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FRANTZ







DÉDICACE




au pays de forez.


Cher pays de Forez, je te dois une offrande !
Terre où, dans mon berceau, les chênes m’ont parlé,
Ta sève et ton murmure en ma veine ont coulé ;
Il faut qu’un cri d’amour, aujourd’hui, te les rende.

C’est toi qui, la première, au sentier du désert,
Fis marcher, pas à pas, mon enfance inquiète,
Qui m’as nourri d’un miel dans les bois découvert,
Et, dans l’eau du torrent, m’a baptisé poëte.

C’est ton doigt maternel qui dirigea mes yeux
Sur l’alphabet sacré des couleurs ou des formes,
Et, dans l’accent divers des sapins et des ormes,
M’apprit à pénétrer des mots mystérieux.