Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LIVRE TROISIÈME
I
SYMPHONIE DES MORTS
à mon ami paul de magnan
I
Novembre aux cheveux gris s’est drapé dans sa brume ;
Il répand ses vapeurs sur le sillon qui fume.
Et, de ses fils d’argent croisés sur le gazon,
Tresse un premier linceul à la belle saison.
Près des bois, dépouillés comme un sombre ossuaire.
On pressent aux brouillards la neige mortuaire.
édith.
Combien, au temps du renouveau,
Quand les bourgeons naissaient à peine,