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phie et se présenta, en 1859, au baccalauréat ès sciences. En cette année, la Provence, à Aix, petit journal littéraire, publia de lui la Fée amoureuse, conte reproduit dans les Contes à Ninon.



Ses échecs universitaires

Émile Zola, admis au concours écrit, heureux à l’examen oral scientifique, succomba à l’oral littéraire et fut refusé comme nul, dans cette partie du programme qu’il devait plus tard exploiter avec le plus grand succès sous l’étiquette de naturalisme. Non découragé par ce premier échec, il se représenta à la session de novembre, à Marseille, comptant bien que la cité phocéenne lui accorderait le bout de parchemin que lui avait refusé Paris ; mais cette fois, il n’alla que jusqu’à l’écrit et fut encore refusé. L’Université se montrait déjà aussi cruelle pour lui que devait l’être plus tard, quand il se croirait un maître, l’Académie inflexible. Décidément, le sort on était jeté, il serait romancier, peut-être académicien, mais jamais bachelier. « Il n’a pu être, comme il le dit avec une amère ironie, dans la Vie littéraire, 15 novembre 1877, timbré, scellé, apostillé. On porte sur chaque membre le visa de l’administration, déclarant en bonne forme que