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sur les probabilités.

devant la fonction primitive de x. Mais au lieu de l’écrire ainsi deux fois, on lui donne pour exposant le nombre 2.

En continuant ainsi, on voit généralement que si l’on multiplie V par la puissance n de T, on aura le coefficient de la puissance x de t dans le produit de V par la puissance n de T, en plaçant devant la fonction primitive la caractéristique δ avec n pour exposant.

Supposons, par exemple, que T soit l’unité divisée par t ; alors dans le produit de V par T le coefficient de la puissance x de t sera le coefficient de la puissance supérieure d’une unité dans V ; ce coefficient dans le produit de V par la puissance n de T sera donc la fonction primitive dans laquelle x est augmenté de n unités.

Considérons maintenant une nouvelle fonction Z de t, développée, comme V et T, suivant les puissances de t : désignons par la caractéristique Δ placée devant la fonction primitive, le coefficient de la puissance x de t dans le produit de V par Z ; ce coefficient, dans le produit de V par la puissance n de Z, sera exprimé par la caractéristique Δ affectée de l’exposant n et placée devant la fonction primitive de x.

Si, par exemple, Z est égal à l’unité divisée