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Descendre un jeune étranger :
Quel ennui dans la montagne
L’accompagne ?
J’y sens mon cœur si léger !
Oh ! comme la vie est douce
Sur la mousse,
A l’ombre des grands taillis,
Sous le chêne ou sous le tremble
Où s’assemble
Le groupe des armaillis !
Qu’il fait bon, sous les arcades
Des cascades,
Voir, au refrain de nos chants,
Briller, sur l’eau transparente,
L’amarante
Et l’or des soleils couchants !
L’écho du long précipice
M’est propice ;
Le signal de mon cornet,
Sans y réveiller personne,
Y résonne,
Et Mina le reconnaît ;
Mina folle et toute en joie
Qu’on l’envoie