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Épilogue
Tu permets au travail de presser ta mamelle,
Patiente nourrice, et, depuis six mille ans,
Tu gardes à tes fils ta richesse éternelle,
Tu livres sans compter les trésors de tes flancs.
Tes bois nous sont ouverts, ta plus belle parure !
Nous fouillons dans tes os de marbre et de métal.
Aux besoins du réel tu donnes sans mesure…
Mais tu portes aussi ta moisson d’idéal !
Tes saisons pour notre âme ont d’indicibles charmes,
Je les admire en toi…, mais ils viennent d’ailleurs !
S’ils font naître si bien le sourire ou les larmes,
C’est qu’ils ouvrent nos yeux à des mondes meilleurs.