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Le soir qui passe en manteau gris…
C’est l’instant propices aux ivresses.

Ta joue a perdu son carmin ;
L’ennui rendrait chauve, demain,
Ton front jauni par son haleine.
Reçois nos joyeuses couleurs :
Il faut, sur un visage en pleurs,
Mettre le masque de Silène.

Pourquoi, dans tes yeux obscurcis,
De ton cœur trahir les soucis ?
Veux-tu que la pitié t’accable ?
Laisse notre doigt acéré
Sur ton masque transfiguré
Graver un rire ineffaçable.

Des traits que vous avez reçus,
Pour bien.guérir, ô cœurs déçus !
Rendez des blessures pareilles.
Venez apprendre à nos leçons
Comment dans le miel des chansons
On tient prêt le dard des abeilles.


CHANSON DU MERLE


Le rossignol amoureux,
    Langoureux,