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Premier-né de la terre, hôte des bois antiques,
Où l’aigle parle avec les chênes prophétiques ;
Toi qu’entre ses lions et ses sphinx aux grands yeux
Cybèle a de son lait nourri sur les hauts lieux,
O poète ! ô géant à l’étroit dans les villes,
Coursier impatient des entraves civiles,
Contre l’homme et ses dieux ta vie est un combat,
Et l’Hercule vulgaire est fier quand il t’abat ;
Car de son corps stupide, animé par la rage,
Souvent la pesanteur prévaut sur ton courage.