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Plus, dans ces régions sereines,
Plus je voudrais monter encor.

Ce chemin par où l’on s’élève
Dans l’azur qui baigne les monts,
Chaque nuit je le fais en rêve,
Depuis le soir où nous aimons.

A ton bras joyeuse, il me semble
Que, dans l’air lumineux et chaud,
Nous montons, nous volons ensemble,
Disant : plus haut, toujours plus haut !

Là, nous écoutons, sans mystère,
Des voix, qu’on ne pouvait saisir,
Troublé qu’on était sur la terre,
Par la douleur ou le plaisir.

Puis, bercés dans un or fluide,
Enivrés d’exquises senteurs,
Nous descendons, d’un vol rapide,
Pour nous poser sur ces hauteurs.


VOIX DES SOMMETS


Donnez l’essor à votre âme,
Elle aspire aux grands sommets ;
Des sens éteignez la flamme