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1o au nombre précédent des cas impairs ; 2o au nombre précédent des cas pairs ; 3o à l’unité, puisque la nouvelle pièce peut être prise seule. On aura conséquemment

(2)

Pour intégrer ces deux équations, j’observe que l’équation (1) donne

partant,

Or l’équation (2) donne

donc

d’où il est facile de conclure

En intégrant cette équation par le Problème I, on aura

étant une constante arbitraire ; pour la déterminer, j’observe que, x étant on a

doncpartant

Maintenant, puisque l’on a on aura La somme de tous les cas possibles est visiblement

Si donc on nomme la probabilité que le nombre de pièces est pair, et, celle qu’il est impair, on aura

et

d’où il résulte qu’il y a toujours plus d’avantage à parier pour les nombres impairs que pour les pairs.

Je suppose que l’on soit assuré que le nombre ne peut excéder le nombre mais que ce nombre et tous les inférieurs sont également