengeance du mari, trois actes, à l’Odéon, en 1860 ; les Parents terribles, trois actes, à l’Odéon, en 1861; le Vrai Courage, deux actes, au Vaudeville, en 1862; les Indifférents, quatre actes, à l’Odéon, en 1863 ; les Souvenirs, comédie en quatre actes, au Vaudeville, en 1865 ; etc.

Il se consacra alors au roman, et, en collaboration avec Ernest Daudet, il fit paraître, en 1867, la Vénus de Gordes, dont le succès fut considérable.

Peu après, en 1868, il publia le Drame de la rue de la Paix qu’il transporta sur la scène de l’Odéon la même année. Après Mademoiselle Giraud, ma femme, qui a atteint un succès inouï, il a publié Deux Femmes, le Parricide, les Mémoires d’un Caissier, Folies de Jeunesse, les Mystères du Grand Monde, la Femme de Feu, Hélène et Mathilde, le Secret de Famille, Alphonsine, Bon ami, Cinq cents femmes pour un homme, les Boutons de Rose, etc.

En décembre 1870, il transporta au Théâtre de l’Ambigu la