- Viv’ ces beautés sans égale !
- Viv’ les dames de la halle !
- Le noble éclat du diadème
- N’y pare point de sa splendeur,
- Ra, fla, fla, fla, fla, fla, fla.
- Les attraits de celle qu’on aime !
- C’est le séjour de la candeur,
- Ra, fla, fla, fla, fla, fla, fla.
- On y trouv’ des choux, des carottes,
- D’ frais appas, des oignons en bottes
- C’est l’ paradis d’ Mahomet.
- Et j’viens offrir mon bouquet
- Ra, fla, fla, fla, fla, fla, fla.
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bis |
- Viv’ ces beautés sans égale !
- Viv’ les dames de la halle !
(Il offre un bouquet aux Dames de la halle, qui lui font une gracieuse révérence. — Raflafla fait un commandement avec sa canne, à ses tambours, qui défilent devant le public et sortent par la gauche sur la reprise du chœur.)
- Ach’tez nos légum’s et nos fruits, etc.
(Tout le monde s’éloigne très-lentement, excepté Mme Madou et Mme Beurrefondu, qui restent en scène et s’occupent à leurs étals.)
Scène III.
Il me faut z’un magot de deux mille pour payer la cantine ; essayons d’attendrir le cœur de l’une de ces beautés…
Monsieur Raflafla, c’est-y bien pour nous cette sérénade ?
Oui, belles dames.
C’est d’une galanterie !
C’est z’à cette seule fin de fêter vos charmes, z’avec lesquels je suis incomparablement votre admirateur, Raflafla, tambour major du premier des gardes-françaises !
Ah ! monsieur Raflafla, vous êtes bien comprometteur !
Pourquoi z’êtes-vous si cruelle ?
Ah ! que les hommes sont donc entrepreneurs auprès du sesque !
- ↑ Mme Madou, Raflafla, Mme Beurrefondu.