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PRIÈRE DU MATIN.

Qui n’ont pas lutté dans l’enfance,
Ne sauraient être appelés bons.

Demain, nous combattrons peut-être…
Devant vous seul, ô Père ! ô Maître !
Nous voulons fléchir les genoux.
Dans ces champs qui seront les nôtres.
Nous travaillerons pour les autres
Comme on a travaillé pour nous.


Enfants ! debout, la chambre est pleine de lumière.
Aux pieds de notre Dieu nous reviendrons ce soir.
Allons dans le travail poursuivre la prière,
Et tous, petits et grands, faisons notre devoir.


Juillet 1876.