Page:Laprade - Œuvres poétiques, Les Symphonies, 1878.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

De ses cils blancs éclairés d’un souris
Jusqu’à sa main roule une grosse larme.

Brûlez, rameaux des buissons printaniers,
Débris de fleurs amassés en relique ;
A votre feu pâle et mélancolique
De ses soupirs réchauffez les derniers.

Chers souvenirs de la forêt secrète,
Bois sec et noir, jadis bouquet vermeil,
Au vieil Hiver, donnez, dans sa retraite,
Quelques tisons à défaut de soleil !