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tions (A) et (C) des nos 55 et 59 du Livre II ; on a donc

d’où l’on tire, en observant que

étant une constante arbitraire ajoutée à l’intégrale

Il nous reste à considérer la fonction qui entre dans l’expression de donnée par la formule (T) du no  46 du Livre II. En négligeant le carré de la force perturbatrice, cette fonction se réduit à ou, par le numéro cité, à Cette quantité produit d’abord le terme qui, ajouté à celui-ci égal à à cause de le détruit, parce que par le no  50 du Livre II. Reprenant ensuite l’expression précédente de nous observerons que la fonction

est égale à une constante indépendante du temps , puisque sa différentielle est nulle en vertu des équations (C) du no  59 du Livre II ; et, si l’on ne considère que les deux planètes et comme nous le ferons dans ce qui va suivre, est, en vertu des mêmes équations, une quantité indépendante du temps ; la fonction précédente ne peut donc produire dans qu’une quantité pareillement indépendante du temps, et que l’on peut ainsi négliger, puisqu’elle peut être supposée se confondre avec la valeur de On aura donc, en faisant disparaître les différences partielles de et