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XLIII
TRAVAILLONS
Mes enfants, il faut qu’on travaille !
Il faut tous, dans le droit chemin,
Faire un métier, vaille que vaille,
Ou de l’esprit ou de la main.
Nul ici-bas ne se repose.
Il n’est rien d’inerte et d’oisif,
Ni l’oiseau, ni même la rose,
Ni ce vieux front chauve et pensif.
La fleur travaille sur la branche ;
Le lis, dans toute sa splendeur,
Travaille à sa tunique blanche,
L’oranger à sa douce odeur.