année 1773, t. VII, 1776.
Avant que d’entrer en matière, je crois devoir rappeler ici les équations générales du mouvement d’un corps de figure quelconque, el animé par des forces quelconques ; parce qu’elles servent de base, non seulement aux recherches suivantes, mais à d’autres encore que je me propose de publier dans la suite sur différents objets de l’Astronomie physique. M. d’Alembert a donné, le premier, la solution générale de ce problème, la méthode la plus directe pour y parvenir, et tout à la fois l’application la plus utile et la plus heureuse que l’on en puisse faire, dans son excellent Traité Sur la précession des équinoxes, Ouvrage original, qui brille partout du génie de l’invention, et que l’on peut regarder comme renfermant le germe de tout ce qu’on a fait depuis dans la Mécanique des corps solides. Cet illustre géomètre a encore
- ↑ Ce Mémoire a été réuni, dans le tome VII des Mémoires de l’Académie (Savants étrangers), année 1773, au Mémoire précédent, et les numéros des Articles se suivent. Dans cette édition, les deux Mémoires ont été séparés, mais on a maintenu la suite des numéros des Articles. (Note de l’Éditeur.)